Cet ouvrage issu de l'exposition d'été au musée du Faouët à pour ambition de contribuer de façon originale et inédite aux commémorations du centenaire de 1914 en privilégiant une approche à la fois régionale et picturale. La Première Guerre mondiale sera vue à travers les oeuvres de peintres actifs en Bretagne au cours du XXe siècle et, parfois aussi, de leurs écrits. L'approche sera à la fois thématique et chronologique, depuis les prémices (la montée vers la guerre, l'entrée en guerre, la mobilisation générale et la conscription), jusqu'à la fin du conflit et les commémorations de l'entre-deux-guerres. Parmi les artistes figurent Mathurin Méheut, Jean-Julien Lemordant, Camille Godet, Jean Frélaut et bien d'autres, français ou étrangers
« Il est peu d'existence plus discrète, plus secrète dans la simplicité que celle de cet artiste et d'oeuvre plus éclatante de couleurs, de soleil et de jeunesse » a écrit le célèbre critique André Parinaud. Artiste pluridisciplinaire (dessinateur, illustrateur, affichiste, sculpteur, créateur de vitraux et de faïences...), Robert Micheau-Vernez (1907-1989) est avant tout un peintre, comme l'ont montré les expositions qui lui ont été récemment consacrées par les musées du Faouët (Morbihan), de Grasse (Alpes-Maritimes) et de Galway (Irlande).
Depuis le cadre enchanteur du manoir de Squividan (Clohars-Fouesnant), Madeleine Fié-Fieux (1897-1995) et son maître en peinture Émile Simon (1890-1976), ancien directeur de l'École des beaux-arts de Nantes, parcoururent le Finistère pendant trente ans, fixant sur leurs toiles les mille aspects colorés des paysages et de leurs habitants.
Aujourd'hui tombé dans l'oubli, Henry Déziré a pourtant, de son vivant, attiré l'attention d'éminents critiques et de grands collectionneurs et été remarqué par l'un des plus grands peintres allemands du XXe siècle, Franz Marc. De plus, il s'est vu honoré par des achats de l'État, pas moins d'une vingtaine de fois en un demi-siècle. Cet artiste entretient un lien particulier avec Le Faouët, où il a séjourné à plusieurs reprises entre 1918 et 1921, restant par la suite en relation avec deux familiers des lieux, les peintres Germain David-Nillet et Marius Borgeaud. Aussi, conservant cinq peintures de sa main, le musée du Faouët a-t-il tenu, à l'occasion du cinquantenaire de la mort d'Henry Déziré, à rendre hommage à cet artiste dont la production très diversifiée a, malgré un classicisme certain, connu de sensibles évolutions.
Au cours des XIXe et XXe siècles, la Bretagne a connu un formidable engouement auprès des peintres. En raison notamment de l'exceptionnelle richesse des costumes locaux, ils sont nombreux à avoir été séduits par les pardons, ces grandes fêtes aux aspects à la fois religieux et profanes. Indépendamment de cela, ils ont aimé représenter les danses, les sonneurs, les luttes bretonnes, les mariages, les fêtes foraines, les cirques... Tous ces moments heureux de l'existence ont inspiré quantité d'oeuvres à des artistes célèbres ou moins connus.
C'est ce que révèle cette exposition qui réunit près de cent cinquante peintures, dessins et estampes provenant de nombreuses collections publiques et privées. Elle s'accompagne d'un beau livre qui analyse les oeuvres les plus remarquables en les resituant dans leur contexte de création et les traditions régionales.
Le musée du Faouët a 100 ans ! Ce titre sonne comme une boutade pour qui connaît la jeunesse de cet équipement culturel et sa récente promotion dans la grande famille des établissements disposant de l'appellation « Musée de France ». Et pourtant, il convenait de célébrer dignement en 2014 le centenaire de la création d'une collection municipale que d'emblée la presse unanime s'accorda, à l'époque, à qualifier de musée. Pour avoir l'idée de cette création, il fallut l'enthousiasme d'un jeune député-maire au profil atypique. Le maire peintre amateur gagna la confiance des artistes et, pour les convaincre de l'aider dans son projet, l'avocat qu'il était sut trouver les mots. Force est aujourd'hui de reconnaître qu'en choisissant le 14 juillet 1914 comme date d'inauguration de la collection Victor Robic fit preuve aussi d'un flair étonnant. Cet anniversaire symbolique nous fournit l'occasion de retracer en quelques pages l'histoire de la collection, de sa naissance à son développement depuis une trentaine d'années. Par-delà les changements de municipalité, le cap a toujours été gardé de façon constante. Victor Robic n'avait probablement pas prévu cela, mais reconnaissons-lui le mérite d'avoir été l'initiateur de ce qui s'est passé par la suite. Sans lui, rien n'aurait été possible.
L'artiste Micheau-Vernez (1907-1989).
Connu essentiellement pour ses faïences, le musée du Faouët en Morbihan fait découvrir que Micheau-Vernez était avant tout un peintre, l'un des plus grand coloristes de la seconde moitié du XXe siècle, touchant avec un égal bonheur aux dessins, illustrations, affiches, vitraux, décorations.
La partie centrale de l'ouvrage constitue un recensement de la flore du littoral méditerranéen français regroupé en quatre catégories : ptéridophytes, gymnospermes, monocotylédones et dicotylédones. Elle est précédée de synthèses consacrées à la végétation de cette région, au conservatoire botanique national de Porquerolles, à la politique environnementale du Var et de la Provence.
Le Paysan breton dans la peinture réunit un ensemble de plus de cent cinquante oeuvres représentatives de la vision d'artistes bretons et d'ailleurs sur le monde rural au cours des XIXe et XXe siècles. Une sélection de quatre-vingts reproductions, richement documentées, entre autres, par des spécialistes de l'histoire de l'art en Bretagne, vous fera découvrir le regard porté par des peintres, dessinateurs et lithographes sur le Paysan breton à travers de nombreux portraits, des scènes de vie quotidienne, rythmées par les travaux des champs et de la ferme, mais aussi les déplacements au marché ou encore les regroupements collectifs de fêtes et de pratique de la foi. L'accent sera également mis sur le paysan du Faouët, commune à dominante agricole, qui a attiré de nombreux artistes jusque dans les années 1930.
Grand blessé de la Première Guerre mondiale, Fernand Daucho a partagé son existence entre Paris, l'Île-de-France et la Bretagne, plus précisément Riec-sur-Belon, Pont-Aven et Port-Louis.
« Que faut-il pour réussir des études ? » : l'examen des facteurs d'abandon, d'échec et de réussite dans l'enseignement supérieur en Belgique, en France, en Suisse et au Québec.
Depuis son fort développement dans le dernier tiers du XXe siècle, l'enseignement supérieur est confronté à des taux d'échec et d'abandon élevés qui sont régulièrement dénoncés comme autant de gaspillages sociaux, humains et financiers. De surcroît, il lui est demandé d'élever le niveau de formation des jeunes tout en faisant preuve d'une plus grande justice sociale. Face à ces impératifs, les établissements sont incités à lutter contre l'échec et les étudiants contraints à réussir leurs études. Mais que signifie « réussir des études » ? Accéder à la formation et à l'établissement désirés, atteindre un certain niveau d'études, acquérir des compétences utiles sur le marché du travail ou seulement obtenir le diplôme ? Et quels facteurs sont associés à la réalisation d'un parcours réussi ?Le phénomène apparaît bien plus complexe qu'il n'en a l'air : il dépend à la fois des conditions d'accès et de sélection des établissements, des pratiques pédagogiques des enseignants et des caractéristiques des étudiants. Par ailleurs, certaines structures d'enseignement supérieur mettent en place des politiques et des dispositifs de détection et de prévention du décrochage et de d'abandon des études. Sont-ils efficaces et équitables ?
Réunissant les contributions de chercheurs en économie, en psychologie, en sciences de l'éducation et en sociologie, l'ouvrage tente de répondre à ce problème social en offrant une synthèse des travaux récents dans des contextes nationaux variés (Belgique, France, Québec, Suisse).
Critique d'art, illustrateur, décorateur, marchand de tableaux pour subsister et pouvoir se consacrer à sa peinture, il partagea son temps entre son atelier d'Hennebont et Paris. Son oeuvre puissante est tout entière consacrée à la Bretagne. Des expositions et sa participation régulière aux Salons jalonnent une carrière en devenir mais qui s'achève malheureusement pendant la guerre. Une palette colorée, une sensibilité très fine à la lumière, de larges aplats ou une facture très élaborée caractérisent la peinture de Jean-Bertrand Pégot-Ogier.Il séjourna à plusieurs reprises au Faouët, venant travailler sur le motif et, ému par l'état de délabrement de la chapelle Saint-Fiacre et de son jubé, il entreprit d'alerter les autorités par l'intermédiaire du Breton de Paris, auquel il collaborait.