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George Sand
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Quand j'ai commencé, par la Mare au Diable, une série de romans champêtres, que je me proposais de réunir sous le titre de Veillées du Chanvreur, je n'ai eu aucun système, aucune prétention révolutionnaire en littérature.
Personne ne fait une révolution à soi tout seul, et il en est, surtout dans les arts, que l'humanité accomplit sans trop savoir comment, parce que c'est tout le monde qui s'en charge. Mais ceci n'est pas applicable au roman de moeurs rustiques : il a existé de tout temps et sous toutes les formes, tantôt pompeuses, tantôt maniérées, tantôt naïves. Je l'ai dit, et dois le répéter ici, le rêve de la vie champêtre a été de tout temps l'idéal des villes et même celui des cours.
Je n'ai rien fait de neuf en suivant la pente qui ramène l'homme civilisé aux charmes de la vie primitive. Je n'ai voulu ni faire une nouvelle langue, ni me chercher une nouvelle manière.
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«À Paris, Mme Dudevant est morte. Mais G. Sand est connu pour un vigoureux gaillard», écrit à propos d'Indiana, son premier roman, celle qui deviendra la bonne dame de Nohant mais n'est pour lors qu'une jeune femme vivant courageusement sa solitude après un mariage raté et quelques aventures aussi passionnées que décevantes. Indiana a fait George Sand et c'est à travers l'écriture que celle-ci a conquis sa liberté, sa dignité de femme, son identité même. «La cause que je défendais, dira-t-elle plus tard, est celle de la moitié du genre humain, celle du genre humain tout entier : car le malheur de la femme entraîne celui du maître.» Et : «J'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, mais profond et légitime, de l'injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et dans la société.»
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" pauline était vêtue de brun avec une petite collerette d'un blanc scrupuleux et d'une égalité de plis vraiment monastique.
Ses beaux cheveux châtains étaient lissés sur ses tempes avec un soin affecté ; elle se livrait à un ouvrage classique, ennuyeux, odieux à toute organisation pensante : elle faisait de très petits points réguliers avec une aiguille imperceptible sur un morceau de batiste dont elle comptait la trame fil à fil. la vie de la grande moitié des femmes se consume, en france, à cette solennelle occupation.
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Alors que M. Flochardet ramène de pension sa fille unique de huit ans, Diane, un accident sans gravité les contraint à passer une nuit au château de Pictordu, abandonné et en partie en ruines. Ce lieu a la réputation d'être hanté : est-il vraiment gardé par la mystérieuse «Dame au voile», dont Diane croit avoir entendu l'invitation à entrer après l'accident?
Un conte enchanteur, un merveilleux portrait d'enfant par l'auteur de La petite Fadette.
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Dans le village, tout le monde l'appelait la petite Fadette parce qu'elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Dans les environs, la famille Barbeau était une famille de paysans respectés dans les environs. La mère avait eu des "bessons", c'est-à-dire des jumeaux : Landry et Sylvinet. Landry tomba amoureux de Fadette provoquant la jalousie de son frère.
La Petite Fadette évoque notamment les nombreuses légendes entourant l'incroyable amour unissant les jumeaux. Après La mare au diable, et François le Champi, La Petite Fadette est le troisième roman rustique de George Sand. Très attentive à la vie des paysans du Berry, elle décrit le folklore, et fait l'apologie de la société champêtre.
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1839. «Le roi des romanciers modernes, c'est une femme», déclare Jules Janin, prince des critiques. Certes, il s'agit pour lui d'ôter sa couronne à Balzac, dont il n'a pas aimé Illusions perdues. Mais son admiration pour George Sand (car c'est elle, «le roi») est sincère, et partagée : par Balzac lui-même, puis par Flaubert, qui comparera son amie à un grand fleuve d'Amérique : «Énormité et Douceur.» Voilà ce que fut la romancière pour ses contemporains. On est loin de la considération réticente dont se contentera longtemps la postérité, avant que le vent ne tourne de nouveau, en faveur cette fois de l'oeuvre, soutenue par une personnalité qui rayonna sur plusieurs scènes littéraire, politique, sociale. Sand a publié plus de soixante-dix romans. Les quinze que voici ont été choisis pour leurs qualités propres et parce qu'ils illustrent ses différentes manières. Indiana, immense succès, est le premier qu'elle signe de son nom de plume. Le roman-poème de Lélia - révolte métaphysique et sexualité féminine en 1833 - fait scandale. Mauprat échappe aux qualificatifs ou les mérite tous : roman historique, familial, d'amour, d'aventures, noir, humanitaire, social... Pauline est un «roman de l'artiste», veine à laquelle appartient aussi, le diptyque constitué de Lucrezia Floriani et du Château des Désertes. Isidora surprend par sa modernité, forme et fond. Le triptyque champêtre, La Mare au Diable, François le Champi, La Petite Fadette, fait de Sand une pionnière de l'ethnographie et de l'ethnolinguistique, et de l'ethnomusicologie si l'on y ajoute Les Maîtres sonneurs. Dans Elle et lui passe l'ombre de Musset. (Pour celle de Chopin, voyez Lucrezia.) La Ville noire est un roman «industriel» à la fois réaliste et utopiste. Juste avant Voyage au centre de la Terre, Laura, voyage dans le cristal débusque le fantastique au coeur de la science. Nanon enfin récrit l'histoire de la Révolution en donnant la parole à une paysanne. «Je fais des romans, parce que c'est une manière de vivre hors de moi», dit Sand, prompte à se glisser «dans la peau de [s]es bonshommes», comme elle appelle ses personnages. L'essentiel pour elle est dans le mouvement vers l'autre, quête inquiète et patiente ; ce qu'avait bien senti Janin, qui voyait en elle l'«un de ces grands esprits plein d'inquiétudes qui cherchent leur voie». Quadriller le monde social est nécessaire, non suffisant. Si le roman est un plaidoyer (pour les femmes, contre les lois du mariage, pour la justice...), le bon roman exige que soient mêlés «le réel et le poétique». Ainsi naît le romanesque, principe de liberté : c'est l'artiste qui crée le réel, «son réel à lui». Le roman chez Sand a un effet sur «l'emploi de la vie». De lumineuses figures de femmes y mènent un combat pour l'idéal. Vaste dessein. Flaubert (comme toujours) avait raison : énormité et douceur.
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C'est à Venise que j'ai rêvé et écrit ce roman.
J'habitais une petite maison basse, le long d'une étroite rue d'eau verte, et pourtant limpide, tout à côté du petit pont dei Barcaroli. Je ne voyais, je ne connaissais, je ne voulais voir et connaître quasi personne. J'écrivais beaucoup, j'avais de longs et paisibles loisirs, je venais d'écrire Jacques dans cette même petite maison. J'en étais attristée. J'avais dessein de fixer ma vie alternativement en France et à Venise.
Si mes enfants eussent été en âge de me suivre à Venise, je crois que j'y eusse fait un établissement définitif, car, nulle part, je n'avais trouvé une vie aussi calme, aussi studieuse, aussi complètement ignorée. Et cependant, après six mois de cette vie, je commençais à ressentir une sorte de nostalgie dont je ne voulais pas convenir avec moi-même. Cette nostalgie se traduisit pour moi par le roman d'André.
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1839. «Le roi des romanciers modernes, c'est une femme», déclare Jules Janin, prince des critiques. Certes, il s'agit pour lui d'ôter sa couronne à Balzac, dont il n'a pas aimé Illusions perdues. Mais son admiration pour George Sand (car c'est elle, «le roi») est sincère, et partagée : par Balzac lui-même, puis par Flaubert, qui comparera son amie à un grand fleuve d'Amérique : «Énormité et Douceur.» Voilà ce que fut la romancière pour ses contemporains. On est loin de la considération réticente dont se contentera longtemps la postérité, avant que le vent ne tourne de nouveau, en faveur cette fois de l'oeuvre, soutenue par une personnalité qui rayonna sur plusieurs scènes littéraire, politique, sociale. Sand a publié plus de soixante-dix romans. Les quinze que voici ont été choisis pour leurs qualités propres et parce qu'ils illustrent ses différentes manières. Indiana, immense succès, est le premier qu'elle signe de son nom de plume. Le roman-poème de Lélia - révolte métaphysique et sexualité féminine en 1833 - fait scandale. Mauprat échappe aux qualificatifs ou les mérite tous : roman historique, familial, d'amour, d'aventures, noir, humanitaire, social... Pauline est un «roman de l'artiste», veine à laquelle appartient aussi, le diptyque constitué de Lucrezia Floriani et du Château des Désertes. Isidora surprend par sa modernité, forme et fond. Le triptyque champêtre, La Mare au Diable, François le Champi, La Petite Fadette, fait de Sand une pionnière de l'ethnographie et de l'ethnolinguistique, et de l'ethnomusicologie si l'on y ajoute Les Maîtres sonneurs. Dans Elle et lui passe l'ombre de Musset. (Pour celle de Chopin, voyez Lucrezia.) La Ville noire est un roman «industriel» à la fois réaliste et utopiste. Juste avant Voyage au centre de la Terre, Laura, voyage dans le cristal débusque le fantastique au coeur de la science. Nanon enfin récrit l'histoire de la Révolution en donnant la parole à une paysanne. «Je fais des romans, parce que c'est une manière de vivre hors de moi», dit Sand, prompte à se glisser «dans la peau de [s]es bonshommes», comme elle appelle ses personnages. L'essentiel pour elle est dans le mouvement vers l'autre, quête inquiète et patiente ; ce qu'avait bien senti Janin, qui voyait en elle l'«un de ces grands esprits plein d'inquiétudes qui cherchent leur voie». Quadriller le monde social est nécessaire, non suffisant. Si le roman est un plaidoyer (pour les femmes, contre les lois du mariage, pour la justice...), le bon roman exige que soient mêlés «le réel et le poétique». Ainsi naît le romanesque, principe de liberté : c'est l'artiste qui crée le réel, «son réel à lui». Le roman chez Sand a un effet sur «l'emploi de la vie». De lumineuses figures de femmes y mènent un combat pour l'idéal. Vaste dessein. Flaubert (comme toujours) avait raison : énormité et douceur.
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Elle n'avait que quatre ans quand elle partit pour la première fois. En 1808, la petite Aurore Dupin accompagne sa mère en Espagne pour y rejoindre son père, aide de camp du maréchal Murat. Des années plus tard, en 1829, elle rédige un court texte pour évoquer ce souvenir d'enfance. S'il est littérairement très anecdotique, le récit est passionnant car il jette déjà les bases de ce que sera le récit de voyage à la George Sand : moins une tentative touristique de décrire le pays traversé - encore que quand elle se livre à l'exercice elle y excelle - qu'un prétexte à parler d'elle, à mettre en scène son autobiographie, à jeter au fil du récit incises et digressions. S'ils n'ont pas été cantonnés à sa chambre, les voyages de Sand ont toujours tourné autour d'elle. C'est ce qui en fait aujourd'hui l'irremplaçable singularité.Ce premier volume contient Voyage en Espagne, Voyage chez Monsieur Blaise, Voyages en Auvergne, Lettres d'un voyageur et Un hiver à Majorque.
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Au seuil de sa vie, Bernard de Mauprat raconte l'amour qu'il a éprouvé pour sa cousine Edmée, la seule femme de sa vie, l'amour que celle-ci lui a donné et les épreuves qu'elle lui a fait subir avant de l'accepter pour époux. Mauprat est un roman d'éducation puisque le jeune Bernard, séquestré par ses oncles, ne sait même pas lire.
George Sand profite de ce personnage exemplaire pour nous faire découvrir les multiples facettes de la parole humaine... Du récit au plaidoyer, de la promesse à l'aveu, tous les types de discours, toutes les façons de communiquer figurent dans Mauprat. Dans ce roman - plus une fable philosophique qu'un roman historique - situé à la fin du XVIIIe siècle dans le Berry, le récit nous emmène, à travers un détour par la guerre de libération des États-Unis, au seuil d'une modernité moins injuste. Mauprat est un roman optimiste et profondément rousseauiste.
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Coffret de deux volumes vendus ensemble
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Impression en « gros caractères ». Extrait : - Qui es-tu, mon enfant ? dit-elle au petit garçon, qui la regardait d'un air de confiance, mais qui ne parut pas comprendre sa question. Comment t'appelles-tu ? reprit Madeleine Blanchet en le faisant asseoir à côté d'elle et en s'agenouillant pour laver. - François, répondit l'enfant. - François qui ? - Qui ? dit l'enfant d'un air simple. - A qui es-tu fils ? - Je ne sais pas, allez !
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Gabriel, élevée en garçon pour une sombre affaire d'héritage, ne se doute pas que son vrai nom est... Gabrielle. « Il » va donc goûter tous les délices d'une éducation « libre » jusqu'au jour où, tombant amoureux de son cousin, il/elle fait rapidement connaissance avec les interdits et les tourments de son sexe réel. Sur cette trame, George Sand élabore une analyse tout en finesse des sortilèges de l'ambiguïté sexuelle.
Gabriel est tout autant un texte sur l'ambivalence amoureuse qu'un manifeste explicite qui fourmille d'indignation, d'impertinence, d'ironie et où sont impitoyablement passées au crible les différences d'éducation et de vie entre les garçons et les filles, entre les hommes et les femmes.
George Sand tenait beaucoup à cette oeuvre que, malgré ses efforts, elle ne put faire représenter et que Balzac enthousiasmé n'hésitait pas à comparer à une pièce de Shakespeare. On y sent aussi le poids de son expérience personnelle. Voire une pointe de tristesse.
Janis M. Glasgow (1934 -2001), spécialiste reconnue de George Sand, a été professeure émérite de français de la San Diego State University. Elle a enseigné à Paris VIII, dans les universités de Nice et de Nantes, dans le cadre d'échanges. Un prix a été créé en son honneur en 2001, le Janis Glasgow Memorial pour récompenser la meilleure thèse de doctorat ayant pour sujet George Sand.
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Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont publiées ici intégralement pour la première fois.
Plus de 260 correspondants - dont une cinquantaine de nouveaux - sont représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires...
On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort.
Edition établie par Thierry Bodin. -
Jeune peintre viveur, Laurent se rend compte qu'il est tombé amoureux de Thérèse, une talentueuse artiste dont il est l'ami. Elle résiste et refuse de compromettre leur amitié, mais finit par lui céder. Or, loin d'être une liaison tendre et apaisée, leurs amours sont passionnées et tourmentées ; les amants se déchirent, se réconcilient, se blessent et se retrouvent...
Publié après la mort d'Alfred de Musset, Elle et Lui retrace l'une des plus célèbres histoires d'amour du 19e siècle.
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Les Maîtres sonneurs, par George Sand Date de l'édition originale : 1853 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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George Sand relate l'hiver 1838-1839 qu'elle a passé à Majorque en compagnie de son amant Frédéric Chopin et de ses deux enfants.
Le couple doit partir : la santé de Fréderic Chopin exige une température clémente et George Sand recherche la solitude pour écrire. Ils seront émerveillés par l'île, ses aloès, ses monuments et les costumes, mais peu par les habitants.
Ce livre est une invitation au voyage, le meilleur guide des Baléares qui ait été écrit et qui rendit célèbre Palma et, au milieu des orangers et des amandiers de la Sierra Tramontana, la chartreuse de Valldemosa.
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La nature, George Sand la connaît bien : elle gère de main de maître les 250 hectares de son cher domaine de Nohant, jardine trois à quatre heures par jour avec une « passion d'abrutie », selon ses propres mots, herborise, dans le Berry, à Toulon, dans les Alpes, constitue avec son fils Maurice un herbier fantastique... Sa curiosité s'étend même aux oiseaux, aux papillons, aux fossiles. Qu'elle conteste certaines classifications de son temps, et la postérité lui donnera souvent raison.
Sa plus belle preuve d'amour pour la nature ? Une série de textes qu'elle écrit pour la protection des forêts, et notamment celle de Fontainebleau. Dans une tribune parue dans le journal Le Temps en 1872, elle pose le problème de la déforestation dans les termes actuels de l'écologie politique.
Si, en 1830, elle défendit la cause des femmes, en 1848, la République, son dernier combat, en 1872, sera en faveur de la nature. Écoféministe, George Sand le fut bien avant l'heure. C'est cet aspect de son oeuvre que Gilles Clément et Patrick Scheyder se proposent de faire découvrir dans ce recueil de ses textes les plus importants consacrés à la nature.
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Oeuvres autobiographiques t.1 ; histoire de ma vie (1800-1822)
George Sand
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 18 February 1970
- 9782070105137
«Il y a beaucoup à cueillir dans cette oeuvre trop longtemps négligée. Les pages de synthèse dans lesquelles George Sand brosse à grands traits le visage et les transformations de son siècle sont pleines d' aperçus profonds et dignes d'un historien. L'évocation des guerres de la Révolution et de l'Empire, la peinture de la vie des camps, où s'intercalent en contraste les croquis amusants des intrigues de la Cour et des salons, nous conduisent de Cologne à Marengo, du camp de Boulogne à Austerlitz, dans une odeur de poudre et un cliquetis de sabres qui restituent à merveille l'atmosphère de ces temps héroïques, où toute l'Europe vibrait du galop de nos armées. On voit à nu l'évolution d'une jeune âme, au moment où l'adolescence se pose tant de questions, oscillant entre la foi et le doute, cherchant désespérément et n'obtenant pas de réponse ; et peut-être ne trouvera-t-on nulle part de plus pénétrante description clinique du mal du siècle. Tout cela se mêle de tableaux délicieux, d'anecdotes charmantes, de portraits vivants et pittoresques, malicieux parfois, le tout dans un certain désordre dont on peut discuter s'il est l'effet ou la cause de l'art. Les pages sur Nohant, sur les romans entre quatre chaises, et les promenades à Chaillot, les chapitres sur la vie au couvent des Anglaises, le récit de la voiture perdue dans la brande, au chant des grenouilles : autant de morceaux qui ne s'oublient pas quand on les a lus une fois.» Georges Lubin.
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Ce roman (1833) est inspiré, moins par la vie que par la personne de george sand.
L'héroïne est une femme d'action, mais dévorée du démon de l'analyse, et dont le charme opère sur bien des hommes : le poète sténio (on songe à musset), l'ancien aventurier converti, trenmor, l'ermite magnus. lélia cherche la paix en devenant l'abbesse d'un couvent. sténio l'y retrouve et c'est le drame. george sand distinguait elle-même dans son livre une question psychologique, une question sociale (la femme dans la société), la poésie des personnages, le style qui traduit cette poésie.
Lélia, ajoutait-elle, signifie la déception, la souffrance, le coeur défiant et desséché, le désespoir. - sténio signifie l'espérance, la confiance dans l'avenir, l'amour. l'auteur apporte une philosophie, celle du désespoir lucide, au service d'un grand livre.
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Reprise de ce roman, considéré par son auteur comme son chef-d'oeuvre.
Récit d'aventure, hanté par la musique, qui raconte avec passion et fureur l'histoire d'une voix et d'un destin de femme, dans l'Europe cosmopolite du XVIIIe siècle.
Cette héroïne incarne aux yeux de la romancière toutes les espérances d'un siècle épris de liberté et avide de changement.
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Oeuvres autobiographiques - vol02 - histoire de ma vie (1822-1832) - lettres d'un voyageur - un hive
George Sand
- Gallimard
- 26 May 1971
- 9782070106448
«Il y a beaucoup à cueillir dans cette oeuvre trop longtemps négligée. Les pages de synthèse dans lesquelles George Sand brosse à grands traits le visage et les transformations de son siècle sont pleines d' aperçus profonds et dignes d'un historien. L'évocation des guerres de la Révolution et de l'Empire, la peinture de la vie des camps, où s'intercalent en contraste les croquis amusants des intrigues de la Cour et des salons, nous conduisent de Cologne à Marengo, du camp de Boulogne à Austerlitz, dans une odeur de poudre et un cliquetis de sabres qui restituent à merveille l'atmosphère de ces temps héroïques, où toute l'Europe vibrait du galop de nos armées. On voit à nu l'évolution d'une jeune âme, au moment où l'adolescence se pose tant de questions, oscillant entre la foi et le doute, cherchant désespérément et n'obtenant pas de réponse ; et peut-être ne trouvera-t-on nulle part de plus pénétrante description clinique du mal du siècle. Tout cela se mêle de tableaux délicieux, d'anecdotes charmantes, de portraits vivants et pittoresques, malicieux parfois, le tout dans un certain désordre dont on peut discuter s'il est l'effet ou la cause de l'art. Les pages sur Nohant, sur les romans entre quatre chaises, et les promenades à Chaillot, les chapitres sur la vie au couvent des Anglaises, le récit de la voiture perdue dans la brande, au chant des grenouilles : autant de morceaux qui ne s'oublient pas quand on les a lus une fois.» Georges Lubin.
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Cette oeuvre fait partie de la série TREDITION CLASSICS. La maison d'édition tredition, basée à Hambourg, a publié dans la série TREDITION CLASSICS des ouvrages anciens de plus de deux millénaires. Ils étaient pour la plupart épuisés ou unique-ment disponible chez les bouquinistes. La série est destinée à préserver la littérature et à promouvoir la culture. Avec sa série TREDITION CLASSICS, tredition à comme but de mettre à disposition des milliers de classiques de la littérature mondiale dans différentes langues et de les diffuser dans le monde entier.