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Pas assez pour faire une femme
Jeanne Benameur
- Éditions Thierry Magnier
- Grands Romans
- 17 August 2013
- 9782364743090
Elle a 17 ans, le bac en poche, l'université l'attend, la liberté aussi dans sa chambre d 'étudiante loin de ses parents. Le premier jour de fac, dans ces années 70 bouillonnantes, un jeune homme prend la parole dans un amphi, son discours est éloquent.
Elle ne connaît rien à la politique, mais elle le remarque et le désire immédiatement.
Le roman commence dans la chambre de l'homme, la chambre, où elle va devenir une femme amoureuse, épanouie. Avec lui, elle va grandir ; découvrir qu'elle peut et aime prendre la parole en public. Elle va aussi exorciser les démons de l'enfance qui jusqu'à présent l'empêchaient de devenir une femme.
Ce roman signe le retour de Jeanne Benameur dans notre catalogue avec un texte puissant et personnel. Une ode à la liberté, à l'amour, à la sensualité.
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Vivre c'est risquer
Jeanne Benameur
- Éditions Thierry Magnier
- Les Integrales
- 11 January 2013
- 9782364742222
Si même les arbres meurent : Dans un couloir d'hôpital, deux enfants attendent. Leur père alpiniste est plongé dans le coma. La bienveillance d'un balayeur va leur permettre de s'évader.
Quitte ta mère : Comme chaque année, Bastien part pour l'été chez son grand-père.
Mais le vieil homme ne va pas bien : il a du mal à faire le deuil de sa femme.
La boutique jaune : Marion passe tous les matins devant la boutique jaune, qui exerce une attirance magnétique sur elle. Un vieil homme, Adalbert, va lui en raconter la bouleversante histoire.
(Prix du livre de Metz 2003/Prix des mangeurs de livres, Carpentras 2004) Une heure, une vie : Les parents d'Aurélie se sont séparés sans rancune. Dans le train qui la ramène chez sa mère, elle se raconte des histoires, chaque fois différentes, et qui la font pleurer. Elle a besoin de dire sa peine, d'évacuer ses sentiments.
Ces quatre romans d'une grande auteure plongent aux racines des questions existentielles, avec une narration délicatement simple. Du grand art.
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Un livre manifeste sur le pouvoir des mots. Un texte de Jeanne Benameur paru en 2003, réédité sous une nouvelle forme. L'absurdité de la guerre condamne les enfants au silence. Quand l'écriture et les livres peuvent sauver de bien des maux.
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Adil, coeur rebelle - - vivre aujourd'hui, senior des 11/12 ans
Jeanne Benameur
- Père Castor
- 4 November 1992
- 9782081640924
Adil partage sa vie entre la famille, le collge et le rap. Son pre doit partir passer quelques mois en Algrie au chevet de sa mre malade. Il restera donc seul avec Lela, sa mre. Un nouvelle vie s'organise pour eux, en rencontrant un vieux professeur Adil pensera autrement. Copyright Electre
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Pourquoi pas moi ?
Jeanne Benameur
- Le Livre de Poche Jeunesse
- Ldp Jeunesse
- 20 February 2008
- 9782013225960
Elvis a réalisé un exploit. Il a posé une marque rouge tout en haut du mur du collège. Il mérite le titre de chef de la bande des Buttes-Rouges. Yasmina, elle aussi, entend bien montrer de quoi elle est capable. Une fillle n'aurait-elle pas le droit de défier le chef ? N'écoutant qu'elle-même, Yasmina relève l'impossible défi.
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1958. Une petite fille raconte. Elle est arrachée au pays où elle est née, l'Algérie. Exilée avec sa famille en métropole, dans une ville de la façade atlantique, elle découvre qu'ils ne sont que des "à moitié". Quand seront-ils entiers ?
"Nous, où qu'on aille, on a toujours l'air de rétablir le campement. (.) On s'assoit sur des serviettes éponge de toilette, maladroitement. On ne sait pas prendre nos aises. Dans nos corps resserrés par des générations de l'exil répété, nous savons le peu d'espace qu'on nous laisse. Encore en prenons-nous moins. Habitués à nous faire oublier. Nous ne savons pas vivre comme les autres. Toujours trop ou trop peu." 1958. Une petite fille raconte. Elle est arrachée au pays où elle est née, l'Algérie. Exilée avec sa famille - le père, la mère, un frère et deux soeurs - en métropole, dans une ville de la façade atlantique qu'elle n'a pas choisie, elle découvre qu'avec un papa arabe et une maman blonde ils ne sont que des "à moitié". Quand seront-ils entiers ?
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Une histoire de peau et autres récits
Jeanne Benameur
- Le Livre de Poche Jeunesse
- Ldp Jeunesse
- 26 November 1997
- 9782013215473
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Adil, coeur rebelle - - roman, senior des 11/12ans
Jeanne Benameur
- Flammarion
- 12 March 1999
- 9782081645622
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Edouard et julie
Alain Korkos, Jeanne Benameur
- Éditions Thierry Magnier
- 1 September 1999
- 9782844200532
Deux récits, deux écritures pour une même histoire d'amour. Édouard, le pas très beau, aime Julie aux yeux bleus. Rentré de ses vacances en Martinique dans sa famille, Édouard trouve une cruelle lettre de rupture écrite par Julie, restée à Paris. Qu'a donc vécu Julie cet été-là ?
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Valentine a du chagrin, un chagrin qu'elle n'arrive pas à exprimer, à formuler. Alors elle tombe dans les escaliers, et se fait mal. Aussitôt ses parents qui se disputaient très fort accourent, la consolent et la dispute est oubliée. À partir de ce moment, dès qu'une dispute s'annonce, Valentine a mal quelque part... Jusqu'à ce que ses parents comprennent le subterfuge et lui expliquent que, lorsque les adultes se disputent, ce n'est pas forcément parce qu'ils vont se séparer, et ce n'est pas non plus la faute des enfants.
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La mère, La Varienne, c'est l'idiote du village. La petite, c'est Luce. Quelque chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invicible. L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ? L'art de l'épure, quintessence d'émotion, tel est le secret des Demeurées. Jeanne Benameur, en dentellière, pose les mots avec une infinie pudeur et ceux-ci viennent se nouer dans la gorge.
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Travaille travaillons travaillez
Jeanne Benameur
- Le Livre de Poche Jeunesse
- Cote Court
- 10 May 2001
- 9782012007161
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«J'essaie une histoire d'amour, puis une autre, une autre encore, comme des vêtements jamais ajustés. J'ai beau cherché celui qui me liera à lui, je ne sais demeurer. Tout est à l'envers, je ne reconnais pas mon coeur. Et pourtant il bat.» D'où lui vient ce peu de faculté à l'amour, elle qui en fille tenace accumule les fiascos. Décidée à comprendre, elle invoque ses amants. Attendrie par leur myopie, amusée par leurs mensonges, elle prend le parti d'en rire. N'est-ce pas le meilleur chemin pour atteindre la blessure enfouie : ce père - ventral mais en creux - trop vite parti, jamais quitté. Cet homme qui éclipse tous les autres et sans lequel elle doit apprendre à vivre. Grave et drôle comme toute éducation sentimentale, Un jour mes princes sont venus nous livre une vision enjouée et profonde du sentiment amoureux.
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Aurélie a une manière bien à elle d'évacuer le chagrin qui la ronge, après la séparation de ses parents. Elle se pose des questions existentielles : Comment sait-on que l'on s'aime ? Pourquoi ses parents parlent-ils de leurs années
d'études avec regret, de leur liberté d'alors ? Quelle est sa part de responsabilité à elle, dans ce désamour, dans la vie rangée qui leur pèse ? Elle ne peut pas exprimer ses doutes, par peur de faire de la peine, de déranger. Dans le train de banlieue qui l'amène chez son père, elle s'invente une autre vie, terrible, chaque fois différente. Cette heure de trajet est le seul moment
où elle se libère, où elle est qui elle veut, plus vraie que ma réalité.
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«Y a-t-il un signe de vie dans le ciel qui indique que quelque part, dans une ville, au milieu de tant et tant de gens, deux êtres sont en train de vivre quelque chose qui ne tient à rien, quelque chose de frêle comme un feu de fortune ?» Madame Lure est une vieille femme comme on en croise sans les remarquer. Dans l'appartement de son mari disparu, elle maintient chaque chose à sa place, tranquille et pour toujours. Elle évite tout souvenir, mais rêve grâce aux brochures de voyages qu'elle étale sur la table de la cuisine. Yvonne Lure entre dans les photographies, y sourit, y vit. Un jour, surprenant les doigts voleurs d'un jeune homme dans un grand magasin, elle se met à le suivre de façon irréfléchie jusqu'à son campement, sous l'arche d'un pont. Qu'ont-il en commun, Yvonne, celle qui garde, et Vargas, l'errant ? D'une écriture forte et lumineuse, Jeanne Benameur capte comme jamais les destins obscurs de deux parias innocents, tissant entre eux des liens intenses. Ressuscitant des pans de mémoire plapitante, elle aiguise le vide en chacun de nous.
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Quand on est tout pour sa mère, est-ce que ce n'est pas trop ? Bastien vit seul avec sa mère, à Paris. Une maman envahissante, pour laquelle Bastien représente tout. Comme il en a l'habitude l'été, Bastien part en vacances chez son grand-père maternel, à la Rochelle. Mais cette année-là Bastien se rend compte que son grand-père ne va pas bien : il a mal supporté la destruction de son chalutier, puis la mort de sa femme ; il boit pour noyer sa solitude... Bastien sent que son grand-père a besoin de lui.
Et, à treize ans, on peut faire des choix. Celui, par exemple, de rester avec son grand-père, de prendre de la distance avec sa mère. Un roman sur cet âge-passerelle où l'on se sent toujours en déséquilibre : trop ou pas assez aimé, trop ou pas assez libre. Quitte ta mère,a été publié une première fois dans la collection Aller Simple en avril 1998.
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Prince de naissance attentif de nature
Jeanne Benameur, Katy Couprie
- Éditions Thierry Magnier
- 27 October 2004
- 9782844203199
Le jour où le jeune prince est appelé à régner, il continue dans un premier temps à faire attention de ne rien écraser. Mais ses conseillers le pressent. Un roi doit avoir le regard qui porte loin et haut... Il pleurera quand il écrasera sa
première fourmi. Puis, pris par ses activités royales, les guerres à préparer et à gagner, il oubliera doucement tout ce petit peuple qui vit à ses pieds. Jusqu'au jour où il arrivera au bout de ses terres : face à la mer. Là, durant toute une nuit, les vagues lui raconteront à quoi il doit faire attention... Au matin il
renverra canons et conseillers, redeviendra attentif, et régnera comme un bon roi. Comme au cinéma, les personnages sont toujours les mêmes, mais séquences et plans se succèdent, dans des décors différents. Cette écriture cinématographique donne des images intemporelles, entre réel et imaginaire. Des images qui servent merveilleusement bien le texte de Jeanne
Benameur, à la fois conte poétique et fable politique.
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Elle aurait voulu être une bête, au moins ça aurait été clair. Elle est juste professeur de la vie et de la terre, mais il n'y a plus de vie il n'y a plus de terre sous ses pieds quand son amant part. Alors au collège, elle n'y va pas. Qu'est-ce qu'elle enseignerait, hein ? Son corps enseignant, il est ici. Son intelligence, sa patience, son savoir, tout pourrit sans caresse. Elle se racornit comme les feuilles de certaines plantes quand elles manquent d'eau. Elle peut juste attendre qu'il revienne ou qu'elle reparte le voir. Toute la vie suspendue dans l'intervalle. Sans son corps, elle ne peut pas enseigner. C'est comme ça. Le corps peut manquer à l'appel.
D'une écriture incisive et empathique, Jeanne Benameur brosse le portrait de tous les acteurs d'un collège de banlieue avant les émeutes, questionnant leur présence vive. Avec émotion, elle débusque les symboliques occultées du monde scolaire et les drames intimes de chacun : une brèche s'ouvre pour une pédagogie à rebours de tous les tabous.
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Le ramadan de la parole
Jeanne Benameur
- Actes Sud Jeunesse
- D'Une Seule Voix
- 7 May 2014
- 9782330032494
Même les Chinoises n'ont plus les pieds bandés.
En 1920, une jeune fille refuse de porter le corset. De voir le monde et l'horizon se réduire à sa maison. De céder sous la menace de sa mère de lui enlever ses livres. Elle les cachera mais ne se soumettra pas.
Le Ramadan de la parole De nos jours, blessée par l'attitude irrespectueuse des garçons, une ado décide de faire le «ramadan de la parole».
«C'est quoi ce monde où il faut toujours craindre ? (...) Je ne veux plus participer à ce langage qui fait de nous des bêtes de crainte. Je me lave de toutes ces insultes qu'on entend, de tous ces gestes obscènes, de tous ces interdits qu'ils jettent sur nous pour se protéger de leurs désirs.» (extrait) À l'affiche Une jeune fille se révolte contre sa mère qui a vendu son corps pour une affiche publicitaire.
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la tour bleue du quartier etouvie, à amiens, construite en 1962, a été vidée de ses habitants en 2003.
depuis, tous attendent sa destruction, sans cesse repoussée. du haut de ses quatorze étages, elle domine la cité et abrite encore un café ouvert au rez-de-chaussée. dans les appartements déserts, subsistent pourtant d'innombrables traces de vie - objets et papiers personnels, meubles abandonnés, photos de famille... - qui dessinent par petites touches le portrait de celles et ceux qui vécurent ici.
l'écrivaine jeanne benameur restitue à travers un texte sensible la mémoire de la tour.
trois photographes, gaël clariana, mickaël troivaux et stephan zaubitzer, s'emparent eux aussi de ce lieu chargé d'images, vide de ses occupants mais encore bruissant de leur existence.
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Ancien chirurgien du coeur, il y a longtemps qu'Octave Lassalle n'opère plus, qu'il ne sauve plus de vies. A quatre-vingt-dix ans, bien qu'il n'ait encore besoin de personne, Octave anticipe : il se compose une «équipe». Comme avant autour de la table d'opération, mais cette fois-ci, c'est sa propre peau qu'il sauve. C'est sur ses «derniers temps » qu'il veut faire donner la lumière. Après petite annonce et casting en bonne et due forme, comme un ballet, s'organise bientôt autour de lui, dans sa grande et belle et vide demeure, le découpage des journées, chaque tranche confiée à un "accompagnateur" soigneusement choisi.
A Marc Mazetti au silencieux passé, le matin pour la toilette et à l'entretien du jardin. Hélène Avèle, qui prend le relais après le déjeuner, lui lira les nouvelles du monde. A elle, artiste peintre, Octave réserve une commande bien précise. Vient ensuite l'heure de préparer le dîner : c'est celle de Yolande Grange, ses pieds sur terre et sa précieuse vigueur. La nuit est confiée à la jeune Béatrice Benoît, impressionnable et gracieuse élève infirmière.
Au service d'Octave et de son mystérieux projet, chacun trimbale pourtant ses ombres et ses blessures, et chaque blessure est un écho. Mais en chacun, Octave a «flairé le terreau d'une histoire», et chacun, aussi, va faire une place à l'autre, ouvrant ainsi le champ des possibles, dans une simplicité nue et invincible. Dans l'indépassable absence de Claire, la fille disparue trop jeune, fauchée par un accident, que son père aux doigts d'or ne sut pas sauver ; dans l'effacement du couple qu'Octave forma avec Anna, repartie au Canada trouver un nouveau cadre à sa foi mise en joue par le destin ; dans la progressive invasion de sa vie par d'autres vies, aussi bancales que bientôt indispensables, l'ex-docteur Lassalle va trouver un chemin.
A travers l'apprivoisement d'une inextinguible soif, le mot deuil, jamais, ne sera prononcé, dans le geste follement ambitieux d'ouvrir le temps («il s'agit d'ouvrir le temps, pas d'abolir la mort»), cette improbable communauté tissée d'invisibles liens autour d'une indicible perte acquiert, dans l'être ensemble, l'élan qu'il faut pour continuer. A la seule force des mots, par la justesse du regard, Jeanne Benameur bâtit un édifice à la vie à la mort, un roman qui affirme un engagement farouche.
Dans un monde où la complexité perd du terrain au bénéfice du manichéisme, elle investit l'inépuisable et passionnant territoire du doute. Contre une galopante toute-puissance du dogme, Profanes fait le choix déterminé de la seule foi qui vaille : celle de l'homme en l'homme.
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Samira habite la cité des Quatre-Routes. Alors que toute sa famille pense au mariage de sa soeur, Samira rêve d'échapper aux traditions, de devenir journaliste et d'être libre. Lorsqu'elle doit mentir à ses parents pour aider un ami, elle doute. Est-elle obligée de trahir les siens pour vivre comme elle l'entend ?