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pierre pascal
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Avant-dernier roman de Dostoïevski, L'Adolescent (1875) est l'un des plus intimes de son auteur. Dans ce livre aux thèmes foisonnants, le jeune Arkadi, né d'une relation illégitime entre une domestique et son maître, navigue entre ses idéaux et ses hantises. Projeté à Saint-Pétersbourg, ville aussi exaltante qu'étouffante, c'est tout une galerie de personnages que le lecteur est amené à rencontrer. À travers eux se dessine l'esprit d'une certaine Russie : les générations s'entrechoquent, les amitiés se créent aussi vite qu'elles disparaissent et l'amour menace autant qu'il sauve. L'Adolescent reprend bien des motifs chers à l'auteur : la foi, la culpabilité, les désordres de la pensée, la quête du père, la place de l'argent dans la société... Mais c'est avant tout l'immersion totale dans une conscience adolescente, écartelée entre les doutes, l'envie de puissance et une naïveté inconsciente, qui donne à ce texte une place si singulière dans l'oeuvre de Dostoïevski.
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Masse d'individus qui occupent une ville sans parvenir à l'habiter, forçats de la solitude qui échouent toujours à se rencontrer : voilà les hommes modernes selon Dostoïevski. Alors que Pétersbourg se vide, le temps d'un été, le héros des Nuits blanches ouvre les yeux sur cette condition. Abandonné par la ville elle-même, il plonge dans la nuit solitaire : dans ce désert se dessine une silhouette féminine. Dès lors, il n'est plus question d'échapper à la solitude mais de la partager : quatre nuits durant ils seront seuls ensembles. Qui compte sur un alter-ego s'expose pourtant aux désillusions et à l'abandon. Le narrateur du Sous-sol ne l'ignore pas : accomplissant l'oeuvre libératrice du progrès, « l'homme du sous-sol » a poussé l'émancipation jusqu'à s'affranchir d'autrui. Reclus dans un appartement aux allures de cave, il entame un long dialogue avec lui-même, convoquant ses inaccomplissements et ses défaites passées. Maintenant libéré des entraves de la vie en communauté, il pourra exercer contre lui-même la plus méticuleuse des tyrannies. Deux virulents récits, deux cris du coeur pour dénoncer la clause qui nous lie abusivement à nous-même.
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«Quelque paradoxale que puisse paraître au premier abord cette affirmation, l'oeuvre de Tolstoï, dont ce n'était certainement pas le dessein, est, en partie, une vaste autobiographie. Cet homme qui a été tellement avide de se dépasser, qui pendant les trente dernières années de sa vie a cru sincèrement penser pour le monde entier, qui a tellement écrit, vécu si longtemps, s'est raconté de la naissance à la mort, puisque ses premiers souvenirs remontent à l'époque où il était encore au maillot et que la dernière note de son Journal fut dictée le 31 octobre 1910, à la petite gare d'Astapovo où il était déjà alité, malade, et où il devait mourir huit jours plus tard. Les différentes périodes de sa vie sont éparses dans son oeuvre, transposées sur des plans divers : romans, souvenirs, confessions, écrits didactiques, mais, avec un certain recul, il nous est loisible de rapprocher les fragments de cette mosaïque. D'autre part, c'est sans doute un des écrivains sur lequel nous sommes le mieux renseignés. Le dix-neuvième siècle est l'époque des correspondances, disertes et inspirées. Et dans ce temps-là, chacun gardait le moindre brouillon. On a conservé plus de dix mille lettres de Tolstoï, près de cinquante mille lettres de ses correspondants, personnalités diverses qui lui écrivaient de tous les coins du monde et dont certaines se contentaient de mettre sur l'enveloppe : Léon Tolstoï, Iasnaïa Poliana, Russie. Les documents rassemblés depuis sa mort nous permettent de suivre presque au jour le jour cette grande existence. Or, ce qui frappe, après avoir suivi les détours capricieux de chacune des périodes de cette vie, avec ses contradictions apparentes, c'est sa continuité : adolescent tourmenté qui s'analyse jusqu'à l'hébétude, jeune homme sensible aux "attachements de la chair et du monde" et formulant quotidiennement les règles d'une vie austère, officier au Caucase et en Crimée et
détestant la guerre, écrivain à la gloire naissante qui rejette de prime abord les moeurs littéraires, plus tard apôtre du renoncement mais restant sur ses terres au milieu des siens, il est et restera toute sa vie semblable à lui-même, c'est-à-dire double, abritant en lui à la fois un être de passion et un être moral : se contredisant, s'opposant ou se confondant, prenant à tour de rôle le pas l'un sur l'autre, ces deux êtres sont présents en lui à chaque instant.» Sylvie Luneau. -
La vie de l'archiprêtre Avvakum par lui-même
Avvakum
- Éditions des Syrtes
- Syrtes Poche
- 16 January 2020
- 9782940628506
La Vie, composée par lui-même est la description du douloureux voyage que fit Avvakum dans son exil en Sibérie. On y suit, par le Baïkal et l'Angara, la première expédition sur le fleuve Amour, avec Pachkov, féroce conquistador dont Avvakum est à la fois l'aumônier et la victime. Tout cela dans une atmosphère savoureuse de miracles, d'observations précises et de bon sens paysan.
C'est un document essentiel pour tout curieux des choses russes, mais aussi pour l'historien des découvertes et pour l'ethnographe, pour l'historien de la religion, pour le psychologue et pour l'historien de la civilisation.
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« Comment l'officier courageux, deux fois blessé au front, détaché dès 1916 à la Mission militaire en Russie, comment l'ancien major de l'École Normale Supérieure, agrégé de lettres, l'intellectuel catholique qui rêvait d'unir les Églises, a-t-il pu adhérer au bolchevisme et, bien pis, le servir ? » C'est bien là tout le mystère de Pierre Pascal, que Jacques Catteau soulève dans sa préface au Journal. En 1918, l'« entrée en communisme » de Pascal provoque un scandale en France ; puis, peu à peu, on l'oublie, jusqu'à son retour à Paris en 1933. Homme discret, moraliste, rebelle à toute discipline politique, Pascal devient professeur à la Sorbonne et traducteur du russe. Il refuse de partager publiquement son expérience de l'URSS, et ce n'est qu'en 1975 que paraît le premier volume de ses carnets. Mon Journal de Russie recouvre la période de 1916 à 1927 et constitue un témoignage exceptionnel sur l'expérience soviétique, vécue de l'intérieur. Il prend vite la dimension d'un livre culte pour les historiens et tous ceux qui s'intéressent à la Russie.
Ce document rare sur les premières années du stalinisme s'attache à dénoncer le mensonge permanent du régime. Son édition a été préparée par Jacques Catteau, élève et ami de Pierre Pascal, spécialiste de la littérature russe. Retranscrivant scrupuleusement les carnets noirs, il a élaboré avec Sophie Coeuré et Julie Bouvard un appareil critique qui permet au lecteur de mieux comprendre toute la portée du témoignage de Pierre Pascal.
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Les grands courants de la pensée russe
Pierre Pascal
- L'Age D'Homme
- Archipel Slave
- 4 March 2010
- 9782825140048
Voilà un livre utile, une division claire des courants spirituels, philosophiques et politiques dans le monde foisonnant de la fin de XIXe siècle, jusqu'à la Révolution d'Octobre.
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Mon etat d'ame mon journal de russie 1922-1926 t3
Pierre Pascal
- L'Age D'Homme
- 12 February 1990
- 9782825121641
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Dans la Russie de Catherine II, l'impératrice philosophe, les aventures d'un imposteur : Émilien Pougatchëv, le faux tsar, prend la tête des peuples de la steppe, entre la Volga et l'Oural, jaloux de leur autonomie, impatients du joug russe. À travers les chroniques, les pièces de l'instruction et du procès, les actes de la répression, Pierre Pascal retrace ce que fut, jusqu'à sa fin cruelle, cette épopée ambiguë aux marges de l'Europe des Lumières.
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Né entre chien et loup, entre jour et nuit, l'heure où tout se redessine. A peine une heure qui prend son temps, à s'égrener en diapositives cliquetant dans l'ombre des courants d'air. Le monde prend sa distance, le temps de s'accorder. Je contemple l'oiseau, ainsi que le chat contemplant l'oiseau. Né entre chien et loup apparaît comme l'esquisse pudique et fine de l'intériorité de l'auteur. Au moyen d'une poésie musicale et entraînante, Pascal Pierre nous emmène dans sa sphère littéraire où le futile devient magnifiquement grand, où ce qu'on est se transforme en un poème. Né entre chien et loup s'inscrit dans la modernité tout en restant accroché aux fondements de la poésie, Né entre chien et loup ou comment redéfinir le monde.
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Julia, 20 ans. Victime innocente du pire des sacrilèges. Eloignée volontairement de son village natal, Julia y revient des années plus tard. Oui, mais elle n'est pas seule ! Après tant d'années de malheur, le destin va-t-il enfin lui attribuer sa part de bonheur oe
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Joseph De Bédelin s'est lancé dans une expérience un peu particulière. Il s'est volontairement enfermé sans nourriture (mais avec 14 livres) dans des toilettes à Agde. Il veut tester sa capacité à résister à la faim et à l'enfermement ; sa capacité à persuader sa compagne que ce n'est pas une énième plaisanterie stupide ; sa capacité à trouver une solution pour sortir de ces funestes toilettes ; sa capacité à battre son ordinateur aux échecs.
Manuscrit trouvé à Agde est la chronique de cette morbide expérience. Joseph écrit le récit de son isolement, ses tentatives pour s'évader, ses rêves, ses amours et peut-être aussi le souvenir de tout ce qui a pu le tenir vivant : ses passions et ses indignations politiques, littéraires, artistiques.
Parviendra-t-il à ses fins ? La faim gagnera-t-elle la partie ?
Tout commence donc maintenant, j'ai un certain nombre de jours devant moi (Aude, si tu rappliques après-demain, je ne t'en voudrais pas) pour lire et pour écrire. Pour écrire quoi ? Le ressenti de mon enfermement, mes lectures, mes souvenirs, bref ce qui me passe par la tête. J'en saliverais d'avance si la métaphore n'était pas aussi pesante pour moi.
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Il fallut encore quelques jours pour que l'on passe d'une inquiétude sourde à un affolement absolu. Depuis deux semaines étaient nées en Israël, dans la communauté juive du pays, 5 301 filles et pas un seul garçon ; par contre, dans la communauté palestinienne, y compris chez les Palestiniens chrétiens et chez les Druzes, étaient nés 1 206 garçons et pas une seule fille.
Quelques mois après le monde entier était convaincu, inquiet et ne parlait plus que de cela : « Les juifs israéliens ne font plus que des filles, les Palestiniens ne font plus que des garçons ». Balayées, négligeables, secondaires toutes les autres informations.
Par le biais de la fiction, Pierre Pascal aborde des questions aussi controversées qu'essentielles, celles de la fertilité, des origines, du genre ou du communautarisme.
Les trois récits très différents qui composent cet ouvrage partagent la même idée de départ : une situation absurde et inexplicable plonge l'humanité dans l'inconnu le plus total.
L'auteur, non sans une pointe de dérision et d'humour, décortique savamment chacune des trois catastrophes qu'il a imaginées, anticipant, avec un sens du réalisme saisissant, la réaction des gouvernements et des populations face à l'incompréhensible.
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"Comme on s'en doute dés le titre, ce roman est lié au marathon, mais même si le point de départ est précis, ce n'est pas l'histoire d'un marathon.
Poussé, voire sommé par un de ses amis qui, lui, s'ennuie en courant, le narrateur qui, lui, prétend ne jamais s'ennuyer s'efforce de raconter ce à quoi il pense pendant un marathon. Et c'est celui du médoc (pas de date précise mais une période récente) qui sert de trame à son récit..
Même si l'auteur a été réellement accro à la course à pied c'est un roman et non une récit réel, mais globalement plus de la moitié des anecdotes qui sont présentes sont vraies, compilées de courses différentes, ce sont souvent les plus invraisemblables (comme on dit familièrement cela ne s'invente pas)..
L'organisation est donc évidente, au-delà d'un long chapitre qui explique la genèse du projet c'est un récit kilométrique dans lequel le narrateur expose ce qui lui passe par la tète pendant tous ces kilomètres, en liaison bien entendu avec ce qu'il ressent et ce qu'il voit pendant la course."
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Cet ouvrage est en partie une double biographie, les faits essentiels et plusieurs détails sont rigoureusement exacts. Mais c'est aussi un roman dans la mesure où de nombreux points ont été rajoutés, qui j'espère demeurent dans le domaine du possible.
C'est l'histoire, entre 1860 et 1960 de mes deux grands pères, deux hommes issus d'un milieu modeste qui ont eu une vie ordinaire. Mais est-ce que cela existe une vie ordinaire ? Et puis être maître-nageur au début du XX° siècle, transporter en train les soldats vers Verdun, transporter en charrette de la glace vers Marseille est-ce si banal que cela ? P. Pascal -
Revivre au seuil de la vieillesse toute sa vie depuis sa naissance, en pouvant partiellement la modifier. Drôle d'expérience. Elle se corse lorsque des points de cette existence sont progressivement différents de ce qu'ils ont été par le passé. Le fait que peu à peu disparaisse le souvenir de cette vie d'avant n'arrange pas les choses.
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Mes missions en Sibérie ; confession d'un prêtre devant l'Eglise
Spiridon Archimandrite
- Cerf
- Histoire A Vif
- 16 December 2010
- 9782204093736
En 1950 paraissaient, aux Editions du Cerf, "Mes missions en Sibérie", de l'archimandrite Spiridon, un livre qui " enchanta " le grand slavisant Pierre Pascal.
La traduction qu'il en fit eut un grand retentissement. Aujourd'hui, cette traduction est complétée par la Confession d'un prêtre devant l'Eglise, qui n'a été que tout récemment tirée de l'oubli. L'oeuvre, profondément humaine, imprégnée d'esprit évangélique, se lit comme un roman. Elle décrit la trajectoire d'un homme pétri de bonté et d'amour, évoluant au sortir de l'enfance dans le monde pittoresque de bagnards, de criminels, que sa douceur amène peu à peu au repentir.
En toile de fond, une Histoire qui balbutie. Les mouvements prérévolutionnaires de 1905 laissent pressentir les derniers feux de l'empire et l'éclatement de la Première Guerre mondiale devient la source des tourments intérieurs et de la révolte du moine Spiridon contre les puissants de ce monde en politique comme dans l'Eglise. Ces événements marquent la rupture avec le monde ancien, qui n'a pas su mettre en pratique le Sermon sur la Montagne et répandre son message de paix et d'amour.
L'auteur de cette Confession ne se départ jamais de son humilité et sait se reconnaître pécheur. A l'instar d'un saint François d'Assise et de bien d'autres saints qui ont eu maille à partir avec des autorités peu favorables à leur souffle prophétique, authentiquement chrétien, qui bousculait les habitudes acquises, il garde un amour indéfectible pour l'Eglise, malgré ses turpitudes. Même si cette voix n'échappe pas au reproche de tenir insuffisamment compte de la lourdeur de la pâte humaine, des pesanteurs de l'histoire, du poids du péché qui accable les âmes, elle est aujourd'hui indispensable dans son rappel de " l'unique nécessaire ".
Le saint patriarche Tikhon prit connaissance de cette Confession adressée au " Très Saint Concile local de toutes les Russies " (1917) mais, dans sa sagesse, jugea préférable de ne pas la rendre publique. Le brûlot était trop fort, les esprits n'étaient pas préparés à l'apprécier à sa juste valeur.
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L'histoire économique du monde depuis la Révolution industrielle jusqu'à nos jours, en quatre grandes périodes : le démarrage industriel, du début du XIXe siècle jusqu'en 1914 ; l'instabilité économique mondiale entre 1919 et 1939 ; les "Trente Glorieuses" de 1945 à 1973 ; les crises de la mondialisation, du dernier tiers du XXe siècle jusqu'au début du XXIe siècle.
Chacune des quatre parties de l'ouvrage est elle-même divisée en deux parties : l'économie mondiale analysée dans son contexte historique et géopolitique d'abord ; un zoom ensuite sur un pays ou une grande région du monde.
Un livre accessible à un public non spécifiquement économiste mais soucieux de comprendre l'importance du facteur économique dans l'histoire. Un livre qui montre que si l'histoire ne se résume pas à l'économie, celle-ci est néanmoins incontournable pour comprendre l'histoire.