India est sujette à des crises de panique. L'air lui manque soudain au point de la faire suffoquer. Pourtant, elle a tout pour être heureuse : un compagnon, qui l'aime - Pier - et un métier qu'elle adore - institutrice.
Mais quand une de ces attaques la surprend en pleine classe, les parents mettent la pression sur la direction pour qu'elle soit licenciée. Quant à Pier, il est perdu.
Peu à peu, elle prend conscience que chercher à vaincre son « ennemi » est vain. Et qu'il vaut mieux tenter de l'apprivoiser. En parallèle à la thérapie qu'elle entame dès le premier chapitre, elle a recours à l'écriture et fait appel à son imagination.
Une belle histoire de résilience intime délicatement mise en scène par un dessin hyper sensible et une palette de couleurs tout en nuances et en fragilité. Le noir, magnifique et inquiétant, illustre les états dans lesquels est plongé le personnage et les contes qu'elle raconte à ses élèves.
Dans une grande maison pleine d'endroits bien rangés, il y a le monde des chaussettes.
Un petit tiroir grinçant avec toutes les chaussettes de la famille dedans !
Chaque paire de chaussettes a toujours été habituée à vivre avec sa propre espèce et à éviter toutes les autres.
Après tout : "Il vaut mieux rester avec ceux qui nous ressemblent..... Il n'y aura donc pas de surprises !".
Mais un jour, suite à un accident, la commode se renverse et toutes les chaussettes sont mélangées !
Leurs partenaires ayant disparu, ils sont tous obligés de communiquer entre eux...
Ils découvrent que toutes ces différences ne sont peut-être pas une mauvaise chose, mais un moyen de s'enrichir mutuellement.