Assoiffés d'amour, nous vivons tous dans l'idée romantique qu'il va nous tomber dessus sans crier gare. Mais parce que nous cherchons l'amour comme une marchandise, parce que nous sommes aussi impatients que consuméristes, nous passons à côté de l'art même d'aimer. Erich Fromm nous montre que l'amour est un art qui s'apprend. Aimer c'est prendre conscience de sa place dans la société, c'est comprendre qu'en se tournant vers l'autre, on explore ses propres ressources ; c'est aussi, paradoxalement, réaliser que c'est en s'aimant soi-même qu'on se rend libre.
Accessible, profondément humaniste, L'Art d'aimer est un ouvrage majeur, un classique indispensable.
« La nuit dernière, j'ai rêvé que j'étais papillon... ».
Pour connaître le sens des rêves, des mythes et des contes, il faut comprendre la langue symbolique. Cette langue universelle, identique pour toutes les civilisations et à travers toute l'histoire, possède une grammaire et une syntaxe propres, et elle exprime des expériences intimes, des sentiments ou des pensées selon une logique qui n'est pas celle de l'espace et du temps, mais celle de l'intensité et de l'association. Erich Fromm nous enseigne cette langue grâce à laquelle, depuis la nuit des temps, l'homme se communique à lui-même des messages qu'il doit ensuite interpréter.
Dans ce livre, erich fromm développe sa réflexion sur la liberté, le sadisme, le masochisme et la destructivité, établissant une distinction entre certains types d'agressivité, au service de la vie, et une forme maligne de destructivité, la nécrophilie, véritable amour de la mort.
" Avoir ou être ? " Le dilemme posé par Erich Fromm n'est pas nouveau.
Mais pour l'auteur, du choix que l'humanité fera entre ces deux modes d'existence dépend sa survie même. Car notre monde est de plus en plus dominé par la passion de l'avoir, concentré sur l'acquisivité, la puissance matérielle, l'agressivité, alors que seul le sauverait le mode de l'être, fondé sur l'amour, l'accomplissement spirituel, le plaisir de partager des activités significatives et fécondes.
Si l'homme ne prend pas conscience de la gravité de ce choix, il courra au-devant d'un désastre psychologique et écologique sans précédent.
Nous vivons dans un monde de violence.
Et nous ne pouvons que nous interroger sur ce besoin de cruauté propre à l'homme. Erich Fromm dissèque ici tous les aspects de cette destructivité en faisant appel à toutes les disciplines qui peuvent jeter une lumière nouvelle sur la question : la neurophysiologie, la préhistoire, l'anthropologie, la psychologie animale, la psychanalyse. Fromm va au-delà de la controverse entre les instinctivistes, tel Lorenz, qui voient dans la destructivité humaine l'héritage de nos ancêtres animaux, et les behavioristes, tel Skinner, pour qui il n'y a pas de traits humains innés, ceux-ci résultant du seul conditionnement social.
Fromm distingue plusieurs types d'agressivité : une agressivité défensive que l'homme partage avec l'animal et qui assure sa survie. Et une agressivité maligne - qu'il appelle destructivité -, qui incite l'homme à tuer sans but social ni nécessité biologique et qui est spécifiquement humaine et non instinctive. Faisant partie du caractère de l'homme, elle serait l'une de ses passions, comme l'amour, l'ambition, l'avidité.
La destructivité est vue à travers les rêves et associations des patients de Fromm et à travers l'étude de personnages tels que Staline - remarquable exemple de sadisme -, Himmler - sadique bureaucrate -, Hitler enfin, en qui Fromm voit un nécrophile ; la nécrophilie étant l'une des formes de l'agressivité maligne. Cette étude du caractère de Hitler représente certainement l'une des plus originales et brillantes contributions à la connaissance du Führer.
La Passion de détruire demeure un ouvrage de référence pour tous ceux qui, comme Erich Fromm, souhaitent, à travers un nouvel humanisme, susciter une évolution positive et défendre la dignité de l'homme.
An exploration of the theory and practice of love, including romantic love, the love of parents for children, brotherly love, erotic love, self love and love of God. The author suggests that learning to love requires practice and dedication.
La philosophie de Marx a pour thème principal l'existence de l'homme : ce qu'il est au regard de ce qu'il fait. C'est une philosophie de protestation contre l'aliénation de l'homme, qui fait perdre à celui-ci son individualité et le transforme en objet, en marchandise. C'est une philosophie de l'émancipation, qui repose sur une foi en notre capacité à nous libérer et à réaliser nos potentialités. Avec simplicité, chaleur et clarté, Erich Fromm débarrasse Marx du " marxisme " et nous introduit à une pensée dont la société d'aujourd'hui ne peut faire l'économie.
How can we realize and actualize love, reason, and meaningful, productive work? Fromm here offers an Art of Well-Being, a way of living based on authentic self-awareness that comes only through honest self-analysis. He warns of the pitfalls of our attaining enlightenment without effort, or believing that life can be livedwithout pain. The tantalizing 'spiritual smorgasbord' offered by our consumer-oriented world, Fromm maintains, only feeds our illusions of 'easy awareness'. Confronting the psycho-gurus who preach these shortcuts to enlightenment, Fromm offers another way to self-awareness through meditation. If the Art of Being - the art of functioning as a whole person - can be considered the supreme goal of life, a breakthrough occurs when we move from narcissistic selfishness and egotism - from having - to psychological and spiritual happiness - being . The Art of Being is certain to be one of the most important and sought-after works in the Fromm canon for years to come. This volume is a sequel to one of Erich Fromm's most popular works, To Have or to Be . In this new book, Fromm examines the true paths - as opposed to false directions - that will lead us to self-knowledge and enlightenment.
Dans les années 1970, Erich Fromm tint tout un cycle de conférences et accorda de nombreuses interviews.
Ce sont les transcriptions de ces entretiens et de ces interventions, quasi inaccessibles par ailleurs, qui sont au coeur du présent ouvrage. Recueil de morceaux choisis, paru en Allemagne en 1993, L'art de vivre revient de façon très éclairante sur l'alternative qui a longtemps préoccupé Erich Fromm : avoir ou être, considérés comme les deux tendances fondamentales de l'homme. Des thèmes comme celui de l'aliénation et de l'action, de la destructivité (nécrophilie) et de la créativité (biophilie), ou encore de l'idolâtrie et de l'amour, directement issus de ce dilemme, ont été ici rassemblés.
Ils illustrent ce que l'auteur entendait par " art de vivre ", cette éthique constituant pour lui la seule manière d'éviter la fin de l'humanité.
« En confrontant Bouddhisme Zen et psychanalyse, on se trouve face à deux systèmes traitant l'un et l'autre d'une théorie sur la nature de l'homme et d'une méthode pour assurer son bien-être. Chacun d'eux est l'expression typique d'un mode de pensée, oriental et occidental. Le Bouddhisme Zen est le mariage de l'abstraction et la rationalité de l'Inde avec le réalisme et le sens pratique de la Chine. La psychanalyse est un produit aussi purement occidental que le Zen est oriental. C'est l'enfant de l'humanisme et du rationalisme de l'Occident et de cette quête romantique des forces sombres qui échappent au contrôle de la raison, née au XIXe siècle. En remontant beaucoup plus haut, on peut trouver comme ancêtres à cette approche thérapeuticoscientifique de l'homme la sagesse grecque et l'éthique hébraïque. » (Erich Fromm)
The author analyzes what he considers to be contemporary man's fear of positive freedom and willingness to submit to totalitarianism.