Rares sont les livres d'art qui mêlent la peinture, la littérature et le livre de collection.
A l'heure du numérique, où la dématérialisation prend son envol, PASSION CHEVAL s'inscrit à contre courant. Au-delà du simple plaisir de caresser les pages, d'humer l'odeur du papier, PASSION CHEVAL grave une trace palpable d'une rencontre artistique à mains : l'artiste, l'écrivain et l'éditeur.
L'idée est simple, offrir un voyage dans l'univers de l'artiste peintre Hubert de Watrigant. Un univers composé de 109 tableaux, brossé par la plume singulière de l'écrivain Christophe Donner et agrémenté de nombreux témoignages de personnalités du monde hippique comme Sir Peter O'Sullevan.
Quelque chose s'est passé chez Rip Hopkins en débarquant au Musée de Préhistoire, à Nemours, le plus méconnu, le moins accessible, le plus "ancien" de France. Une injonction venue de la nuit des temps l'a poussé à réaliser une série de scènes primitives dans lesquelles il a placé ses 60 modèles. De quelle histoire ou de quelle préhistoire s'agit-il ? Celle de l'acte artistique. Dans chaque photo c'est ça. Et c'est pour ça qu'elles sont à la fois différentes et toutes les mêmes.
Différentes parce que l'archéologue qui travaille au milieu des silex n'est pas identique à la femme de ménage qui lessive les couloirs. Ce qui les fait se ressembler, c'est la nature de l'acte photographique qui, à l'instar de l'acte sexuel, est une tentative fantasmatique de reconstitution de l'unité originelle.
Si Rip Hopkins a demandé à Christophe Donner d'écrire à côté de ses images, c'est moins pour les commenter ou les interpréter que pour prolonger l'acte artistique qui s'est à chaque fois produit au Musée de Préhistoire.