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Richard Wright
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«- Qu'est-ce qu'il a en lui, papa ? demandai-je. - Un peu de blanc, un peu de rouge et un peu de noir. - Indien, blanc et nègre ? - Oui. - Alors qu'est-ce que je suis ? - Quand tu seras grand, on dira de toi que tu es un homme de couleur, répondit-elle. Ensuite, se tournant vers moi avec un sourire moqueur, elle demanda : - Vous n'y voyez pas d'inconvénient, Monsieur Wright ?»
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L'homme qui vivait sous terre
Richard Wright
- Christian Bourgois
- Litterature Etrangere
- 1 February 2024
- 9782267049961
Fred Daniels, un jeune homme noir, se fait arrêter par la police à la fin d'une journée de travail, alors qu'il s'apprêtait à retrouver sa femme qui est sur le point d'accoucher. Un double meurtre a été commis dans le voisinage, et la police a besoin d'un coupable : ce sera Fred Daniels. Mais il parvient à s'échapper presque miraculeusement. Une plaque d'égout qui se soulève lui donne l'idée de s'y glisser. Il découvre alors la ville par en-dessous, grâce à des connexions insoupçonnées entre le système des égouts et les caves et souterrains de la ville. Il parvient ainsi à survivre, à se nourrir, et même à entendre le chant des églises. Puis, il décide de remonter à la lumière...
Écrit dans les années 1940 - juste avant Black Boy qui a rendu Richard Wright célèbre -L'homme qui vivait sous terre n'avait jamais été publié sous la forme souhaitée par son auteur jusqu'il y a peu, aux États- Unis. Modifié dans son équilibre et surtout amputé de sa première partie (celle « sur terre »), le texte était certes devenu une nouvelle très connue, mais un livre dont l'intention première de l'auteur semble presque absente, à savoir sa dénonciation d'une société violente et raciste. Le texte ici restauré dans sa longueur initiale fait entendre ce constat de l'injustice subie par la population noire américaine, et ce dans une langue puissante. Le roman, habité à l'extrême par le besoin de traduire le sentiment d'enfermement d'une population condamnée au désespoir, nous plonge dans l'Amérique raciste du milieu du XXe siècle, mais le lecteur d'aujourd'hui ne peut pas s'empêcher d'y trouver des échos douloureux de Black Lives Matter. -
Bigger Thomas est le jeune chauffeur noir de la famille Dalton. La fille de ses patrons, Mary, dilettante de gauche, se fait conduire par lui dans un bistrot du ghetto noir. Elle s'enivre au point que, de retour chez elle à l'aube, Bigger doit transgresser malgré lui le premier tabou de la ségrégation raciale et la porter dans sa chambre. Alertée par le bruit, la mère aveugle de Mary pénètre dans la chambre où Bigger, pris de panique, tente d'étouffer les balbutiements de la jeune fille... Meurtrier par mégarde, mais Noir et domestique dans une Amérique raciste et une société fondée sur l'argent, Bigger a-t-il une chance de s'en sortir ?
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En 1944, Richard Wright accepta que l'on publie seulement la partie de son autobiographie qui traitait de son enfance dans le Sud, Black Boy. Le livre remporta un immense succès. Sur la suggestion de son éditeur, Wright réserva pour un volume à venir le récit de sa jeunesse à Chicago, Une faim d'égalité. Richard Wright dresse un tableau sans indulgence de l'Amérique des années 30, de sa lutte quotidienne pour survivre dans un ghetto décimé par le grand krach économique de 1929 et condamne sans appel le racisme. Il retrace ses débuts d'écrivain, ses démêlés avec le club communiste John Reed et sa découverte des chefs-d'oeuvre de la littérature.
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Nouvelle édition
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Bandung : chronique d'un monde en décolonisation
Richard Wright
- Syllepse
- Points Cardinaux
- 23 September 2021
- 9782849509470
En janvier?1955, l'écrivain afro-américain Richard Wright découvre un encart dans un journal qui annonce la tenue d'une conférence réunissant 29 nations d'Afrique et d'Asie à Bandung, en Indonésie, en avril?de la même année. Wright est convaincu que cet événement représente « quelque chose de nouveau » dans l'histoire des relations internationales, et que cette rencontre inédite, qui va au-delà des clivages habituels entre le capitalisme et le communisme, ou la droite et la gauche, peut déboucher sur une reconfiguration du monde contestant la bipolarisation issue de la guerre froide. Seul journaliste américain accrédité, Richard Wright sera le témoin de la naissance de ce monde non-aligné.
Reportage, carnet de voyage, exploration littéraire des forces «?tectoniques?» de la race et de la religion dans un monde en pleine ébullition, récit par une grande plume de la littérature américaine d'un grand moment de la vague des décolonisations, du choc avec les puissances impérialistes et le capitalisme, chronique sensible des effets de la colonisation et du racisme sur les corps et les esprits?: Bandung est tout cela et bien plus encore.
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Dave, dix-sept ans, «presque un homme», tue par erreur la mule du fermier Hawkins et s'enfuit. Carl revêt les vêtements de sa femme Lucy pour travailler comme bonne à tout faire et doit repousser les avances de son patron. Babou, jeune Africain ramené comme boy à Paris... Saul Saunders, à qui le monde blanc paraît irréel, peuplé d'ombres... Huit hommes : huit hommes noirs dans un univers régi par les Blancs, qui se demandent «s'il y avait jamais eu dans toute l'histoire une atteinte à la personnalité humaine plus corrosive et destructrice que l'idée de discrimination raciale» et doivent, à des titres divers, et selon leurs moyens, élaborer leurs propres règles d'éthique, de morale et de fidélité. Huit hommes... huit superbes nouvelles du grand écrivain noir Richard Wright.
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Clintonville, Mississippi. Rex Tucker, dit Fishbelly, est le fils d'un riche entrepreneur de pompes funèbres. Il est américain et veut devenir un «bon Américain». Mais il est noir, et dans un État du Sud où les blancs font peser leur domination étouffante et leurs lois. Enfant, il subit la discrimination. Adolescent, il assiste au lynchage d'un de ses amis qui a touché à une femme blanche. Dans ce monde corrompu mais qui le fascine, il n'a bientôt qu'une alternative : s'arranger, comme son père, des exigences des blancs et adopter les valeurs dominantes que sont le sexe et l'argent, ou fuir.
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Vingt-quatre heures de la vie d'un noir américain, au début de la présidence de Roosevelt. Vingt-quatre heures terribles. Jake, ne pouvant supporter les contraintes qui lui sont infligées, n'ayant pas moyen de les briser, en est réduit à se détruire et à détruire ses proches. Violent, tyrannique, brutalisant sa femme, organisant l'enfer à deux, il court à sa perte. Vingt-quatre heures : une journée qui débute par un cauchemar et s'achève dans l'épouvante.
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«L'un des derniers souvenirs que j'ai de mon père, au cours de l'été et de l'automne qui précédèrent sa mort, est son travail de composition de ces milliers de haïkus. On ne le voyait jamais sans sa collection de haïkus sous le bras [...] et je me rappelle qu'il en suspendait des pages et des pages, comme pour les faire sécher, sur de longues tiges de métal tendues à travers l'étroit coin-bureau de son minuscule studio parisien privé de lumière, ainsi qu'il le faisait pour les photographies abstraites qu'il avait l'habitude de composer et qu'il développait lui-même au début de son exil parisien.» Julia Wright.
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A reissue of Wright's 1945 autobiography about growing up in the Jim Crow South only one step away from slavery. Gradually he learned how to survive in a world of white hostility, secretly satisfying his craving for books. He also wrote "Native Son", "Uncle Tom's Children" and "The Outsider".
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Right from the start, Bigger Thomas had been headed for jail. It could have been for assault orpetty larceny; by chance, it was for murder and rape. Native Son tells the story of this young black man caught in a downward spiral after he kills a young white woman in a brief moment of panic. Set in Chicago in the 1930s, Wright''s powerful novel is an unsparing reflection on the poverty and feelings of hopelessness experienced by people in inner cities across the country and of what it means to be black in America. ''This new edition gives us a Native Son in which the key line in the key scene is restored to the great good fortune of American letters. The scene as we now have it is central both to an ongoing conversation among African-American writers and critics and to the consciousness among all American readers of what it means to live in a multi-racial society in which power splits along racial lines.''-Los Angeles Times
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VINTAGE MINIS: GREAT MINDS. BIG IDEAS. LITTLE BOOKS.
How to go on in a world where everything is set against you? With hope? In fear? Or, in violent struggle? In this gripping and disturbing book, Richard Wright weaves his own childhood recollections with those of Bigger Thomas - a young black man trapped in a life of poverty in the slums of Chicago, and unwittingly involved in a wealthy woman's death - to paint a portrait of insurmountable oppression. Through the strange pride Bigger takes in his crime, Wright brings us to confront the systems of justice we blindly assume are always on our side.
Selected from the books Black Boy and Native Son by Richard Wright
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NATIVE SON (ABRIDGED EDITION) US ED. (LIVRE EN ANGLAIS)
WRIGHT RICHARD
- HARPERPERENNIAL
- 6 February 2010
- 9780060533489
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Richard Wright's memoir of his childhood as a young black boy in the American south of the 1920s and 30s is a stark depiction of African-American life and a powerful exploration of racial tension.
At four years old, Richard Wright set fire to his home in a moment of boredom; at five his father deserted the family; by six Richard was - temporarily - an alcoholic. Moved from home to home, from brick tenement to orphanage, a grandmother in Jackson, an aunt in Arkansas, he had had, by the age of twelve, only one year's formal education. It was in saloons, railroad yards and streets that he learned the facts about life under white subjection, about fear, hunger and hatred, while his mother's long illness taught him about suffering.
The same alertness and independence that made him the 'bad boy' of his family and the victim of endless beatings also lost him numerous jobs. Gradually he learned to play Jim Crow in order to survive in a world of white hostility, secretly satisfying his craving for books and knowledge until the time came when he could follow his dream of justice and opportunity in the north.
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Richard Wright was born near Natchez, Mississippi, in 1908. As a child he lived in Memphis, Tennessee, then in an orphanage, and with various relatives. He left home at fifteen and returned to Memphis for two years to work, and in 1934 went to Chicago, where in 1935 he began to work on the Federal Writers'' Project. He published Uncle Tom''s Children in 1938 and was awarded a Guggenheim Fellowship in the following year. His other titles include his autobiography, Black Boy (1945), and The Outsider (1953). After the war Richard Wright went to live in Paris with his wife and daughters, remaining there until his death in 1960.>