Marseillette, 1977. Dans le café qui l'a accueillie, étouffée, puis révélée, Carmen pleure sa nièce chérie. À plus de quarante ans, elle se rappelle les personnages qui ont changé sa vie.
Ceux qui l'ont fait plonger, l'ont remise dans le droit chemin. Ceux qui ont su percer ses failles et écouter ses désirs. Sans oublier ses soeurs, dont elle partage les stigmates de l'exil mais refuse de suivre la route.
Parce qu'après tant d'épreuves, Carmen aussi veut s'inventer un destin...
D'une hacienda près de Tolède à la prison madrilène de Ventas où le franquisme fait rage, en passant par un paquebot transatlantique, Olivia Ruiz nous embarque dans les tourments d'une histoire qui s'entremêle à la grande, où l'amour triomphe de la violence. Un nouveau roman chavirant.
Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies. Enfant unique d'une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l'obscurité d'un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde. A la gare d'Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu'elle. No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence. No, privée d'amour, rebelle, sauvage. No dont l'errance et la solitude questionnent le monde.Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu'elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu'il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.Roman d'apprentissage, No et moi est un rêve d'adolescence soumis à l'épreuve du réel. Un regard d'enfant précoce, naïf et lucide, posé sur la misère du monde. Un regard de petite fille grandie trop vite, sombre et fantaisiste.Un regard sur ce qui nous porte et ce qui nous manque, à jamais.
À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l'intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d'une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.
La commode aux tiroirs de couleurs signe l'entrée en littérature d'Olivia Ruiz, conteuse hors pair, qui entremêle tragédies familiales et tourments de l'Histoire pour nous offrir une fresque romanesque flamboyante sur l'exil.
« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l'absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d'un prénom, d'une image, d'un mot. Je travaille avec les douleurs d'hier et celles d'aujourd'hui. Les confidences.
Et la peur de mourir.
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m'étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd'hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c'est la pérennité des douleurs d'enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s'efface pas. » Michka est en train de perdre peu à peu l'usage de la parole. Autour d'elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l'orthophoniste chargé de la suivre.
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre.
Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.
« J'ai pensé que le gamin était maltraité, j'y ai pensé très vite, peut-être pas les premiers jours mais pas longtemps après la rentrée, c'était quelque chose dans sa façon se tenir, de se soustraire au regard, je connais ça, je connais ça par coeur, une manière de se fondre dans le décor, de se laisser traverser par la lumière. Sauf qu'avec moi, ça ne marche pas.» Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l'enfance violentée, s'inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ?
Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils.
Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages.
Clémence a trente ans lorsque, mue par l'énergie du désespoir, elle parvient à s'extraire d'une relation toxique. Trois ans pendant lesquels elle a couru après l'amour vrai, trois ans pendant lesquels elle n'a cessé de s'éteindre.
Aujourd'hui, elle vit recluse, sans amis, sans famille, sans travail, dans une petite maison fissurée dont le jardin s'apparente à une jungle.
Comment faire pour ne pas tomber et résister minute après minute à la tentation de faire marche arrière ?
À Seabrook, petite ville de Floride, le jeune avocat Keith Russo est tué à coups de fusil alors qu'il travaille un soir dans son bureau. L'assassin n'a laissé aucun indice. Aucun témoin, aucun mobile. Mais la police trouve bientôt un suspect, Quincy Miller, un homme noir et ancien client de Russo.
Quincy est jugé et condamné à une peine de réclusion à perpétuité. Pendant vingt-deux ans, il se morfond en prison et ne cesse de clamer son innocence. Il n'a pas d'avocat, personne pour le défendre. De désespoir, il écrit une lettre aux Anges Gardiens, une fondation où travaille Cullen Post, avocat et ancien pasteur de l'Église épiscopale.
Les Anges Gardiens n'acceptent que très peu d'affaires. Post sillonne le pays pour tenter de réparer les erreurs judiciaires et sauver des innocents. Le cas de Quincy Miller, toutefois, représente un défi d'une tout autre nature. Des gens puissants, violents et sans pitié ont assassiné Keith Russo, et ils ne veulent pas voir Quincy Miller disculpé.
Ils ont tué un avocat il y a vingt-deux ans, ils en tueront un deuxième sans hésitation.
« Tu sais parfois, je me demande s'il n'y a pas quelqu'un qui prend possession de toi. »
Triboulet fut le difforme et volubile bouffon de Louis XII et François Ier. À travers sa vie de frasques et de facéties, il testa chaque instant les limites de sa liberté. Jusqu'à... la blague de trop.
Le pouvoir tolère-t-il vraiment le rire ? Lorsqu'elle est permise par un roi, l'irrévérence fait-elle révérence ?
L'ascension et la chute de Triboulet, racontée par un bouffon du XXIe siècle.
« Il y a des nombres sacrés, il en existe aussi de diaboliques. ».
À l'approche du débarquement, dans le paris sombre de l'occupation, des meurtres étranges portent la signature 669.
Le signe de l'apocalypse ?
Face à un cercle de satanistes, les héros vont devoir plonger dans les ténèbres...
« Dugain a le tact des grands guides, il nous entraîne là où nous n'aurions jamais eu le cran d'aller seuls. » Erik Orsenna, Le Point.
« Le miracle des mots. » Jérôme Garcin, La Provence.
« De la grâce, de l'élégance. » André Rollin, Le Canard enchaîné.
« Poignant, à faire lire à tous. » Martine Laval, Télérama.
« Une entreprise extraordinaire. Marc Dugain a écrit un roman universel, une leçon vécue de stoïcisme. » Eric Ollivier, Le Figaro.
« Une densité de bout en bout. » Etienne de Montety, Le Figaro Magazine.
Dans les premiers jours de 1914, Adrien, jeune lieutenant du génie est fauché par un éclat d'obus. Défiguré, il est transporté au Val de Grâce où il passera le reste de la guerre dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s'y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d'une part de leur identité, révèleront toute leur humanité.
Pour ce premier roman, Marc Dugain a notamment reçu le prix des Libraires, le prix Nimier, le prix des Deux-Magots. Aujourd'hui, ce grand livre est aussi un grand film réalisé par François Dupeyron et présenté en compétition officielle au dernier Festival de Cannes.
Un beau livre, émouvant et fort...
Alphonse Boudard Ce livre qui est celui de la peur, de l'angoisse, de la souffrance aurait pu être aussi le livre de la haine, mais il est, en fin de compte, un cri d'espoir et d'amour.
Bernard Clavel Parmi les témoignages sans nombre consacrés aux temps maudits, celui-là est unique, par la nature de l'expérience, l'émotion, la gaieté, la douleur enfantine. Et conté de telle manière que l'aventure saisit, entraîne, porte le lecteur de page en page et jusqu'à la dernière ligne.
Joseph Kessel Un humour à la Chaplin, des souvenirs déchirants et cocasses. Il faut lire, en ce moment surtout, Un sac de billes.
François Nourissier
Le jour où Bruce Cable, libraire, fête le retour de Mercer Mann venur présenter son best-seller, le cyclone Leo change de trajectoire et fond sur l'île de Camino.
La tornade est dévastatrice. L'une des victimes, Nelson Kerr, ami de Bruce, est auteur de thrillers. Mais ses blessures ne semblent pas avoir été causées par la tempête.
Qui voudrait la mort de Nelson ? Sur une clé USB, Bruce découvre son nouveau roman. Le tueur y serait-il désigné noir sur blanc ?
Alors que Bruce mène l'enquête, il devine une vérité plus révoltante que toutes celles dénoncées par Nelson dans ses précédents écrits - et bien plus dangereuse.
1291, Terre sainte. Un groupe de templiers, chargé d'une mission secrète, est massacré au milieu du désert. Un seul chevalier en réchappe, miraculeusement.
1943. Des ténébreux châteaux allemands aux couloirs troubles du Vatican, Tristan Marcas s'engage malgré lui dans une nouvelle quête.
À la recherche d'un mystère qui le conduira jusqu'aux portes de l'enfer.
Un thriller vertigineux, qui explore les arcanes oubliées de l'histoire.
Corentin, personne n'en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s'en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu'au jour où sa mère l'abandonne à Augustine, l'une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l'aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n'en finit pas d'assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l'espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d'un monde désert, et la certitude que rien ne s'arrête jamais complètement.
Kay Scarpetta, médecin légiste réputée pour son talent d'enquêtrice, et son mari Benton Wesley, profileur pour le Secret Service, sont rappelés en Virginie. Ils se sont installés à côté du Pentagone dans un monde post pandémie déchiré par les contestations sociales et les luttes politiques.
Juste après son arrivée à la tête de l'unité médico-légale, une femme est retrouvée égorgée près d'une voie ferrée. Étrangement, la piste va la conduire jusqu'à son propre quartier...
Au même moment, une catastrophe survient dans un laboratoire spatial. Kay Scarpetta est alors convoquée à la Maison Blanche pour tenter de découvrir ce qui s'est passé. À mesure que son enquête progresse, elle comprend qu'un tueur en série rôde tout près de chez elle...
Situé dans les montagnes Rocheuses, l'Overlook Hotel est tenu pour être l'un des plus beaux lieux du monde. Beauté, confort, luxe, volupté... L'hiver, l'hôtel est fermé, coupé du monde par le froid, la neige, les glaces. Seul l'habite un gardien. Cet hiver-là, c'est Jack Torrance, un alcoolique qui tente d'échapper à l'échec et au désespoir. Il est venu accompagné de sa femme, Wendy, qui espère, grâce à cet isolement, reconstruire son foyer menacé, et de leur enfant, Danny.
Mais Danny possède le don de sentir, de voir, de ressusciter les choses et les êtres à jamais disparus. Dans les cent dix chambres vides de l'Overlook, le démon est omniprésent. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée, ces bruits de fête qui derivent dans les couloirs, cette vie si étrange qui anime l'hôtel ?
Stephen King est considéré dans le monde entier comme le maître de la littérature d'épouvante. Shining - dont Docteur Sleep est la suite - demeure son roman le plus célèbre, adapté prodigieusement par Stanley Kubrick, avec Jack Nicholson dans le rôle principal.
1938. Dans une Europe au bord de l'abîme, une organisation nazie, l'Ahnenerbe, pille des lieux sacrés à travers le monde. Ils cherchent à amasser des trésors aux pouvoirs obscurs destinés à établir le règne millénaire du Troisième Reich. Son maître, Himmler, envoie des SS fouiller un sanctuaire tibétain dans une vallée oubliée de l'Himalaya. Il se rend lui-même en Espagne, dans un monastère, pour chercher un tableau énigmatique. De quelle puissance ancienne les nazis croient-ils détenir la clé ?
À Londres, Churchill découvre que la guerre contre l'Allemagne sera aussi la guerre spirituelle de la lumière contre l'occulte.
Ce livre est le premier tome d'une saga où l'histoire occulte fait se rencontrer les acteurs majeurs de la Seconde Guerre mondiale et des personnages aux destins d'exception : Tristan, le trafiquant d'art au passé trouble, Erika, une archéologue allemande, Laure, l'héritière des Cathares...
Après le tir d'une fusée sur la base spatiale de Wallops Island, qui a tourné à la catastrophe, la capitaine Calli Chase retrouve sa soeur jumelle disparue et découvre que ni l'une ni l'autre ne sont ce qu'elles croyaient être. Aujourd'hui, un programme top secret, lancé depuis des années à leur insu, est hors de contrôle, et seule Calli peut encore le sauver.
Assistée par une toute nouvelle technologie, elle se lance dans une course contre la montre, à la recherche du chaînon manquant entre le sabotage présumé de Wallops et le fait que toute son existence a été prédéterminée depuis sa naissance... une quête personnelle que quelqu'un veut voir échouer.
Il s'agit d'une partie à haut risque. La moindre erreur aura des conséquences cataclysmiques pour la Terre mais aussi au-delà.
Octobre 1946.
Pete Banning, l'enfant chéri de Clanton, Mississippi, est revenu de la Seconde Guerre mondiale en héros, décoré des plus hautes distinctions militaires. Aujourd'hui fermier et fidèle de l'église méthodiste, il est considéré comme un père et un voisin exemplaire.
Par un matin d'automne, il se lève tôt, se rend en ville, et abat calmement son ami, le révérend Dexter Bell.
Au choc que cause ce meurtre de sang-froid s'ajoute l'incompréhension la plus totale, car Pete se contente de déclarer au shérif, à ses avocats et à sa famille : « Je n'ai rien à dire. » Que s'est-il passé pour que Pete, un membre respecté de la communauté, devienne un meurtrier ? Et pourquoi se mure-t-il dans le silence ? Personne ne le sait. La seule certitude que sa famille possède c'est que ce qu'il tait est quelque chose de dévastateur, dont les retombées les hanteront, eux et la ville, pendant des décennies...
Avec cette oeuvre majeure et unique, John Grisham nous embarque dans un voyage incroyable, du vieux Sud ségrégationniste aux jungles des Philippines de la Seconde Guerre mondiale, d'un asile psychiatrique aux lourds secrets du tribunal de Clanton où l'avocat de Pete tente désespérément de sauver la vie de son client.