Ouvrages divers sur le Japon et la culture japonaise, en français ou en japonais
Comment faire écrire des haïkus en milieu scolaire ?
Activités et exemples concrets, erreurs à éviter...
Pour enseignants et animateurs du primaire au lycée.
Par isabel Asúnsolo, administratrice de l'Association francophone du haïku et animatrice d'ateliers.
Illustré par Jessica Tremblay.
Public : du primaire au lycée, et pour les adultes aussi, enseignants et futurs animateurs d'ateliers de haïku.
Publié avec le soutien de la Région Picardie.
Né il y a trois siècles au Japon, le haiku est la forme poétique la plus courte du monde. Art de l'ellipse et de la suggestion, poème de l'instant révélé, il cherche à éveiller en nous une conscience de la vie comme miracle. De Bashô jusqu'aux poètes contemporains, en passant par Buson, Issa, Shiki et bien d'autres, Haiku est la première anthologie à présenter un panorama complet de ce genre littéraire, en lequel on a pu voir le plus parfait accomplissement de l'esthétique japonaise. «Pourquoi aimons-nous le haiku ?» interrogent les préfaciers de ce livre. «Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des séismes. Sans doute, aussi, parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieu à chaque instant. Peut-être, enfin, parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité.»
Ce recueil rassemble Journal japonais, composés de haïkus insolites et virtuoses, et Il pleut en amour, une anthologie des plus beaux poèmes d'amour de Richard Brautigan. Il fut un poète vagabond qui récoltait tous les indices qui prouveraient combien notre monde était absurde, drôle et beau à la fois. Poète du bric-à-brac et de l'enchantement, il parle comme nul autre de l'amour, du Japon, de la pluie et de ces « petits bouts de réel qui sont aussi minuscules que la pincée de sel qu'on ajoute à un plat si compliqué qu'il faut deux jours, parfois même plus, pour le faire cuire ».
Un homme, fasciné par les pickpockets, passe ses journées dans le métro ; un policier commet des délits pour envoyer les coupables en prison et les soustraire ainsi aux rigueurs de l'hiver ; un vieillard humilie les pauvres en jouant au jeu de la charité ; quelqu'un empoisonne les pigeons d'un temple en prenant soin d'avertir la police ; une jeune femme se sert de la pitié humaine pour commettre des crimes ; un vieil homme parle de sa passion du meurtre ; un étrange maître chanteur prend pour victime un coiffeur... Huit nouvelles insolites et cruelles par un des maîtres du roman policier japonais, connu en France pour «Les grands détectives n'ont pas froid aux yeux» et «Les dunes de Tattoori» (Le Seuil).