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William Styron
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En partant d'une simple donnée de roman policier - on découvre près de Naples deux cadavres:celui de Francesca, jeune paysanne victime de la sauvagerie d'un sadique, et celui de Mason Flagg, richissime érotomane américain (est-il l'auteur du crime? s'est-il suicidé?) -, William Styron nous présente une étude de moeurs d'une extrême acuité. On a vu, dans ce roman violent et courageux, la condamnation d'une certaine forme de civilisation, ce qui explique les réactions hostiles qu'il provoqua lors de sa parution aux États-Unis. La proie des flammes est, autant qu'une oeuvre d'imagination puissante, un document d'une importance capitale dans la littérature contemporaine.
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En partant d'une simple donnée de roman policier - on découvre près de Naples deux cadavres:celui de Francesca, jeune paysanne victime de la sauvagerie d'un sadique, et celui de Mason Flagg, richissime érotomane américain (est-il l'auteur du crime? s'est-il suicidé?) -, William Styron nous présente une étude de moeurs d'une extrême acuité. On a vu, dans ce roman violent et courageux, la condamnation d'une certaine forme de civilisation, ce qui explique les réactions hostiles qu'il provoqua lors de sa parution aux États-Unis. La proie des flammes est, autant qu'une oeuvre d'imagination puissante, un document d'une importance capitale dans la littérature contemporaine.
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Dans la gare d'une petite ville de Virginie, un homme attend le cercueil de sa fille bien-aimée. À mesure que le corbillard avance vers la tombe, ce père évoque les circonstances de son mariage, l'émouvante et brève existence de sa radieuse enfant, tandis que les incidents de la route ponctuent, comme un glas, ces souvenirs d'une intensité déchirante. Les personnages se dessinent : Hélène, l'épouse puritaine dont la vertu impitoyable a éloigné d'elle époux et enfant, Marjorie, morte en des circonstances sordides, et Maudie, touchante infirme. Souffrance et tendresse se conjuguent pour nous offrir un roman d'une grande humanité et d'une insigne beauté.
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En partant d'une simple donnée de roman policier - on découvre près de Naples deux cadavres : celui de Francesca, jeune paysanne victime de la sauvagerie d'un sadique, et celui de Mason Flagg, richissime érotomane américain (est-il l'auteur du crime ? s'est-il suicidé ?) -, William Styron nous présente une étude de moeurs d'une extrême acuité. On a vu, dans ce roman violent et courageux, la condamnation d'une certaine forme de civilisation, ce qui explique les réactions hostiles qu'il provoqua lors de sa parution aux États-Unis. La proie des flammes est, autant qu'une oeuvre d'imagination puissante, un document d'une importance capitale dans la littérature contemporaine.
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A tombeau ouvert ; cinq histoires du corps des marines
William Styron
- GALLIMARD
- Du Monde Entier
- 4 November 2011
- 9782070125500
Cinq nouvelles de Styron publiées de façon posthume, écrites à des dates très différentes et qui, pourtant, forment un tout cohérent tant elles sont inspirées par la vie et les préoccupations centrales de l'auteur.
"A tombeau ouvert" et "Marriott le marine" ont été conçues comme les chapitres de deux romans que Styron abandonnera pour écrire Le choix de Sophie. L'auteur y évoque son traumatisme d'avoir été rappelé sous les drapeaux après la Seconde Guerre mondiale, pour se battre en Corée. Dans "La maison de son père", le narrateur n'en revient pas d'avoir survécu à la guerre du Pacifique, il en éprouve un mélange d'euphorie et de culpabilité...
A lire de tels textes, on mesure l'impact qu'eut la Seconde Guerre mondiale sur des millions d'Américains; on comprend aussi la place immense, quasi obsessionnelle, qu'occupe dans l'oeuvre du romancier l'expérience de la guerre et de la vie militaire.
C'est le livre tout entier qui restitue l'idée d'héroïsme, mais aussi le drame et le sens de l'absurdité qui changèrent à tout jamais ces hommes engagés dans le corps des Marines.
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Des havanes à la Maison Blanche
William Styron
- GALLIMARD
- Du Monde Entier
- 4 November 2011
- 9782070125494
Voici rassemblés quatorze textes de William Styron, aussi variés que personnels.
Tantôt il raconte son amitié avec des personnalités politiques, tel John F. Kennedy, qu'on voit ici fumer des havanes, officiellement prohibés, ou François Mitterrand, entouré de pompe et d'honneurs lors de la cérémonie d'investiture. Ou bien il évoque des amis écrivains :
Truman Capote, James Baldwin, Terry Southern... Il médite sur un glorieux prédécesseur, Mark Twain, décrit ses promenades avec son chien, détaille les charmes de la vie quotidienne dans sa maison d'été de Martha's Vineyard...
Ces textes dessinent l'autoportrait attachant et émouvant d'un homme hanté par d'éternelles obsessions à la fois intimes, comme la sexualité, et historiques : l'esclavage en tant qu'héritage sudiste, ou encore la Seconde Guerre mondiale.
L'écriture dans sa précision vise à sauver le passé de l'oubli et à le retranscrire avec une franchise absolue. Cette dimension élégiaque donne à ce volume non seulement son unité mais sa beauté : celle d'un adieu à la vie, mais où celle-ci a toujours le dernier mot.
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Une hallucinante marche forcée, dans une unité de Marines. Tel est le fait divers réel dont est parti William Styron pour écrire ce roman où s'affrontent deux univers mentaux : celui de l'officier de profession et celui du civil qui a revêtu occasionnellement l'uniforme. Le grand romancier, auteur des Confessions de Nat Turner, a servi lui-même dans les Marines et son expérience donne à ce récit un ton de vérité criante.
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Été 1943. Une base des Marines dans le sud des États-Unis, son hôpital, son service d'urologie. Les patients ? Des vénériens. Pas si innocents que ça, donc, pour le cdt de l'hôpital, le capitaine Budwinkle, moralisateur et paternaliste, et le Dr Glanz, médecin-chef vicieux et incompétent, tenants d'un ordre social et moral dont ces déviants dont ils ont la charge font vaciller les piliers - mariage, fidélité, hétérosexualité -, justifiant l'oeil soupçonneux d'une hiérarchie qui juge autant qu'elle soigne.
Arrive Magruder, jeune Marine dont la syphilis vient d'être diagnostiquée par Glanz. Avec Clark, noir brisé par le racisme, et antisémite, Schwartz, juif humaniste en quête de rédemption, Stancik, immigré européen qu'obnubilent le sexe et les filles, le service prend des allures de condensé d'Amérique. Et loin des canons, d'autres guerres éclatent...
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En partant d'une simple donnée de roman policier - on découvre près de Naples deux cadavres : celui de Francesca, jeune paysanne victime de la sauvagerie d'un sadique, et celui de Mason Flagg, richissime érotomane américain (est-il l'auteur du crime ? s'est-il suicidé ?) -, William Styron nous présente une étude de moeurs d'une extrême acuité. On a vu, dans ce roman violent et courageux, la condamnation d'une certaine forme de civilisation, ce qui explique les réactions hostiles qu'il provoqua lors de sa parution aux États-Unis. La proie des flammes est, autant qu'une oeuvre d'imagination puissante, un document d'une importance capitale dans la littérature contemporaine.
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Première oeuvre non romanesque de William Styron, Cette paisible poussière rassemble quarante et un textes, essais ou critiques, parus dans la presse entre 1953 et 1982. Sélectionnés par l'auteur pour la permanence de «leur intégrité et leur résistance à l'usure du temps», ces «écrits», en apparence disparates, reflètent avec cohérence les préoccupations majeures qui, de Un lit de ténèbres au dernier en date des romans, Le choix de Sophie, marquent chacune des étapes de l'oeuvre : la vie du Sud, la vie carcérale et la vie militaire, les trois thèmes fusionnant en une lancinante réflexion sur l'irréductibilité du Mal. Cette méditation sur l'Histoire, prétexte à une méditation sur l'Homme teintée de pessimisme, se double d'une méditation littéraire, sous la forme de brillants portraits des «grands ancêtres» - Thomas Wolfe, F. Scott Fitzgerald, Faulkner - ou d'hommages à des proches, dont certains disparus - Malcolm Cowley, Robert Penn Warren, Peter Matthiessen, Philip Rahv, James Jones - : autant de clefs sur les influences, affinités et convergences qui placent l'auteur et son oeuvre au carrefour de la littérature américaine d'aujourd'hui. Toujours présent en filigrane dans ses romans, Styron est ici omniprésent : la trame personnelle, partout apparente, donne à l'ensemble l'authenticité d'une tranche de vie ; les réminiscences et confidences qui émaillent les diverses rubriques culminent en une évocation nostalgique des années de jeunesse et de la genèse de l'oeuvre : ardent et passionné, lucide et angoissé, foncièrement honnête envers soi-même et autrui, débordant d'amour pour la vie et pénétré du sens de la mort, William Styron affirme sa stature de moraliste et d'idéaliste, mû par ce qu'il considère comme son devoir d'homme et d'écrivain - comprendre le phénomène dominant de notre temps : le Mal protéiforme. Cette obsession fait de lui, au sens le plus noble, un auteur engagé dans la défense de causes indissociables de la vocation, souvent proclamée et parfois trahie, de l'Amérique : liberté, justice, humanité. Dans un genre ardu, parfois ingrat et austère, le style demeure vibrant de ferveur, la prose ample et soutenue, riche en images et métaphores où se retrouvent de multiples échos de la somptuosité et de la luxuriance des romans.