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George Sand
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Nouvelle édition en 1999
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Mariée, au sortir de l'adolescence, à un vieux colonel, antipathique et autoritaire, Indiana est contrainte à une routine d'outre-tombe. Tout la disposait pourtant à être sauvée par l'amour : Raymon, par qui elle se laisse séduire, possède la jeunesse et la fougue que n'a plus son mari. Indiana se trouve prise dans les turpitudes de la passion, car le désir du jeune homme se révèle bientôt un appétit plus redoutable que la brutalité de son mari repu. Oppressée dans son mariage, Indiana cherche une aventure : celle-ci achèvera de l'opprimer. «J'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et dans la société.» Paru en 1832, Indiana fut lu comme un pamphlet contre le mariage, et lança la carrière littéraire de l'auteure. Sand y expose les libérations illusoires qui enferrent les femmes dans une vie dont elles n'ont pas la clef. Son récit inverse le trajet habituel du roman : pour pouvoir être aimée, l'héroïne devra d'abord se libérer.
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«Pauline était vêtue de brun avec une petite collerette d'un blanc scrupuleux et d'une égalité de plis vraiment monastique. Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. La vie de la grande moitié des femmes se consume, en France, à cette solennelle occupation.» Aurore Dupin (1804-1876), connue en littérature sous le pseudonyme de George Sand, est une figure centrale de la littérature du XIX? siècle. Elle a activement travaillé à la diffusion d'idées où le progrès, la liberté, l'égalité et la justice le disputent à la place des femmes dans une société qu'elle souhaite entièrement renouvelée.
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Alors que M. Flochardet ramène de pension sa fille unique de huit ans, Diane, un accident sans gravité les contraint à passer une nuit au château de Pictordu, abandonné et en partie en ruines. Ce lieu a la réputation d'être hanté : est-il vraiment gardé par la mystérieuse «Dame au voile», dont Diane croit avoir entendu l'invitation à entrer après l'accident ? Un conte enchanteur, un merveilleux portrait d'enfant par l'auteur de La petite Fadette.
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George Sand La Petite Fadette Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre «besson».
Après La Mare au diable et François le Champi, c'est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L'apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l'écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l'amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui durerait toujours.
La Petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l'amour.
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L'Histoire de ma vie
George Sand
- Le livre de poche
- Classiques De Poche
- 25 February 2004
- 9782253161165
Lorsqu'en 1847 George Sand, qui a déjà fait paraître ses plus grands romans, entreprend à quarante-trois ans son Histoire de ma vie, elle définit ainsi son futur livre : « C'est une série de souvenirs, de professions de foi et de méditations dans un cadre dont les détails auront quelque poésie et beaucoup de simplicité. Ce ne sera pourtant pas toute ma vie que je révélerai. » Son modèle n'est pas Rousseau, ni d'ailleurs les Mémoires d'outre-tombe qui vont commencer à être publiés et où elle voit trop de pose et de drapé. Son ambition n'est pas d'inscrire sa vie dans le mouvement de l'Histoire, mais d'offrir le récit d'une existence de femme et d'écrivain qui côtoie rapidement Balzac et Sainte-Beuve, l'abbé de Lamennais et le socialiste Pierre Leroux - et bien sûr Musset et Chopin.
Le lecteur trouvera ici le tiers, environ, de cette oeuvre immense dont les vingt volumes commencent à paraître en 1854 et qui occupe une place essentielle dans l'histoire de l'autobiographie. Car si d'autres femmes, avant Sand, ont écrit des mémoires, la singularité de son Histoire de ma vie est qu'on y découvre pour la première fois le récit de formation d'une jeune fille qui a voulu être artiste - mais un récit sans égotisme parce que au miroir de sa propre existence elle désire que se retrouvent tous les autres enfants du siècle :
« Ecoutez ; ma vie, c'est la vôtre. » Edition de Brigitte Diaz. -
Au début des années 1830, dans le Berry, André de Morand, jeune homme au caractère doux et craintif, fils d'un châtelain autoritaire et borné, s'éprend d'une jeune ouvrière en fleurs artificielles, Geneviève. D'un tempérament également doux et vertueux, Geneviève est néanmoins pragmatique et intelligente, et vit en marge de la société des grisettes de la ville. Leur amour, d'abord placé sous le signe du secret, est bientôt rendu impossible par le père d'André, qui rejette Geneviève et renie son fils.
D'apparence simple, l'intrigue d'André déjoue les stéréotypes du roman sentimental. En faisant d'André un personnage faible et indécis, et en lui opposant une Geneviève incarnant l'Artiste authentique, George Sand déploie dans ce roman tout en sensibilité les grands sujets qui feront son oeuvre : l'éducation, l'égalité sociale, et l'égalité entre les sexes.
Préface, notes et dossier de Marie Baudry. -
Les Mauprat : une famille de petits seigneurs berrichons, incultes et cruels, qui ne seraient pas déplacés dans un roman de Sade et perpétuent au dix-neuvième siècle les pires usages du monde féodal. À l'un d'eux, Bernard, on donne à violer sa cousine, Edmée. À force de courage, de grâce et de beauté, Edmée finira par dompter Bernard, par transformer la brute en homme véritable. Roman «noir» et roman socialiste en partie inspiré par les idées de Pierre Leroux, Mauprat marque le début du combat de George Sand pour les droits de la femme. «Adieu les ignobles passions, écrit-elle alors, et l'imbécile métier de dupe ! Que le mensonge soit flétri et que l'esclavage féminin ait aussi son Spartacus. Je le serai ou je mourrai à la peine.»
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Lavinia et autres nouvelles
George Sand
- Editions de l'aube
- Mikros Classique
- 3 February 2023
- 9782815953580
Parce qu'il va en épouser une autre, lady Lavinia Blake souhaite récupérer les lettres d'amour qu'elle a écrites à sir Lionel Bridgemont, des années auparavant. À l'époque, il l'avait quittée en lui brisant le coeur. Après avoir hésité à revoir son ancienne maîtresse, le jeune homme décide de les lui rapporter, mais la rencontre ne se déroule pas comme il l'avait prévu... Avec malice et justesse, George Sand dresse le portrait d'une femme fière et forte, libre de choisir son destin.
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Près du moulin du Cormouer, Madeleine Blanchet rencontre un enfant abandonné répondant au nom de François. Son état misérable et son innocence face au monde décident Madeleine à l'accueillir chez elle et à aider sa mère de substitution, la vieille et pauvre Zabelle, à garder sa ferme. Mais l'âme charitable de Madeleine, qui est prête à se sacrifier pour les autres, n'enchante guère son mari ni sa belle-mère. Bientôt, l'intelligence de François s'éveille et un lien très fort se noue entre Madeleine et lui, malgré les stratagèmes de la belle-mère et les privations du mari. Avec ce roman paru en 1848, George Sand sublime l'analyse de la dure réalité des campagnes françaises.
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George Sand écrit en quelques jours, au printemps 1839, cette «fantaisie» qui compte parmi ses oeuvres les plus originales. Au moment de la naissance de sa petite-fille, le prince de Bramante avait pris, dans le plus grand secret, la décision de l'élever comme un garçon, afin de pouvoir lui transmettre ses biens à sa mort. Gabriel, ignorant tout de sa nature véritable, mène donc l'existence physique et intellectuelle des jeunes gens de son âge jusqu'au jour de sa majorité où le prince lui révèle la vérité. Désormais, il lui faudra choisir : rester Gabriel, dans l'opulence et la liberté ; ou devenir Gabrielle, dans «l'éternelle captivité du couvent».
Située en Italie, à une époque indéterminée, la pièce a néanmoins valeur universelle puisqu'elle illustre la singulière difficulté d'être femme dans une société qui tient pour acquis «la faiblesse et l'asservissement d'un sexe, la liberté et la puissance de l'autre».
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« Elle » est Thérèse Jacques, « lui » est Laurent de Fauvel. Ils sont artistes, s'aiment et partent pour l'Italie...
« Elle », c'est bien sûr George Sand, « lui », Alfred de Musset. Vingt-cinq ans après l'aventure de Venise, George Sand revient sur la liaison la plus célèbre et la plus passionnée de la littérature française. Elle est une héroïne innocente et pure, dévouée jusqu'à la sainteté. Lui est un homme de génie diaboliquement fascinant, perdu par le vice. Entre eux, la quête d'un amour absolu. Descente intérieure vers le souvenir, recréation romanesque d'un épisode tout à la fois intime et public, Elle et Lui décrit en tentant de la comprendre une passion fatale qui manqua détruire deux êtres. Ils « avaient rêvé d'escalader le ciel et d'atteindre ces régions sereines où les passions n'ont plus rien de terrestre ; mais cela n'est pas donné à l'homme ».
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Armurier de talent, Sept-Épées rêve de devenir patron et de s'installer à la ville haute, chez les bourgeois. Mais pour satisfaire cette ambition, il lui faudrait sacrifier son amour pour la belle Tonine...
Roman social méconnu, La Ville noire brosse un portrait sensible de la fierté ouvrière et esquisse une utopie socialiste lumineuse.
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Né du drame de 48, Les Maîtres Sonneurs est celui des romans champêtres qui évoque avec le plus d'ampleur les trésors des sociétés rurales, leurs croyances occultes, leurs rites d'initiation, leurs traditions secrètes. Deux pays, deux cultures:le Berry et le Bourbonnais, le chêne et l'épi, la plaine et la forêt. Ici la sagesse des paysans de la Vallée Noire, là, chez les «bûcheux» et les muletiers de Combrailles, le don de l'imaginaire et le risque du rêve.Roman de l'une de ces corporations itinérantes, celle des joueurs de cornemuse, jadis constituées en associations quasi maçonniques, Les Maîtres Sonneurs disent aussi l'histoire d'un pauvre enfant du plat pays, Joset l'«ébervigé», l'Idiot dont la musique des sonneurs de la forêt fera un Élu, l'incarnation même du génie populaire.
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« Il ne s'agit pas tant de voyager que de partir : quel est celui de nous qui n'a pas quelque douleur à distraire ou quelque joug à secouer ? » Le célèbre couple doit partir : la santé de Chopin exige une température clémente et le génie de Sand, une solitude totale pour écrire. Ils seront émerveillés par l'île, ses aloès, ses monuments arabes et ses costumes grecs. Mais les habitants, s'étonne l'écrivain, ne ressemblent guère aux paysans du Berry. Ils ne pensent pas, élèvent des cochons et craignent par-dessus tout les maladies contagieuses ! Bref, le courant ne passe pas et pourtant cette invitation au voyage est le meilleur guide des Baléares qui ait été écrit. Il rendit célèbre Palma et, au milieu des orangers et des amandiers, la chartreuse de Valldemosa qui résonne encore de la musique de Chopin.
Edition de Béatrice Didier. -
Ce roman (1833) est inspiré, moins par la vie que par la personne de george sand.
L'héroïne est une femme d'action, mais dévorée du démon de l'analyse, et dont le charme opère sur bien des hommes : le poète sténio (on songe à musset), l'ancien aventurier converti, trenmor, l'ermite magnus. lélia cherche la paix en devenant l'abbesse d'un couvent. sténio l'y retrouve et c'est le drame. george sand distinguait elle-même dans son livre une question psychologique, une question sociale (la femme dans la société), la poésie des personnages, le style qui traduit cette poésie.
Lélia, ajoutait-elle, signifie la déception, la souffrance, le coeur défiant et desséché, le désespoir. - sténio signifie l'espérance, la confiance dans l'avenir, l'amour. l'auteur apporte une philosophie, celle du désespoir lucide, au service d'un grand livre.
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Dans les années où éclosent, en Europe, les forces qui renverseront l'Ancien Régime, à Venise, une jeune femme, Consuelo, fille d'une pauvre chanteuse bohémienne, apporte au théâtre, avec sa voix exceptionnelle, son génie.
Roman historique, roman d'amour, roman musical, composé sans plan, au fil de la plume, chaque mois, pour paraître en feuilleton, en 1842, dans la Revue indépendante que George Sand venait de fonder avec le socialiste Pierre Leroux et Louis Viardot, Consuelo est aussi l'oeuvre où l'auteur exprime le plus librement, et fortement, sa conception de l'histoire.
Ce « roman de formation » incarne le désir de connaissance des femmes.
Ici est mise en voix la nouvelle vénitienne qui fut la matrice du roman et de sa suite, La comtesse de Rudolstadt.
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À soixante-huit ans, George Sand invente, pour amuser et instruire ses petites-filles, une dizaine de contes merveilleux. Au dire de la grand-mère, la nature est un monde peuplé d'esprits, dans lequel, secrètement, les montagnes s'animent (Le Géant Yéous), les nuages chantent (Le Nuage rose), les grenouilles et les fleurs conversent (La Reine Coax, Ce que disent les fleurs)... Même les statues et les tableaux, dans Le Château de Pictordu, prennent vie. Autant de faits extraordinaires dont seuls les enfants, véritables héros de ces contes d'apprentissage, peuvent être témoins...
Dernier ouvrage publié du vivant de George Sand, les Contes d'une grand-mère (1873-1876) manifestent la vitalité sans faille de cet écrivain. Par-delà l'enseignement transmis aux enfants, c'est sa philosophie qu'elle dévoile à la veille de sa mort : voir, entendre, comprendre, aussi loin que possible.
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Si la musique peut changer une vie, peut-elle changer un siècle ? Née pauvre en plein coeur du XVIII? siècle et bientôt orpheline, Consuelo connaît de bien tristes débuts. Vite remarquée par le célèbre maestro Porpora pour la clarté de sa voix, elle devient cantatrice à Venise. Amour, gloire et trahison vont rythmer une vie d'aventures de l'Italie à l'Autriche, en passant par les châteaux envoûtants de Bohême et leurs paysages romantiques. Entre l'ancien amant Anzoleto, Joseph Haydn, l'ami fidèle, la rivale Corilla ou le ténébreux comte de Rudolstadt, Consuelo incarne l'artiste aux prises avec les tourments de son âme. Comment braver le destin et gravir l'échelle sociale ?Voici le roman d'apprentissage d'une femme qui se lève contre sa condition et celle de tout un peuple, dans un siècle où grondent déjà les idées de la révolution. Écrit en feuilleton, Consuelo (1842-1843) rencontre un tel succès que George Sand lui donne une suite, La Comtesse de Rudolstadt (1843-1844). Ils forment à eux deux le prodigieux roman de l'émancipation et de la liberté.Édition en deux volumes.
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«La vérité de George Sand, elle est dans sa correspondance», disait André Fermigier. Parmi les quelque vingt mille lettres de celle qui apparaît comme un de nos plus grands épistoliers, on en a retenu quatre cent trente-quatre qui racontent plus de cinquante ans d'une vie, de la jeune femme à la grand-mère, en une autobiographie sincère et spontanée, où Sand donne à lire le livre mystérieux de sa vie intime. Une vie en lettres, une vie qui s'écrit tout en se vivant, l'amour et la vie d'une femme dévorée par «l'amour du vrai et du bien», qui n'a cessé de «vivre en avant» et d'être «du parti des victimes contre les bourreaux», qui a remplacé le je pense, donc je suis par j'aime, donc je suis, mais aussi la vie d'une travailleuse acharnée, qui nous donne dans ces pages une magnifique leçon de bonté et de courage.
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J'aime mes amis avec tendresse, avec engouement, avec aveuglement
George Sand
- Le passeur
- 4 March 2021
- 9782368908273
Pour la première fois réunie en un seul volume, la correspondance de George Sand aux femmes qui lui furent proches, une façon de pénétrer plus avant dans les secrets de l'âme et du coeur de cette fabuleuse épistolière.
George Sand est sans conteste l'une des plus grandes épistolières françaises : sa correspondance comprend plus de 20 000 lettres.
Ce volume offre une vue générale sur l'ensemble des femmes avec lesquelles George Sand a établi des relations épistolaires. Seront présentes ses trois destinatrices les plus célèbres : Marie d'Agoult, Pauline Garcia-Viardot et la comédienne Marie Dorval. Mais l'accent est mis aussi sur les femmes de son entourage familial, sa mère, sa grand-mère, sa fille, ses nièces, sa belle-fille ; sur ses amies, même si elles n'ont pas la notoriété d'une Marie Dorval, compagnes de couvent comme Émilie De Wismes ou les soeurs Bazoin, amies d'enfance comme Laure Decerfz, rencontres de voyages comme Zoé Leroy.
Ces lettres, adressées par une femme à des femmes, nous permet de pénétrer plus avant encore dans les secrets de l'âme et du coeur de celle qui a toute sa vie assumée en tant que chef de famille et a revendiqué le statut de camarade Sand . -
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Consuelo : la comtesse de Rudolstadt t.2
George Sand
- Folio
- Folio Classique
- 14 October 2004
- 9782070301966
Si la musique peut changer une vie, peut-elle changer un siècle ? Née pauvre en plein coeur du XVIII? siècle et bientôt orpheline, Consuelo connaît de bien tristes débuts. Vite remarquée par le célèbre maestro Porpora pour la clarté de sa voix, elle devient cantatrice à Venise. Amour, gloire et trahison vont rythmer une vie d'aventures de l'Italie à l'Autriche, en passant par les châteaux envoûtants de Bohême et leurs paysages romantiques. Entre l'ancien amant Anzoleto, Joseph Haydn, l'ami fidèle, la rivale Corilla ou le ténébreux comte de Rudolstadt, Consuelo incarne l'artiste aux prises avec les tourments de son âme. Comment braver le destin et gravir l'échelle sociale ?Voici le roman d'apprentissage d'une femme qui se lève contre sa condition et celle de tout un peuple, dans un siècle où grondent déjà les idées de la révolution. Écrit en feuilleton, Consuelo (1842-1843) rencontre un tel succès que George Sand lui donne une suite, La Comtesse de Rudolstadt (1843-1844). Ils forment à eux deux le prodigieux roman de l'émancipation et de la liberté.Édition en deux volumes.
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George Sand Le Meunier d'Angibault George Sand a tout fait dans sa longue existence : travailler d'arrache-pied, voyager, aimer, enfanter. Elle milita aussi avec fougue pour un monde meilleur. Les personnages de ce roman, paru en feuilleton dans un journal socialiste, veulent vivre et aimer sans considération d'argent ni de classe sociale. Cela aurait pu être un roman à thèse, c'est une merveilleuse histoire d'amour. Le meunier épousera la riche fermière et la comtesse, son étudiant pauvre. En toile de fond, le Berry, bien sûr, comme dans toute l'oeuvre de George Sand, avec ses paysans enrichis, ses aristocrates débauchés et ses bals champêtres. Tout au long de sa vie, George Sand a rêvé de fraternité et d'amour. Elle voulut, par son oeuvre, incarner ce rêve, le rendre possible... Voilà pourquoi ses romans sont si émouvants et si beaux. Edition établie, commentée et annotée par Béatrice Didier.