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Nouvelle édition en 1999
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«Elle» est Thérèse Jacques, «lui» est Laurent de Fauvel. Ils sont artistes, s'aiment et partent pour l'Italie... «Elle», c'est bien sûr George Sand, «lui», Alfred de Musset. Vingt-cinq ans après l'aventure de Venise, George Sand revient sur la liaison la plus célèbre et la plus passionnée de la littérature française. Elle est une héroïne innocente et pure, dévouée jusqu'à la sainteté. Lui est un homme de génie diaboliquement fascinant, perdu par le vice. Entre eux, la quête d'un amour absolu. Descente intérieure vers le souvenir, recréation romanesque d'un épisode tout à la fois intime et public, Elle et Lui décrit en tentant de la comprendre une passion fatale qui manqua détruire deux êtres. Ils «avaient rêvé d'escalader le ciel et d'atteindre ces régions sereines où les passions n'ont plus rien de terrestre ; mais cela n'est pas donné à l'homme».
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Mariée, au sortir de l'adolescence, à un vieux colonel, antipathique et autoritaire, Indiana est contrainte à une routine d'outre-tombe. Tout la disposait pourtant à être sauvée par l'amour : Raymon, par qui elle se laisse séduire, possède la jeunesse et la fougue que n'a plus son mari. Indiana se trouve prise dans les turpitudes de la passion, car le désir du jeune homme se révèle bientôt un appétit plus redoutable que la brutalité de son mari repu. Oppressée dans son mariage, Indiana cherche une aventure : celle-ci achèvera de l'opprimer. «J'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et dans la société.» Paru en 1832, Indiana fut lu comme un pamphlet contre le mariage, et lança la carrière littéraire de l'auteure. Sand y expose les libérations illusoires qui enferrent les femmes dans une vie dont elles n'ont pas la clef. Son récit inverse le trajet habituel du roman : pour pouvoir être aimée, l'héroïne devra d'abord se libérer.
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Qu'on l'appelle sorcière ou farfadet, le personnage de la petite Fadette est nimbé d'une inquiétante magie. Les paysans l'accusent d'avoir ensorcelé un jeune villageois tombé amoureux d'elle : Landry est en effet métamorphosé par cette jeune fille mystérieuse. Mais, en fait de magie, Fadette initie le jeune homme aux secrets de la nature, pour laquelle elle nourrit une foi simple et raisonnée. Cette alchimie s'exprime aussi dans la matière du roman. Sand explore la langue comme la Fadette parcourt la campagne : à l'écoute de toutes ses nuances et variations, elle découvre dans le dialecte du Berry le refuge d'un français que l'académisme avait étouffé. Au secours de ces rythmes oubliés, l'écrivaine marie les langues, croise les registres pour forger une écriture neuve. Ces explorations de la nature et de la langue ont tout d'un combat : l'héroïne devra faire preuve de ruse et d'acharnement pour venir à bout des superstitions paysannes. Au-delà des charmes d'une lecture bucolique, La Petite Fadette a la profondeur d'un ensorcellement.
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«Pauline était vêtue de brun avec une petite collerette d'un blanc scrupuleux et d'une égalité de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. La vie de la grande moitié des femmes se consume, en France, à cette solennelle occupation.» Aurore Dupin (1804-1876), connue en littérature sous le pseudonyme de George Sand, est une figure centrale de la littérature du XIX? siècle. Elle a activement travaillé à la diffusion d'idées où le progrès, la liberté, l'égalité et la justice le disputent à la place des femmes dans une société qu'elle souhaite entièrement renouvelée.
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Alors que M. Flochardet ramène de pension sa fille unique de huit ans, Diane, un accident sans gravité les contraint à passer une nuit au château de Pictordu, abandonné et en partie en ruines. Ce lieu a la réputation d'être hanté : est-il vraiment gardé par la mystérieuse «Dame au voile», dont Diane croit avoir entendu l'invitation à entrer après l'accident ? Un conte enchanteur, un merveilleux portrait d'enfant par l'auteur de La petite Fadette.
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Les Mauprat : une famille de petits seigneurs berrichons, incultes et cruels, qui ne seraient pas déplacés dans un roman de Sade et perpétuent au dix-neuvième siècle les pires usages du monde féodal. À l'un d'eux, Bernard, on donne à violer sa cousine, Edmée. À force de courage, de grâce et de beauté, Edmée finira par dompter Bernard, par transformer la brute en homme véritable. Roman «noir» et roman socialiste en partie inspiré par les idées de Pierre Leroux, Mauprat marque le début du combat de George Sand pour les droits de la femme. «Adieu les ignobles passions, écrit-elle alors, et l'imbécile métier de dupe ! Que le mensonge soit flétri et que l'esclavage féminin ait aussi son Spartacus. Je le serai ou je mourrai à la peine.»
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George Sand écrit en quelques jours, au printemps 1839, cette «fantaisie» qui compte parmi ses oeuvres les plus originales. Au moment de la naissance de sa petite-fille, le prince de Bramante avait pris, dans le plus grand secret, la décision de l'élever comme un garçon, afin de pouvoir lui transmettre ses biens à sa mort. Gabriel, ignorant tout de sa nature véritable, mène donc l'existence physique et intellectuelle des jeunes gens de son âge jusqu'au jour de sa majorité où le prince lui révèle la vérité. Désormais, il lui faudra choisir : rester Gabriel, dans l'opulence et la liberté ; ou devenir Gabrielle, dans «l'éternelle captivité du couvent».
Située en Italie, à une époque indéterminée, la pièce a néanmoins valeur universelle puisqu'elle illustre la singulière difficulté d'être femme dans une société qui tient pour acquis «la faiblesse et l'asservissement d'un sexe, la liberté et la puissance de l'autre».
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Près du moulin du Cormouer, Madeleine Blanchet rencontre un enfant abandonné répondant au nom de François. Son état misérable et son innocence face au monde décident Madeleine à l'accueillir chez elle et à aider sa mère de substitution, la vieille et pauvre Zabelle, à garder sa ferme. Mais l'âme charitable de Madeleine, qui est prête à se sacrifier pour les autres, n'enchante guère son mari ni sa belle-mère. Bientôt, l'intelligence de François s'éveille et un lien très fort se noue entre Madeleine et lui, malgré les stratagèmes de la belle-mère et les privations du mari. Avec ce roman paru en 1848, George Sand sublime l'analyse de la dure réalité des campagnes françaises.
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Né du drame de 48, Les Maîtres Sonneurs est celui des romans champêtres qui évoque avec le plus d'ampleur les trésors des sociétés rurales, leurs croyances occultes, leurs rites d'initiation, leurs traditions secrètes. Deux pays, deux cultures:le Berry et le Bourbonnais, le chêne et l'épi, la plaine et la forêt. Ici la sagesse des paysans de la Vallée Noire, là, chez les «bûcheux» et les muletiers de Combrailles, le don de l'imaginaire et le risque du rêve.Roman de l'une de ces corporations itinérantes, celle des joueurs de cornemuse, jadis constituées en associations quasi maçonniques, Les Maîtres Sonneurs disent aussi l'histoire d'un pauvre enfant du plat pays, Joset l'«ébervigé», l'Idiot dont la musique des sonneurs de la forêt fera un Élu, l'incarnation même du génie populaire.
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Ce roman (1833) est inspiré, moins par la vie que par la personne de george sand.
L'héroïne est une femme d'action, mais dévorée du démon de l'analyse, et dont le charme opère sur bien des hommes : le poète sténio (on songe à musset), l'ancien aventurier converti, trenmor, l'ermite magnus. lélia cherche la paix en devenant l'abbesse d'un couvent. sténio l'y retrouve et c'est le drame. george sand distinguait elle-même dans son livre une question psychologique, une question sociale (la femme dans la société), la poésie des personnages, le style qui traduit cette poésie.
Lélia, ajoutait-elle, signifie la déception, la souffrance, le coeur défiant et desséché, le désespoir. - sténio signifie l'espérance, la confiance dans l'avenir, l'amour. l'auteur apporte une philosophie, celle du désespoir lucide, au service d'un grand livre.
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Si la musique peut changer une vie, peut-elle changer un siècle ? Née pauvre en plein coeur du XVIII? siècle et bientôt orpheline, Consuelo connaît de bien tristes débuts. Vite remarquée par le célèbre maestro Porpora pour la clarté de sa voix, elle devient cantatrice à Venise. Amour, gloire et trahison vont rythmer une vie d'aventures de l'Italie à l'Autriche, en passant par les châteaux envoûtants de Bohême et leurs paysages romantiques. Entre l'ancien amant Anzoleto, Joseph Haydn, l'ami fidèle, la rivale Corilla ou le ténébreux comte de Rudolstadt, Consuelo incarne l'artiste aux prises avec les tourments de son âme. Comment braver le destin et gravir l'échelle sociale ?Voici le roman d'apprentissage d'une femme qui se lève contre sa condition et celle de tout un peuple, dans un siècle où grondent déjà les idées de la révolution. Écrit en feuilleton, Consuelo (1842-1843) rencontre un tel succès que George Sand lui donne une suite, La Comtesse de Rudolstadt (1843-1844). Ils forment à eux deux le prodigieux roman de l'émancipation et de la liberté.Édition en deux volumes.
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«La vérité de George Sand, elle est dans sa correspondance», disait André Fermigier. Parmi les quelque vingt mille lettres de celle qui apparaît comme un de nos plus grands épistoliers, on en a retenu quatre cent trente-quatre qui racontent plus de cinquante ans d'une vie, de la jeune femme à la grand-mère, en une autobiographie sincère et spontanée, où Sand donne à lire le livre mystérieux de sa vie intime. Une vie en lettres, une vie qui s'écrit tout en se vivant, l'amour et la vie d'une femme dévorée par «l'amour du vrai et du bien», qui n'a cessé de «vivre en avant» et d'être «du parti des victimes contre les bourreaux», qui a remplacé le je pense, donc je suis par j'aime, donc je suis, mais aussi la vie d'une travailleuse acharnée, qui nous donne dans ces pages une magnifique leçon de bonté et de courage.
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Consuelo t.2 ; la comtesse de rudolstadt
George Sand
- Folio
- Folio Classique
- 14 October 2004
- 9782070301966
Si la musique peut changer une vie, peut-elle changer un siècle ? Née pauvre en plein coeur du XVIII? siècle et bientôt orpheline, Consuelo connaît de bien tristes débuts. Vite remarquée par le célèbre maestro Porpora pour la clarté de sa voix, elle devient cantatrice à Venise. Amour, gloire et trahison vont rythmer une vie d'aventures de l'Italie à l'Autriche, en passant par les châteaux envoûtants de Bohême et leurs paysages romantiques. Entre l'ancien amant Anzoleto, Joseph Haydn, l'ami fidèle, la rivale Corilla ou le ténébreux comte de Rudolstadt, Consuelo incarne l'artiste aux prises avec les tourments de son âme. Comment braver le destin et gravir l'échelle sociale ?Voici le roman d'apprentissage d'une femme qui se lève contre sa condition et celle de tout un peuple, dans un siècle où grondent déjà les idées de la révolution. Écrit en feuilleton, Consuelo (1842-1843) rencontre un tel succès que George Sand lui donne une suite, La Comtesse de Rudolstadt (1843-1844). Ils forment à eux deux le prodigieux roman de l'émancipation et de la liberté.Édition en deux volumes.
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Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
- VIE LITTÉRAIRE : Romans de comédiens au XIXe siècle - L'ÉCRIVAIN À SA TABLE DE TRAVAIL : Du récit libertin à la nouvelle romantique - GROUPEMENT DE TEXTES THÉMATIQUE : L'illusion théâtrale en question - GROUPEMENT DE TEXTES STYLISTIQUE : Paroles de comédiens - CHRONOLOGIE : George Sand et son temps - FICHE : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de collège.
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«Ô mon George, ma belle maîtresse...» : Lettres
Alfred de Musset, George Sand
- Folio
- Folio 3 Euros
- 6 July 2023
- 9782073013781
«Ah, George, quel amour ! jamais homme n'a aimé comme je t'aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que j'aime, je meurs d'amour, d'un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu, tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu'à mourir ! Et non ! je ne guérirai pas. Et non, je n'essaierai pas de vivre ; et j'aime mieux cela, et mourir en t'aimant vaut mieux que de vivre.» Alfred de Musset à George Sand, 1?? septembre 1834 La plus célèbre correspondance amoureuse de l'époque romantique.
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ô mon George, ma belle maîtresse...
Alfred de Musset, George Sand
- Folio
- Folio 2 Euros
- 2 September 2010
- 9782070439171
«Ah, George, quel amour ! jamais homme n'a aimé comme je t'aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que j'aime, je meurs d'amour, d'un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu, tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu'à mourir ! Et non ! je ne guérirai pas. Et non, je n'essaierai pas de vivre ; et j'aime mieux cela, et mourir en t'aimant vaut mieux que de vivre.»Alfred de Musset à George Sand, 1?? septembre 1834La plus célèbre correspondance amoureuse de l'époque romantique.