L'Afrique du Sud est sortie de l'apartheid.
La démocratisation a permis de rompre avec la pratique d'une politique de ségrégation institutionnalisée parmi les plus " abouties " et répressives au monde. Qu'en est-il, alors, de l'espace urbain ? Les villes reflètent et concentrent les sociétés. Plus qu'ailleurs, nous nous trouvons dans un espace englobant une multitude d'acteurs aux stratégies différentes, voire opposées. Envisager l'exclusion urbaine à Johannesburg, métropole sud-africaine de plus de quatre millions d'habitants, permet de comprendre les fonctionnements et dysfonctionnements de la société issue de l'apartheid, d'esquisser des perspectives d'évolution et de mesurer les premiers pas vers la liberté, en attendant ceux vers la maturité.
En ne quittant jamais des problématiques générales centrées sur les dynamiques, formes et significations de l'exclusion urbaine en Afrique du Sud et ailleurs, l'auteur procède à de multiples études de cas (camps de squatters et townships à Soweto, quartiers " mixtes " du centre-ville, nouveaux espaces résidentiels subventionnés par le gouvernement, anciens townships pour Blancs, quartiers résidentiels haut de gamme.
) qui montreront en quoi la société sud-africaine évolue et se complexifie. Le maintien et la fabrique de l'exclusion urbaine obéissent à de nouvelles lois. L'apartheid a toutefois conditionné une " culture de la ville " auprès d'une grande partie des résidents de la métropole. Trajectoires et stratégies résidentielles, références et aspirations en matière d'urbanité sont alors des éléments permettant de comprendre le façonnement d'une des dimensions de la " nouvelle Afrique du Sud ".
Avec, en filigrane, deux questions : en quoi l'Afrique du Sud était-elle une configuration exceptionnelle en matière d'urbanité ? En quoi peut-elle donner des informations pour des pays ou des villes connaissant elles-mêmes des situations d'exclusion ?
Un ouvrage novateur sur une ville méconnue, déconstruisant, dans la lignée d'auteurs comme Mike Davis, l'urbanité sud-africaine.
Dans cette pièce de théâtre, l'auteur se met en scène et explique à son public tout l'intérêt de la psychanalyse pour accéder à un mieux vivre. Pour atteindre cet objectif, l'homme doit travailler le rapport de la réalité avec l'inconscient ; il lui faut obligatoirement passer par l'analyse de la complexité de son psychisme et savoir faire la différence entre ce qu'il montre au monde, son « Être », et ce qui l'habite, son « Sujet ».
En s'appuyant sur les écrits des Pères de la psychanalyse, l'auteur démontre que ce niveau de compréhension, acquis grâce à la découverte du savoir « non su » de l'analyse et des nombreux écrits cliniques depuis Freud jusqu'à Lacan, permet à chacun d'évoluer plus harmonieusement sur le champs du social. Pour lui, la psychanalyse n'est pas dépassée. Elle nous a permis de découvrir une « Autre scène » qui était jusque-là invisible à tout un chacun. L'auteur n'hésite pas alors à utiliser la métaphore du langage musical, et tout particulièrement celui de J.S. Bach pour initier des parallèles.
Pour atteindre ces « Paysages Lointains », vous serez obligés de traverser un pont. Celui qui relie la réalité à une Autre scène, inconnue de la plupart d'entre nous et pourtant omniprésente, comme un contrepoint à notre existence.
Vous pourrez suivre tout au long de ce périple, le dialogue qu'entretiennent François et son Père spirituel Philippe. Ils évoquent leur évolution, au gré de leur parcours, grâce à l'analyse de « cet inconnu de nous-même », qu'ils étendent à la société contemporaine, revisitant aujourd'hui les impossibles à vivre de la démocratie aux Institutions, aux gilets jaunes en passant par les réseaux sociaux. Leur but avéré étant de tenter de vous donner un éclairage nouveau, différent, pour mieux appréhender les nombreuses obscurités de ce XXIe siècle.
Mais rassurez-vous grâce à une forme dynamique et une remise en contexte des grands auteurs et musiciens, vous serez à même de saisir la portée de leurs échanges.
« Savoir su » : Universitaire, scientifique, religieux, culturel..., et « savoir non su », celui de l'analyse, s'y croiseront, le tout ponctué d'intermèdes musicaux, toujours bienvenus. Le mieux sera alors de vous procurer, les CD correspondants.
Cette visite de l'autre côté du miroir, pourra peut-être vous paraître risquée, car lorsque vous en reviendrez, la réalité ne sera plus jamais telle que vous l'aviez connue auparavant !
Bonne pérégrination donc, à travers ces « Paysages Lointains ».
"Ce souffle puissant qui soulève ma "Faim du monde", est celui du grand large. Il trace au-delà de l'horizon de la mer, jusqu'à nos galaxies lointaines, pour s'approcher avec vigilance de ce "Grand Autre" du langage qui a façonné originairement cette image inconsciente de mon corps, en contrepoint à mon image corporelle !
Ce sera en tenant le gouvernail de mon nouveau voilier, au gré des vents les plus redoutables, que je pourrai alors me réapproprier ma propre apparence, dont le souvenir me reviendra, grâce au miroir, au regard du semblable à l'amour !
Alors nous pourrons revenir sur le rivage, fort de ce passage structural incontournable, pour construire peut-être avec l'autre, les premières pierres tant espérées de ce nouveau monde à venir, et ce sera notre » faim » finalement sublimée, qui nous permettra de le bâtir dans de meilleures conditions ! » Ph G.
Ce livre alterne, comme à l'accoutumée, vie de chaque jour et complexité des thèmes abordés par nos deux inséparables, Philippe et François, que vous avez déjà, ou que vous pourrez côtoyer dans « Paysages Lointains » lors de leur première rencontre à Paris. C'est Philippe qui cette fois-ci se rend chez François à Agde en Occitanie. Vous y découvrirez cette ville proche de la mer Méditerranéenne, mais aussi celle de Georges Brassens et de Paul Valéry, la ville de Sète, que ce dernier nomma « l'Ile singulière ».
La réalité ce sera la vie de ce couple Xavier et Elise De France dont seul le premier est analysé.
Xavier personnage principal du roman a l'avantage « d'avancer » au cours de cette année 2020 et de sa pandémie historique et ravageuse, sur deux scènes en même temps : la réalité de chaque jour et une Autre scène dont l'inconscient en est la référence exhaustive. Cette Autre scène inconnue de la plupart d'entre nous et pourtant omniprésente comme un contrepoint à notre existence.
Nous l'ignorons parce qu'elle n'est accessible que grâce à l «'analyse » et à la découverte du savoir « non su » qui s'oppose au sujet de la connaissance, celui épistémique qui nous caractérise.
Ce savoir « non su », il est vrai, affecte notre subjectivité, par la révélation qu'il nous propose de notre « vérité cachée ». Mais il nous permet en revanche, de mieux gérer l'imprévisible, paradigme aujourd'hui plus qu'hier de notre vie de chaque jour !
La musique, première passion de Xavier sera son exutoire fondamental à chaque fois que « la gorgone méduse » se profilera à l'horizon de ce monde en déperdition. Cet univers sonore lui permettra à partir d'oeuvres des grands Maîtres de l'Art musical, de se libérer de ses idées noires concomitantes de ce confinement obligé !
Il y a dans ce livre :
De la psychanalyse, car comme l'évoquait Jacques Lacan : « Parler d'amour on ne faisait que cela en psychanalyse ».
De la poésie : « Mais je finirai bien par te trouver et le monde entier s'éclairera à nouveau parce que nous nous aimons, parce qu'une chaîne d'illuminations passe par nous, parce qu'elle entraîne une multitude de couples qui comme nous sauront indéfiniment se faire un diamant de la nuit blanche ». André Breton « L'amour fou ».
Mais aussi de la musique, celle qui vient si souvent combler nos manques existentiels, et ce seront ; Chopin, Fauré, Stravinski, Berg.
En dernier ressort c'est peut-être la poésie qui l'emportera : « J'ai connu en l'absence de cet amour les vrais ciels vides, les flottaisons de tout ce que je me préparais à saisir sur la mer morte, le désert des fleurs...Il ne manquait qu'une grande vie de feu partant de moi pour donner du prix à ce qui existe ». André Breton « L'amour fou ».
Quoi qu'il advienne du couple à venir en ce XXIe siècle rien ne pourra jamais atténuer cette étincelle narcissique du « coup de foudre ». Mais pour que cette illusion « effet mère » construise dans le temps un véritable amour, il faudra que cet amour s'édifie de « sujet à sujet, » puisque l'amour, comme nous l'a révélé Lacan, est asexué , donc sûrement pas de « sujet à objet » !
Philippe GUILLAUME.
Depuis 10 ans, l'Afrique du Sud sort progressivement du système d'apartheid : si les ruptures avec l'ancien régime sont nettes, la gestion d'un héritage structurel lourd rend cette transition à la fois difficile et ambivalente.
Difficile car les attentes de la population contrastent avec la complexité des enjeux à traiter. Ambivalente car cette transition est faite d'innovations et de continuités. C'est cette trajectoire que les contributions réunies ici tentent d'éclairer. Les analyses proposées partagent un regard critique sans complaisance ni mépris sur les transformations à l'oeuvre. Le croisement des disciplines et le traitement de l'Afrique du Sud comme un pays ordinaire normalisé, sorti des paradigmes du " miracle " ou de l'" exception ", donnent l'occasion d'aborder des thèmes essentiels à la compréhension de la société post-apartheid : réforme agraire, politique d'immigration, réformes éducatives, sida.
Cet ouvrage est également l'occasion de marquer les 10 ans d'existence du pôle recherche de l'Institut Français d'Afrique du Sud (IFAS) et de souligner sa contribution majeure à la construction des savoirs francophones sur l'Afrique australe.
Ces onze nouvelles sont toutes différentes quant à leurs histoires et à la musique auxquelles elles sont intimement liées. Elles ont néanmoins un fil conducteur, surprendre le lecteur en l'entraînant au-delà de cette réalité souvent trompeuse. Croyant s'installer dans la normalité il pourra soudain être amené à vivre une histoire extraordinaire. Vous visiterez également les confins de vos ambivalences dans ce chiasme de l'amour à la haine et de la haine à l'amour. Vous y découvrirez aussi la joie d'une existence à deux où apparaîtra à l'horizon de cet impossible à vivre, l'espoir d'un bonheur enfin réalisable ! Même la dernière nouvelle qui décrira une finalité de ce monde se terminera par une métaphore optimiste, laissant présager après l'ultime destruction de notre humanité, une possible renaissance où « la bête féroce » qui nous a habité depuis notre origine terrestre aura enfin été anéantie.
Comme d'autres établis - démarche amorcée à la suite de mai 1968 et visant à faire entrer des militants maoïstes dans les usines - Fabienne Lauret se fait embaucher aux usines Renault-Flins, dans les Yvelines, le 3 mai 1972.Ce qui devait être une enquête sur les conditions de travail et la proposition d'outils de lutte aux ouvriers deviendra très vite la trajectoire d'une vie. Elle passera ainsi plus de trente-six ans dans les ateliers de couture et au comité d'entreprise de l'usine.Dans cette BD coscénarisée par Philippe Guillaume, Fabienne Lauret retrace une vie de luttes syndicales et féministes, de l'obtention du samedi comme jour de congé à la modernisation des outils de production. Véritable journal d'usine des années 1970 à 1990, ce témoignage raconte la condition ouvrière et les discriminations sexistes qui la révoltaient, sans oublier le racisme omniprésent envers les nombreux immigrés qui occupaient les postes les plus pénibles.Un témoignage tout à la fois personnel, intime, sociologique et historique, à l'heure de la fermeture du site de Flins...Préface de l'historienne Ludivine Bantigny.
1940, les Nazis veulent s'emparer de la réserve d'or de la Belgique. Le roi Léopold III la confie alors à la France, qui l'envoie à Dakar... Où les Allemands la chargent dans un train qui traverse l'Afrique, direction Berlin. Un Royal Marine, un ex-officier français, un mécano alcoolique et un indépendantiste ivoirien engagent alors une course poursuite pour récupérer l'Or des Belges.
D'un authentique fait de guerre, Pierre Boisserie et Philippe Guillaume ont tiré une BD d'aventure historique où se conjuguent drame et humour, mis en lumière par un Stéphane Brangier au sommet de sa forme !
On dit que l'argent n'a pas d'odeur. Même si certains ont du flair...
Février 1945, un autobus franchit les grilles du camp d'extermination de Flossenburg, en Haute-Bavière. À son bord, Hjalmar Schacht, 68 ans, ancien grand argentier du chancelier Adolf Hitler qu'il a porté au pouvoir. Comment cet homme, président à vie de la Reichsbank, qui par trois fois a sauvé l'Allemagne de la faillite, s'est-il retrouvé aux portes de la mort ? Était-il seulement un génie de la finance ou, comme ceux de son camp, un monstre froid, opportuniste et sans scrupule ? En deux volumes, Le Banquier du Reich raconte l'histoire de Hjalmar Schacht, de ses premiers coups d'éclat lors de la Grande Guerre à sa collaboration puis son opposition au nazisme, son procès par les Alliés et sa participation à la relance de pays émergents pendant la guerre froide. Un destin hors norme pour un personnage aussi brillant qu'ambigu et énigmatique, et qui reste, malgré ses parts d'ombre, l'un des plus grands économistes de tous les temps.
L'argent n'a pas d'odeur, mais on peut avoir du flair...
En devenant le Président de la Reichsbank, Hjalmar Schacht s'est fait de nombreux ennemis au sein du IIIe Reich. Le 20 janvier 1939, Hitler le démet de ses fonctions sous les conseils de Göring qui, depuis longtemps, veut sa peau. C'est le point de départ de sa longue descente aux enfers.
De son passage en camps de concentration aux prisons alliées en passant par son procès... Découvrez la suite et la fin du parcours hors norme d'un personnage brillant, ambigu, énigmatique qui, à la fin de sa vie, participait à la relance économique de pays émergents. Voici le destin d'un homme qui, malgré ses parts d'ombre, reste l'un des plus grands économistes de tous les temps.
Laissez-vous tenter... Évadez-vous, dépensez-vous, contemplez la nature. Loin des remontées mécaniques, le ski sauvage ou ski de randonnée s'avère une des plus belles manières de découvrir la montagne en hiver. Trois spécialistes expérimentés ont conçu ce guide pour celles et ceux qui veulent se lancer sans expérience ou gagner en autonomie. Cette approche pédagogique répond aux questions clefs : comment s'équiper, choisir et préparer sa sortie, s'orienter, maîtriser les techniques de montée et de descente, évaluer et gérer les risques, organiser un secours... L'ouvrage propose également des ouvertures culturelles et historiques pour découvrir un art de vivre, la montagne qui ne se réduit pas à sa dimension sportive.
À vos peaux de phoques !
On dit que l'argent n'a pas d'odeur...Février 1945, un autobus franchit les grilles du camp d'extermination de Flossenburg, en Haute-Bavière. À son bord, Hjalmar Schacht, 68 ans, ancien grand argentier du chancelier Adolf Hitler qu'il a porté au pouvoir. Comment cet homme, président à vie de la Reichsbank, qui par trois fois a sauvé l'Allemagne de la faillite, s'est-il retrouvé aux portes de la mort ? Était-il seulement un génie de la finance ou, comme ceux de son camp, un monstre froid, opportuniste et sans scrupule ? En deux volumes,Le Banquier du Reichraconte l'histoire de Hjalmar Schacht, un personnage aussi brillant qu'ambigu et énigmatique, et qui reste, malgré ses parts d'ombre, l'un des plus grands économistes de tous les temps.
Avec le tome 1 de leur nouvelle série La Banque, Pierre Boisserie et Philippe Guillaume, accompagnés de Julien Maffre, nous entraînent dans une grande saga familiale au coeur du monde de la finance.
Londres, 1815. Charlotte et Christian de Saint-Hubert, enfants d'aristocrates français ayant fui la Révolution, survivent dans la capitale. Alors que Charlotte joue les courtisanes, Christian travaille pour les Rothschild. Lorsqu'ils découvrent que le banquier reçoit des informations sur la bataille de Waterloo dont il va se servir pour faire un coup de Bourse, ils tuent un riche client de Charlotte et investissent son argent. Mais cela tourne mal : Christian est arrêté et Charlotte doit fuir.
La suite de la saga de la famille Saint-Hubert dans le monde de la finance au lendemain du Second Empire. Une grande fresque passionnante qui permet de mieux comprendre notre société moderne et le rôle des banques à la veille de la Première Guerre mondiale.
Tome 3 de cette grande saga familiale, la nouvelle série de Pierre Boisserie et Philippe Guillaume.
La guerre familiale entre les Saint-Hubert se poursuit, mettant en scène les descendants de ceux qui ont animé les deux premiers épisodes de la série. Le contexte historique est toujours aussi passionnant puisque nous sommes maintenant au Second Empire, avec la reconstruction de Paris par le préfet Hausmann et, bien sûr, les énormes enjeux fi nanciers liés à cette immense opération immobilière.
Cette saga familiale qui se déroule dans le monde de la finance met en scène les différentes générations de la famille Saint-Hubert. Ce tome 4 se déroule au moment où le préfet Hausmann repense la ville de Paris sur fond de spéculation immobilière. La capitale vit alors de tragiques événements : la fin du Troisième Empire s'annonce avec l'insurrection de la Commune. Une série passionnante et particulièrement bien documentée qui se lit comme un grand feuilleton historique !
Charlotte et son frère Christian se retrouvent à Paris en 1825. Contrainte de jouer la courtisane à nouveau, Charlotte se résout à se marier à un riche agent de change mais essuie un nouveau revers de fortune alors que son frère s'enrichit en compagnie de son fils adoptif, Victor, en créant une société de chemin de fer.
Suite de la saga de la famille Saint-Hubert, une série qui se déroule dans le monde de la finance au lendemain du Second Empire. Cette grande fresque passionnante permet de mieux comprendre notre société moderne et le rôle joué par les banques à la veille de la Première Guerre mondiale. À la fin de l'album, un dossier écrit par Philippe Guillaume (ancien journaliste aux Échos) resitue, comme à chaque fois, le contexte économique de l'époque.
Le général de Gaulle fait partie de la très petite cohorte des " grands hommes " dont la vie et l'oeuvre justifient un ouvrage à vocation encyclopédique... Voici donc " Tout De Gaulle ", de 1890 à 1970, à travers son action mais aussi l'analyse qu'il en a lui-même faite.
Sont présentés et analysés dans ce dictionnaire le milieu dans lequel le jeune Charles de Gaulle a grandi, ses influences littéraires et philosophiques, sa carrière professionnelle, ses propos et son action avant la Seconde Guerre mondiale. Puis de l'appel du 18 Juin à la démission de janvier 1946, l'ouvrage traite l'oeuvre du chef de la France libre, du président du Comité français de la Libération nationale (CFLN) et du chef du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) en relation avec l'histoire de la Résistance, du régime de Vichy, et dans le cadre de la guerre mondiale. Ensuite, le Dictionnaire aborde l'action politique et littéraire du général de Gaulle sous la IVe République, les conditions et modalités de son retour au pouvoir au printemps 1958, l'oeuvre intérieure et extérieure du fondateur de la Ve République jusqu'au référendum du printemps 1969. Enfin, il prolonge la réflexion jusqu'à aujourd'hui à travers l'héritage politique que de Gaulle a laissé et sa place dans la mémoire de nos contemporains.
De par l'ampleur, la variété et l'originalité des thèmes abordés, sans tabou aucun, ce Dictionnaire de Gaulle est une entreprise ambitieuse et inédite.
D'abord par le nombre et la qualité des spécialistes réunis ici pour la première fois. Plus de trois cents auteurs, universitaires et chercheurs relevant de disciplines aussi différentes que l'histoire, la sociologie, la psychologie, la science politique et le droit constitutionnel apportent à cet ouvrage les meilleurs éclairages sur toutes les facettes de la vie de Charles de Gaulle. Ensuite, par la richesse des angles de vue retenus. De nombreuses entrées s'attachent à mettre en relief l'action politique du Général, mais d'autres dimensions sont également étudiées : son milieu familial, sa vie quotidienne, sa pensée, son oeuvre littéraire, sa personnalité.Mille entrées présentées dans l'ordre alphabétique, un volume de mille six cents pages sur un seul homme : un outil incontournable pour les chercheurs comme pour le grand public.
Car tous ceux qui portent de l'intérêt au Général trouveront là une synthèse claire autant qu'une réflexion inédite. Le classement alphabétique, la liste des entrées et l'index permettent un accès facile à cette base de données. Outre les articles thématiques - qu'ils se concentrent sur un épisode précis de la geste gaullienne ou qu'ils couvrent l'ensemble de son existence -, trois cent cinquante entrées biographiques étudient les relations que le général de Gaulle a entretenues avec certains de ses contemporains, chefs d'État étrangers, pairs et/ou rivaux militaires et politiques, compagnons, collaborateurs, journalistes, artistes et écrivains.