Le Silence du Walhalla : Famille, amis et journalistes sont réunis autour du grand compositeur Élias Zorn, le temps d'une soirée hommage. Entre règlements de compte et prises de conscience, les chaînes familiales se brisent peu à peu. du 4 au 11 octobre 2013 à la Comédie de Valence, CDN Drôme Ardèche. du 26 au 30 novembre 2013 au Théâtre national populaire de Villeurbane Ghost Hotel : Une femme seule dans un hôtel nous plonge dans le souvenir d'une nuit d'amour. Pièce jouée dans une mise en scène de Richard Bunuel, du 24 au 27 mai 2014 à la Comédie de Valence, dans le cadre du projet "Une chambre en ville".
Le Génie des bois : Juste avant le lever de rideau, au grand dam des spectateurs, l'acteur principal s'enfuit du théâtre, appelé par la forêt toute proche... La présidente de l'Amicale des abonnées et un attaché culturel se lancent à sa poursuite. Quelle puissance invoque donc celui qui se proclame "le génie des bois" ? Les Commensaux : Tous se retrouvent autour d'un grand repas, à la mémoire de celle qui s'en va. Repas d'adieu, de retrouvailles, repas de sacrifice. Face au vertige de l'absence et de l'informulable, "partager la table" est une tentative de célébration.
Une princesse, promise à un prince qu'elle n'aime pas, s'éprend d'un jeune homme mystérieux qui refuse du lui révéler son nom et son visage.
Elle décide de fuir avec lui. Elle découvre alors qu'il s'agit de l'ombre du prince qui, par amour pour elle, s'est détachée de son martre. Un tel amour pourra-t-il (sur)vivre au grand jour ?
Le rire et la lumière au bout de la nuit La nuit tombe dans la chambre de Virgile et de sa soeur : c'est le moment d'aller dormir.
Mais la petite fille a peur du noir et leur mère, malade, repose à l'autre bout du couloir. Virgile promet de la guérir en ramenant la lumière du jour. Pour tenir sa promesse, il traverse alors une nuit peuplée de créatures féeriques et inquiétantes : la reine Noctilia, qui recueille les larmes des enfants pour son élixir de beauté éternelle, Evariste, un scientifique véreux, Mister W, un chasseur de rêves et Yorick, un clown désespéré.
Incarné par des enfants, avec des enfants et pour les enfants, ce voyage au bout de la nuit est un hymne à l'imaginaire et à la vie.
La collection Chroniques muséales permet de partager les opinions et les pensées de compagnons qui ont marqué le MAC/VAL de leur passage.
Bribes d'une histoire de la pensée en acte au musée, ces textes témoignent des réjouissances produites par la présence et le regard différent de ces associés d'un moment. Dans ce second opus, Olivier Balazuc réfléchit le musée, cet espace public, avec ses oeuvres et ses gens, son atmosphère. Dans une première partie, il nous fait part, avec un raffinement proustien, de sa propre expérience émotionnelle, pour nous offrir ensuite une juste typologie de visiteurs face à l'art contemporain. Derrière cette description farceuse se dessine une réalité sans méchanceté, qui nous renvoie à nos propres postures.
Le musée est un espace de partage où le regard des autres nous interroge sur notre propre regard. Olivier Balazuc, homme de théâtre et d'écriture, raconte généreusement le musée à l'oeuvre.
" Tu tombes mal, soupira Henry Bold en ouvrant la porte ".
L'ogre arrogant avait les traits tirés, le teint gris et la cigarette en berne. A le voir aussi mal-en-point, Simon faillit lui demander s'il était malade. Des heures, des heures que je suis là-dessus, maugréa-t-il, oubliant instantanément la présence du jeune homme pour aller se verser une tasse de thé dans la cuisine. Il se laissa tomber une sur une chaise, l'oeil dans le vague. Soudain, son visage se crispa comme si un paquet de reptiles se livrait une lutte à mort au fond de ses intestins.
Rien, rien, marmonna-t-il pour lui-même. " Je peux vous être utile à quelque chose ? " Bold tourna son regard vers Simon, aussi stupéfait que si une soeur de charité lui avait proposé la botte ou que si le postier s'était mis à déclamer un extrait des Méditations métaphysiques au milieu de la cuisine. " Utile ? Are you taking the pics out of me ?, hurla-t-il en assénant un vigoureux coup de poing sur la table ".
Papa 1er et Maman 1ère veulent un enfant parfait. Ils élèvent donc Victor dans le meilleur des mondes possibles. Mais c'est connu, la perfection n'est pas de ce monde...