È un mattino di novembre, nella sala conferenze del Balliol College di Oxford centinaia di persone assistono alla conferenza di un giovane economista italiano. Dopo qualche minuto di Power Point entrano - nel silenzio generale decine e decine di pecore. Bianche, lanose, ordinate, moderatamente belanti.
I miti sono quel che resta dopo la dimenticanza, la rovina, il tempo che passa. Per questo sono eterni, perché sono al fondo di noi. Paola Mastrocola ha trovato una misura miracolosa per raccontarci una volta ancora queste storie infinite: nelle sue pagine la ricchezza e la leggerezza s'incontrano per la gioia pura del lettore, parlando in fondo dell'amore e basta.
Tous les adolescents rêvent de leur vie future, de l'amour idéal qu'ils rencontreront et qui sera bien sûr absolument différent de celui de leurs parents.
Lidia, fille d'un ouvrier de la Fiat et d'une marchande de quatre saisons dans les années 1970 en Italie, est pleinement adolescente et incomprise de ses parents qui préfèrent acheter un appartement et, pour le payer, lui faire abandonner ses études. Elle aime lire et rêve d'être sculpteur.
Dans une encyclopédie, elle tombe par hasard sur le poème d'un troubadour, Bernart de Ventadorn, qui chante l'amour idéal, l'amour de loin. Elle cherche à comprendre ce que signifie cet amour, en parle avec ses amies aux idées révolutionnaires, mais personne ne la comprend. Seule fille de son âge à ne pas avoir d'amoureux, troublée par les moqueries de ses proches, elle part à la recherche de cet amour sur Pino, le cheval que son père laisse à l'écurie. Commence une véritable marche initiatique à travers l'Italie qui va durer dix ans, émaillée de rencontres merveilleuses.
À la façon de Chrétien de Troyes, Paola Mastrocola décrit, avec une sensibilité heureuse le rêve d'une jeune fille de notre temps et son accomplissement.