30 ans après, le passé se rappelle aux mauvais souvenirs de la famille Pearse... et de Tim ! Déclenchée par Johnny et ses soldats de l'Ulster unioniste, une fusillade crible de balles la façade de la maison des Pearse. Un homme est tué qui s'écroule dans les bras de Mary. C'est Tim qui est visé, c'est Dylan, l'ex-petit ami de Mary, qui est tué.Le forfait est signé «Crazy Dog». Frank «Crazy Dog» Brown, le père de Tim... mort et enterré il y a vingt ans ! Tim est alors exfiltré de Belfast, sous protection policière, vers l'Irlande républicaine. C'est un témoin précieux pour la police. Mais un témoin indocile. La vie recluse ne l'enchante guère. D'autant que Mary, que la police a fait venir pour le convaincre de parler, annonce qu'elle est enceinte, et que Tim est le père. Alors ce dernier décide de fausser compagnie à ses protecteurs et de régler lui-même ses comptes avec le passé...Une histoire d'amour magnifique et tourmentée dans le Belfast tout aussi tourmenté d'aujourd'hui, entre Brexit et retour des tensions identitaires. Kris et Vincent Bailly reviennent en Irlande du Nord douze ans après le succès du récit complet Coupures irlandaises.
Tim est protestant. Pas n'importe quel protestant : il est le fils de Frankie Brown, héros de la lutte unioniste, mort au combat à la fin des années 90. Mary est catholique, fille d'un ancien activiste de l'IRA, Patrick Pearse, qui a déposé les armes il y près de 20 ans, avant même les accords de paix du Vendredi Saint, signés le 10 avril 1998 entre les partisans de l'union avec la Grande-Bretagne et les nationalistes du Sinn Féin.Ces deux-là n'avaient aucune chance de se rencontrer. Mais ça leur est tombé dessus, comme ça. Tim et Mary. Mary et Tim. Alors ils se sont fait l'amour comme une dernière nuit avant la guerre. Sans voir qu'ils allumaient la mèche.Une histoire d'amour magnifique et tourmentée dans le Belfast tout aussi tourmenté d'aujourd'hui, entre Brexit et retour des tensions identitaires. Kris et Vincent Bailly reviennent en Irlande du Nord douze ans après le succès du récit complet Coupures irlandaises.
C'est l'histoire d'une radio pirate qui défie le pouvoir : il y a quarante ans, Lorraine Coeur d'Acier posait, pour toujours, un jalon essentiel dans l'histoire des luttes et des radios libres. Une radio populaire qui libère la parole d'une population tout entière.
Lorraine Coeur d'Acier ? Le 12 décembre 1978, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, est annoncé le plan Davignon qui va liquider la sidérurgie dans le bassin lorrain.
Début mars 1979 débarquent à Longwy les journalistes Marcel Trillat et Jacques Dupont : à l'instigation de la CGT, les deux journalistes vont animer des mois durant ce qui allait devenir une radio à nulle autre pareille, une radio de lutte, une radio illégale défiant le pouvoir giscardien, mais aussi une radio « libre », au sens plein de ce terme. Une radio ouverte à tous. « Y compris aux gauchistes et à la droite ? », s'étrangle Eugène. C'est juré, il n'y mettra jamais les pieds. Camille, à rebours de son père, la fréquentera chaque jour, et pas seulement pour la belle voix de Mathilde...
Au XXe siècle naissant, l'Afrique est un enjeu majeur pour les puissances européennes et les grandes entreprises privées. Alors que le bassin du Congo devient le théâtre de tensions internationales croissantes, la presse se fait l'écho de crimes commis envers les populations locales. Quelque part au nord de Bangui (actuelle Centrafrique), deux administrateurs coloniaux français assassinent un homme dans un raffinement de cruauté. Révélée par la presse le 15 février 1905, ce qui devient rapidement « l'affaire Gaud et Toqué » est un véritable choc pour l'opinion. Pour le gouvernement, l'urgence est d'en démontrer le caractère isolé. Sous la pression parlementaire, une mission d'enquête est envoyée au Congo sous la direction d'un explorateur à la réputation d'honnêteté et d'humaniste incontestée : Pierre Savorgnan de Brazza. Pendant les quatre mois passés au Congo, Brazza et ses enquêteurs, malgré l'obstruction zélée de l'administration française, vont arpenter des centaines de kilomètres, interroger de nombreux témoins, multiplier les découvertes macabres...
Septembre 1941. Joseph, le narrateur, âgé de dix ans, vit heureux, avec ses parents et ses frères, à Paris. Il est très proche de son frère Maurice, deux ans plus âgé que lui. Mais les Allemands occupent Paris et imposent le port de l'étoile jaune. Maurice et Jo, après un périple incroyable de débrouillardise et de courage arrivent à Menton, alors en zone libre, où se sont installés leurs deux frères aînés.
Ceux-ci, toutefois, sont convoqués par la police française dans le cadre du S. T. O., le service du travail obligatoire en Allemagne. Pas question pour les grands frères de se jeter dans la gueule du loup : ils décident de partir immédiatement à Nice, où se sont déjà réfugiés leurs parents. Malgré l'occupation de la ville par l'armée italienne, l'insouciance reprend le dessus. Las, ce sera de courte durée. L'armée italienne est remplacée par l'armée allemande, et la Gestapo resserre les mailles de ses filets pour attraper les Juifs. Dès lors, la vie des Joffo va connaître des jours douloureux...
La peur, l'angoisse et la souffrance sont désormais au rendez-vous.
À l'occasion d'un voyage linguistique à Belfast, deux jeunes bretons, Nicolas et Chris, découvrent la dure réalité du conflit Nord Irlandais.
Le voyage est long pour les apprentis polyglottes et l'arrivée en Ulster les surprend. Pluie, grisaille, douaniers nerveux, pluie, militaires, barrages, pluie.
Autre déconvenue : nos deux amis n'habiteront pas sous le même toit, Nicolas restera dans une famille ouvrière catholique alors que Chris doit se rendre chez une famille protestante nettement plus aisée.
Chris se sent peu d'affinités avec eux. Trop gentils pour être honnêtes.
Mais pour les deux jeunes gens, la découverte de l'Irlande passera également par la découverte des filles.
Un dossier de 16 pages complète ce récit avec la participation d'historiens spécialistes de l'Irlande du nord, mais aussi de différents acteurs du récit et du conflit.
Septembre 1941. Joseph, le narrateur âgé de 10 ans au début du récit, est un petit parisien assez heureux vivant dans le 18e arrondissement de Paris, dernier d'une famille de 5 enfants (Rosette, Albert, Henri, Maurice et donc Joseph). Il est très proche de son grand frère Maurice deux ans plus âgé que lui. Mais les Allemands occupent Paris et en viennent à imposer le port de l'étoile jaune.Ce sac de billes, Joseph le reçoit d'un camarade d'école, en échange de son étoile jaune d'enfant juif. Il a dix ans ; pour lui, c'est un jeu.
Mais il faut partir seul avec son frère de douze ans, pour gagner la zone libre :
Passer inaperçu, travailler, faire un peu de commerce, chercher une famille éparpillée, déjouer les interrogatoires...
Avoir enfin toutes les astuces et bien du courage.
Jo et Maurice, après un voyage mouvementé, arrivent à Menton, où se sont installés leurs deux frères aînés. Ceux-ci, toutefois, sont convoqués par la police française dans le cadre du S.T.O., le service du travail obligatoire en Allemagne. Pas question pour les grands frères de se jeter dans la gueule du loup : ils décident de partir immédiatement à Nice, où se sont déjà réfugiés leurs parents. Malgré l'occupation de la ville pa l'armée italienne, l'insouciance reprend le dessus. Las, ce sera de courte durée. L'armée italienne est remplacée par l'armée allemande, et la Gestapo resserre les mailles de ses filets pour attraper les Juifs.
Dès lors, la vie des Joffo va connaître des jours douloureux... La peur, l'angoisse et la souffrance sont au rendez-vous.
Baby-Foot est la suite d'Un sac de billes, le récit du petit Jo, devenu adolescent, dans le Paris et la France de l'immédiate après-guerre.
Lorsqu'Un sac de billes se termine, nous voyons Jo rentrer à Paris après plusieurs mois d'exil. On retrouve le grand frère Henry qui s'affaire dans son salon de coiffure et dont l'autorité pèse parfois un peu trop sur son jeune frère en pleine révolte adolescente. Il y a les copains. Et il y a Jo. On retrouve sa malice et son indéfectible désir de vivre sa vie en jeune homme libre.
Il se fiche un peu de son certif' et ne veut à aucun prix devenir coiffeur. Il multiplie les rêves mais aussi les désillusions. Il s'intéresse à la boxe qu'il va pratiquer puis abandonner, se rendant compte qu'il n'est pas fait pour ça. Il y a aussi pour lui et ses copains la fascination qu'exercent sur eux les GI américains, qui ont libéré le pays, et l'Amérique si proche et si lointaine à la fois, riche de promesses. Il y a aussi les petits trafics de l'après-guerre et les plans foireux. Et il y a aussi la jolie Bernadette, 22 ans, sa première rencontre, son premier amour.
« Cadet d'une famille de quatorze enfants, mon père a l'habitude de se f aire respecter avec les poings.
À 18 ans, galvanisé par un titre de champion de France espoir, il interpella ma mère dans la cour de la filature Badin [à Barentin, en Seine-Maritime] pour lui raconter un rêve qu'il avait fait la nuit même : l'épouser.
Durant dix-sept ans, ma mère accompagna ses victoires et ses déf aites. Pourtant, de leur histoire je ne me souviens que des disputes, de mon père fou de rage, fou d'amour, fou de jalousie, fou d'une violence qui le dépassait.
J'ai baigné dans la cr ainte d'un débordement, d'un coup de folie, du meurtre. Imprévisible, il se transformait brusquement en un volcan de fureur que rien ne semblait pouvoir arrêter, même pas moi.
[...].
« Au milieu d'un gouf fre creusé depuis l'enfance, la boxe deviendra un virage, une virgule, un trait d'union entre mon père et moi. Je parviens à me fondre au milieu des boxeurs qu'il entraîne. Pas à pas, je le guette, l'observe, et me rapproche. Trop loin, soudain trop proche, il se dérobe, je le repousse, il me regarde.
Lorsque je commence à comprendre que ce film prend le chemin d'une quête, celle sans doute impossible de comprendre mon père, la vie s'arrête brusquement un dimanche matin de novembre.
Ce film est le portrait d'une relation entre un père et sa fille. ».
Barbara Pellerin
Septembre 1941. Joseph, le narrateur, âgé de dix ans, vit heureux, avec ses parents et ses frères, à Paris. Il est très proche de son frère Maurice, deux ans plus âgé que lui. Mais les Allemands occupent Paris et imposent le port de l'étoile jaune. Maurice et Jo, après un périple incroyable de débrouillardise et de courage arrivent à Menton, alors en zone libre...