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ogawa yoko
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Le monde très privé des enfants et des vieillards quand il s'agit entre eux de transmission et de confiance ; les vibrations des mélodies n'existant que par-delà le silence ; l'effacement d'un temps que seul l'amoncellement d'objets semble pouvoir réanimer ; l'attirance gourmande et dangereuse pour les aliments sucrés ; la présence rassurante des animaux... Les lecteurs familiers de l'univers de Yôko Ogawa retrouveront dans ce recueil les thèmes qui lui sont chers.
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A masterpiece' Guardian A compelling speculative mystery by one of Japan's greatest writers.
Hat, ribbon, bird, rose. To the people on the island, a disappeared thing no longer has any meaning. It can be burned in the garden, thrown in the river or handed over to the Memory Police. Soon enough, the island forgets it ever existed.
When a young novelist discovers that her editor is in danger of being taken away by the Memory Police, she desperately wants to save him. For some reason, he doesn't forget, and it's becoming increasingly difficult for him to hide his memories. Who knows what will vanish next?
The Memory Police is a beautiful, haunting and provocative fable about the power of memory and the trauma of loss, from one of Japan's greatest writers.
'One of Japan's most acclaimed authors explores truth, state surveillance and individual autonomy. Echoes 1984, Fahrenheit 451, and 100 Years of Solitude, but it has a voice and power all its own' Time Magazine **SHORTLISTED FOR THE NATIONAL BOOK AWARD FOR TRANSLATED LITERATURE** **A FINANCIAL TIMES AND SUNDAY TIMES BOOK OF THE YEAR**
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HOUSEKEEPER AND THE PROFESSOR (LIVRE EN ANGLAIS)
OGAWA YOKO
- VINTAGE UK
- 29 November 2019
- 9781784875442
VINTAGE JAPANESE CLASSICS - five masterpieces of Japanese fiction in gorgeous new gift editions.
Each morning, the Professor and the Housekeeper are introduced to one another. The Professor may not remember what he had for breakfast, but his mind is still alive with elegant mathematical equations from the past. He devises clever maths riddles - based on her shoe size or her birthday - and the numbers reveal a sheltering and poetic world to both the Housekeeper and her ten-year-old son. With each new equation, the three lost souls forge an affection more mysterious than imaginary numbers, and a bond that runs deeper than memory.
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Huit livres écrits entre 1994 et 2006 dans lesquels on retrouve l'univers onirique et étrangement inquiétant de l'auteur japonaise aujourd'hui mondialement connue qu'est Yôko Ogawa. Au sommaire de ce thesaurus faisant suite au tome 1 paru en 2009 : Cristallisation secrète, Les Tendres Plaintes, Le Musée du silence, La Bénédiction inattendue, Les Paupières, La Formule préférée du professeur, La Mer et La Marche de Mina.
CRISTALLISATION SECRÈTE (Paru au Japon en 1994 - Actes Sud, 2009 ; Babel n° 1165) Alors que les choses et les créatures, les souvenirs et les émotions disparaissent selon un principe d'effacement diaboliquement orchestré, une jeune romancière tente de sauver son éditeur des griffes d'une effroyable milice. Cet homme est en danger car il fait partie de ceux qui n'ont pas encore perdu la mémoire.
Dans ce magnifique roman, oppressant, kafkaïen, Yôko Ogawa explore les ravages de la peur pour construire une subtile métaphore des régimes totalitaires.
LES TENDRES PLAINTES (Paru au Japon en 1996 - Actes Sud, 2010 ; Babel n° 1268) Ruriko est calligraphe. Fuyant la brûlure des infidélités de son mari, elle part s'installer seule en pleine montagne, dans le chalet de ses parents. Elle rencontre Nitta, pianiste reconverti dans la fabrication de clavecins. L'histoire simple, intense et profonde d'une femme en crise entre deux amours, entre deux vies. Sur l'indicible solitude des êtres et leurs relations fugitives, un roman riche en mystère où s'épanouit tout l'art d'Ogawa.
LE MUSÉE DU SILENCE (Paru au Japon en 2000 - Actes Sud, 2003 ; Babel n° 680) Embauchée par une vieille femme étrange, un jeune muséographe assure la conservation d'objets, de reliques, de vestiges, qui tous ont été volés quelques heures après la mort de leur propriétaire. Empreintes du temps qui passe, variations autour de la mémoire, accumulations, obsessions : la mission de cet homme est complexe car le musée du Silence devra être à la hauteur des souvenirs de la vieille dame.
LA BÉNÉDICTION INATTENDUE (Paru au Japon en 2000 - Actes Sud, 2007 ; Babel n° 1100) De la fascination d'une convalescente pour le destin d'un petit champion de natation à l'erreur d'une romancière se présentant spontanément à son lecteur ; des écrits d'une enfant solitaire à l'inquiétude d'une mère pour un chien aux yeux tristes ; de l'empreinte délicate d'une aile de papillon à la réminiscence d'un sentiment perdu : ce livre est un véritable miroir de l'oeuvre de Yôko Ogawa. Sept récits, sept révélations subtiles, comme autant de voiles à soulever pour atteindre les rivages de l'imaginaire.
LES PAUPIÈRES (Paru au Japon en 2001 - Actes Sud, 2007 ; Babel n° 982) Dormir, s'endormir, s'éloigner du monde pour retrouver le chemin de l'inconscient, très simplement. Tel est le propos de ce recueil de nouvelles à lire, en écho à La Bénédiction inattendue, comme une très belle introduction à l'oeuvre de Yôko Ogawa.
LA FORMULE PRÉFÉRÉE DU PROFESSEUR (Paru au Japon en 2003 - Actes Sud, 2005 ; Babel n° 860) Une subtile histoire d'amour et de filiation entre un vieux monsieur mathématicien dont la carrière a été brutalement interrompue par un accident de voiture - catastrophe qui a réduit l'autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes -, un enfant passionné de base-ball et sa mère.
LA MER (Paru au Japon en 2006 - Actes Sud, 2009 ; Babel n° 1215) Sept nouvelles poétiques et tendres dans lesquelles le lecteur découvre l'univers rêveur de Yôko Ogawa, cette proximité entre les différentes générations ; ces héritages spirituels soudainement transmis à un inconnu et ces êtres délicats qui libèrent des souvenirs effacés en offrant un coquillage, une aile de libellule, une mue de papillon.
LA MARCHE DE MINA (Paru au Japon en 2006 - Actes Sud, 2008 ; Babel n° 1044) L'amitié de deux cousines dans le Japon des années 1970. Mina et Tomoko ont douze ans. L'une est passionnée de littérature, a un père d'origine allemande et se déplace à dos d'hippopotame. L'autre découvre ainsi l'empreinte de la lointaine Europe et le regard pour elle si particulier de ceux qui viennent d'ailleurs. Voici le premier roman de Yoko Ogawa consacré aux thèmes de l'étranger et des origines. Avec La Formule préférée du professeur, il s'inscrit dans un cycle voué à la tendresse et à l'initiation.
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Scènes endormies dans la paume de la main
Yôko Ogawa
- Actes Sud
- Domaine Étranger
- 2 April 2025
- 9782330203566
Toujours à double fond, comme le sont tous les textes d'Ogawa, ceux-ci explorent avec une douceur remarquable la magie de la scène, l'importance du spectacle vivant qui engendre l'émotion singulière de la proximité, celle de l'illusion transmuée de réel. Car en chair et en os, la présence physique des personnages, des danseurs, des musiciens autorise, Ô merveille, le temps d'une représentation ou d'une signature d'autographe, un sentiment tout droit revenu de l'enfance et que l'on nomme l'admiration.
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La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle. Tout y est petit, au format de ceux qui la fréquentaient autrefois. Cette femme habite seule dans ce jardin d'enfants mais en ces lieux se trouve un auditorium, un endroit précieux où sont recueillies d'étranges petites boîtes. Parfois elle se poste sur la colline pour observer des inconnus qui, elle le sait, écoutent en pleine nature une musique inaudible pour tout autre qu'eux-mêmes. Si M. Baryton lui apporte les lettres de sa femme éloignée de lui par la maladie, c'est qu'elle seule peut encore déchiffrer leurs caractères. Yôko Ogawa au sommet de son art.
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Une aide-ménagère est embauchée chez un ancien mathématicien, un homme d'une soixantaine d'années dont la carrière a été brutalement interrompue par un accident de voiture, catastrophe qui a réduit l'autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes. Chaque matin en arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter - le professeur oublie son existence d'un jour à l'autre - mais c'est avec beaucoup de patience, de gentillesse et d'attention qu'elle gagne sa confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans. Commence alors entre eux une magnifique relation. Le petit garçon et sa mère vont non seulement partager avec le vieil amnésique sa passion pour le base-ball, mais aussi et surtout appréhender la magie des chiffres, comprendre le véritable enjeu des mathématiques et découvrir la formule préférée du professeur... Un subtil roman sur l'héritage et la filiation, une histoire à travers laquelle trois générations se retrouvent sous le signe d'une mémoire égarée, fugitive, à jamais offerte...
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Alors que leur petite soeur est morte, trois enfants sont enfermés par leur mère inquiète jusqu'à la névrose. Ce roman est une ode à la poésie de l'enfance, à la beauté de ses imaginaires habités par la présence des animaux, celle des sons et des objets, ici celle des pierres, et l'expérience précoce de la perte, de l'absence et du chagrin. Un très grand roman d'Ogawa, sur la maltraitance mais aussi et surtout sur la capacité des enfants à faire abstraction du mal, à persister dans l'amour filial, à survivre en tenant la peur à distance.
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Il est le seul à pouvoir communiquer avec son frère aîné, cet enfant rêveur ne parlant que le langage des oiseaux que les humains ont oublié depuis longtemps. Petits oiseaux est un roman d'une douceur salvatrice où la différence n'influe pas sur le bonheur, où la solitude conduit à un bel univers.
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Un petit garçon né avec les lèvres scellées vit aujourd'hui avec un léger duvet sur la bouche, une hyper-sensibilité à tout déplacement d'air. Depuis la disparition de sa mère, il passe de longs moments sur la terrasse d'un grand magasin, là où serait morte l'éléphante Indira. On dit que ce bel animal, mascotte d'un lancement promotionnel, devint un jour trop gros pour quitter les lieux.
Un matin, cet enfant solitaire découvre le corps d'un homme noyé dans le bleu d'une piscine. Et c'est en cherchant à savoir qui était ce malheureux que le gamin rencontre un gardien d'usine, un être obèse installé dans un autobus immobile et magique. Dès lors se dessinent entre eux une confiance quasi filiale, une relation toute familiale, un désir de legs, une envie d'héritage.
L'homme, passionné par les échecs, va faire du gamin son héritier de coeur, il va lui enseigner la stratégie du jeu, tout un art auquel le jeune garçon ajoute une spécificité : il joue tel un aveugle, sans voir son adversaire, sans voir les pions.
Retrouvant dans ce livre le motif du vieillard et de l'enfant, celui du lien issu d'une passion partagée, Yôko Ogawa poursuit l'exploration du sensible pour interroger, tel un écho silencieux, l'attachement à ceux qu'on aime, éternel.
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Sept nouvelles parues entre 2001 et 2006 réunies dans un recueil envoûtant où se côtoient un camion de poussins multicolores, des lettres de plombs comparées aux ailes des papillons par un imprimeur ou le récit d'une rencontre entre un petit garçon et un vieil homme qui invente des titres pour les histoires... Tendresse, poésie, onirisme, étrangeté : toute l'esthétique de Yoko Ogawa.
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L'île où se déroule cette histoire est depuis toujours soumise à un étrange phénomène : les choses et les êtres semblent promis à une sorte d'effacement diaboliquement orchestré. Quand un matin les oiseaux disparaissent à jamais, la jeune narratrice de ce livre ne s'épanche pas sur cet événement dramatique, le souvenir du chant d'un oiseau s'est évanoui tout comme celui de l'émotion que provoquaient en elle la beauté d'une fleur, la délicatesse d'un parfum, la mort d'un être cher. Après les animaux, les roses, les photographies, les calendriers et les livres, les humains semblent touchés : une partie de leur corps va les abandonner.
En ces lieux demeurent pourtant de singuliers personnages. Habités de souvenirs, en proie à la nostalgie, ces êtres sont en danger. Traqués par les chasseurs de mémoires, ils font l'objet de rafles terrifiantes...
Un magnifique roman, angoissant, kafkaïen. Une subtile métaphore des régimes totalitaires, à travers laquelle Yoko Ogawa explore les ravages de la peur et ceux de l'insidieux phénomène d'effacement des images, des souvenirs, qui peut conduire à accepter le pire.
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Huit touristes japonais ont été pris en otages dans une région montagneuse et désolée. Après l'assaut d'une brigade anti-terroriste, la cabane où ils sont retenus prisonniers est totalement détruite, il n'y a aucun survivant. Seul un enregistrement atteste de leur existence en ces lieux. Des lectures semble-t-il : des textes énoncés à haute voix par chacun d'entre eux pour surmonter la peur et tenter d'échapper à l'ombre béante de la mort.
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Dans La Piscine, la fille du directeur d'un orphelinat partage la vie quotidienne de tous les enfants de l'institution, exactement comme si elle non plus n'avait pas de famille. Deux plaisirs compensent cette situation : regarder un adolescent s'exercer à plonger dans la piscine, et tourmenter une petite fille de cinq ans dont les pleurs lui procurent un apaisement inégalable...
A un cousin éloigné qui sollicite son aide pour trouver un logement, une jeune femme recommande le foyer où elle vivait lorsqu'elle était étudiante. Le directeur, personnage singulier qui a, dans un accident, perdu tous ses membres sauf une jambe, leur fait savoir que l'établissement est désormais à peu près désert et qu'un processus de dégradation est à l'oeuvre... Tel est le thème des Abeilles.
Dans le livre éponyme, la narratrice observe la grossesse de sa soeur d'un oeil scrutateur et cruellement objectif, qui relève avec plaisir les désagréments et petits tracas de sa vie quotidienne. Le principal souci de ces mois de grossesse est la nourriture...
Ces trois textes ont en commun leur simplicité et leur concision exemplaires. On y retrouve également des personnages à la naïveté cruelle, à la perversité troublante, et des situations à l'étrangeté menaçante. Yôko Ogawa manipule merveilleusement l'art de la description, qui s'arrête sur les détails pour révéler des émotions profondément enfouies dans l'inconscient des êtres.
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Blessée par l'infidélité de son mari, Ruriko décide de disparaître. Elle quitte Tokyo et se réfugie dans un chalet en pleine forêt où elle tente de retrouver sa sérénité. Ruriko est calligraphe.
Non loin, dans un autre chalet, s'est installé Nitta, un ancien pianiste de renom devenu facteur de clavecins, un homme habité par un calme particulier qui semble absorber les sons des instruments qu'il fabrique. Bien qu'assisté chaque jour dans son ouvrage minutieux par une jeune femme prénommée Kaoru, il vit seul avec un vieux chien aveugle et sourd. Invitée en ces lieux par Kaoru, la calligraphe observe et s'interroge sur la relation du facteur et de son aide. Ainsi elle apprend que Nitta ne peut plus jouer en présence d'autrui, que seule persiste en lui la capacité de vivre avec des sons invisibles. Mais, un matin, la calligraphe surprend Nitta installé au clavecin jouant "Les Tendres Plaintes" pour Kaoru.