Garry Winogrand aura marqué de son empreinte l'esthétisme des années 1960 et 1970, ainsi que l'Histoire de la street photography. L'écrivain britannique Geoff Dyer a réuni plus d'une centaine de ses photographies conservées au Center for Creative Photography, dont dix-huit en couleur sont publiées pour la première fois, qu'il a toutes accompagnées d'un commentaire. La combinaison des photographies de Winogrand, classées par ordre chronologique, et des légendes de Dyer, drôles et inattendues, offre une nouvelle lecture de ces images.
Monographie d'une des figures majeures de la street photography américaine depuis les années 1970.
De 1970 à 1976, Nancy Rexroth utilise un petit appareil Diana en plastique, alors considéré comme le pire appareil photo jamais commercialisé par les revues photographiques. Avec la série Iowa, la photographe exploite toutes les faiblesses du Diana pour évoquer les souvenirs et rêves de son enfance dans le Midwest américain, jouant sur les flous et les cadrages. Ce livre, épuisé depuis longtemps et devenu un classique de la photo, est réédité ici pour la première fois avec une préface d'Alec Soth.
Cette monographie complète retrace toute la carrière de Kenneth Josephson, pionnier de la photo conceptuelle américaine. Depuis le début des années 60, alors que la tendance est à la photographie documentaire, cet élève de Minor White crée des images narratives et expérimentales. On lui doit notamment la série des Images within Images, où, à bout de bras, il tient une photo développée devant le paysage pour en modifier le sens.
Catalogue d'une exposition au Brooklyn Museum à l'été 2017. Cette publication examine les priorités politiques, sociales, culturelles et esthétiques des femmes de couleur lors de l'émergence de la seconde vague féministe des années 1965-1985. Des essais d'Aruna D'Souza, d'Uri McMillan, de Kellie Jones et de Lisa Jones replacent les oeuvres de l'exposition dans leur contexte historique. On y retrouve aussi deux poèmes d'Alice Walker et des photographies des oeuvres d'Emma Amos, Maren Hassinger, Senga Nengudi, Lorraine O'Grady, Howardena Pindell, Faith Ringgold ou encore Betye Saar.
Des photographies d'Omar Victor Diop, Leonce Raphael Agbodjelou et Hassan Hajjaj aux peintures de Njideka Akunyili Crosby et Eddy Kamuanga Ilunga en passant par le street art mural de Docta , tous suggèrent le rôle proéminent de la mode dans le mode de vie africain. Ce volume examine les imprimés africains comme une réponse créative aux moments clés de l'histoire du continent et aux défis de l'Afrique du futur.
En 1977 pour le magazine Look, Stephen Shames photographie un groupe d'adolescents du Bronx, alors que le quartier est l'un des plus durs et des plus dangereux aux Etats-Unis. Ces garçons du Bronx vivaient dans des rues ravagées par la pauvreté, la drogue, la violence, organisés en gangs remplaçant la protection de familles absentes. Le photographe gagne la confiance de ses sujets et pendant plus de 20 ans, alors que le crack et la cocaïne dévastent le quartier, ils lui donnent un accès sans limite à leur quotidien, leurs lieux de vie et leurs bandes.
Surtout connu pour Alice au Pays des Merveilles, Lewis Carroll (ou Charles Ludwig Dodgson), fut aussi l'un des photographes importants de l'ère victorienne et un grand portraitiste d'enfants. De 1856 à 1880, il réalisa quelque 3000 images : des portraits de membres de sa famille, amis et collègues. Il saisit aussi des célébrités de son temps dont Alfred Tennyson, Dante Gabriel Rossetti, John Everett Millais, et réalisa des paysages et des photos d'architectures, des photos naturalistes de squelettes et des autoportraits.
Ce catalogue raisonné rassemble les 1000 clichés de Lewis Carroll qui existent encore aujourd'hui, parmi lesquelles certains sont restées inédits et fournit toutes les informations techniques sur les sujets, lieux et dates des prises de vue, et lieux de conservation des tirages aujourd'hui.
Catalogue d'une exposition au Museum of History and Industry de Seattle. Les photographies d'Al Smith sont les témoignages vibrants des clubs de jazz, des réunions de famille, des évènements entre voisins et de tous les individus qui ont constitué la communauté afro-américaines de Seattle au milieu du XXe siècle.
Entre 1967 et 1973, le célèbre paysagiste brésilien a écrit ses 18 « dépositions » pour le journal Cultura, pour la première fois traduites en anglais. Il y aborde, bien avant ses contemporains, la question de la déforestation, de l'établissement de parcs nationaux protégés, de la place de la sculpture commémorative et défend l'exceptionnelle flore du Brésil. Ces courts textes-manifestes sont remis en contexte et accompagnés d'illustrations de ses plus importants projets.