Alors que Liam vient de perdre son épouse, ce père de famille va devoir affronter un monde en chute libre secoué par une crise économique, sociale, politique et sanitaire sans précédent.
Comment vivre et même survivre dans un pays au bord de l'effondrement ?
À travers cette série d'anticipation très actuelle, Jared Muralt s'interroge aussi sur les raisons qui ont amenés les hommes à cette apocalypse...
Étrange destin que celui du premier volume de La Chute. L'ouvrage d'anticipation mettait en scène notre univers paralysé par une étrange pandémie. Il est malheureusement devenu d'actualité en paraissant quelques jours avant que la France ne soit entièrement confinée. Ce tome 2 nous permet de découvrir comment les gens s'organisent dans ce monde où tous les fonctionnements sociaux se délient.
Coincés en quarantaine sans vivres ni chauffage, Liam décide de quitter la ville avec ses deux enfants pour rejoindre ses beaux-parents, malgré l'interdiction des autorités. Au moment de partir, Sophia, intriguée par d'étranges petits cris, retourne dans l'immeuble. Elle en ressort avec un bébé abandonné. La fuite de la ville est mouvementée, entre attaque de chiens errants et couvre-feu militaire. Tombé en panne d'essence, nos personnages devront poursuivre leur route à pieds.
Hors de la ville, la vie s'organise, par village ou par clans. Toute personne venant de l'extérieur est perçue comme dangereuse, potentiellement porteuse du virus tueur. Blessé, Liam, ses enfants et le bébé affamé se réfugient dans un village de vacances malgré l'hostilité des habitants...
Trois cousins juifs, Andrea, Martino et Cati, sont persécutés par les lois raciales de Mussolini à l'aube de la seconde guerre mondiale. Forcé de quitter Trieste pour New York, Andrea essaiera de retrouver une vie normale, hanté par les fantômes du passé. À travers le destin d'Andrea Goldstein, jeune homme juif, Andrea Serio nous fait percevoir avec douceur et empathie, l'intensité, la violence, la bêtise crasse et innommable de cette sombre époque, comme les prémisses mortifères de ce qu'à nos portes, certains de nos contemporains vivent aujourd'hui. «À dater du jour du 15 octobre 1938, Victor Emmanuel III, par la grâce de Dieu et par la volonté de la nation, roi d'Italie, empereur d'Éthiopie, ayant entendu le Conseil des ministres, décrète que tous les enseignants de race juive seront suspendus de leur service, et ne pourront être inscrits les élèves de race juive. Sont considérées comme de race juive les personnes nées de parents tous deux de race juive, quand bien même elles professeraient une autre religion que la religion juive...» L'immigration et le racisme sont au coeur de ce récit subtil et contemplatif. Rhapsodie en bleu est un authentique choc esthétique. Andrea Serio retrace toutes les nuances des émotions qui nous portent à la lecture du livre par la grâce et la variété de ses couleurs pastel qui rappellent celles de Lorenzo Mattotti. Rhapsodie en bleu est l'adaptation libre du roman de Silvia Cuttin, inédit en France, (Ci sarebbe bastato) qui s'est inspirée de l'histoire douloureuse de sa famille pour écrire ce récit.
Landi est un humoriste, adepte du «stand-up». Sa mère est en train de mourir. Il essaie de concilier ses visites, la journée, à la clinique où est hospitalisée sa mère et ses prestations sur scène le soir. À sa mère mourante il ne sait trop quoi dire, à son public il raconte sa mère en train de mourir...
C'est l'histoire d'un fils, habitué à faire rire son public avec ses monologues sarcastiques, qui se retrouve au chevet de sa mère, le coeur sec et ne sachant trop quoi lui dire.
C'est l'histoire d'un groupe de cosmonautes, voyageant depuis des millénaires d'une planète à l'autre, qui se sont immanquablement perdus dans une immensité sombre et sans issue.
C'est l'histoire d'un homme des cavernes, dont le cri, primal et inconsolable, résonne dans les oreilles et demande à être déchiffré.
Les lignes narratives s'entrecroisent et les plans temporels se superposent, dans un crescendo d'émotions de plus en plus prégnantes au fil des pages.
Gipi s'abreuve à cette zone obscure où se cachent les images qu'on croyait à jamais perdues, ces fragments de mémoire qu'il inscrit au coeur de son récit. Un compte-rendu en quelque sorte, limpide et captivant, corrosif et comique, d'une honnêteté impitoyable.
Moments extraordinaires sous faux applaudissements est sans doute, à ce jour, l'oeuvre de Gipi la plus intense, la plus complexe, et graphiquement la plus bouleversante.
À la suite d'À bord de l'Aquarius, Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso se sont rendus en Calabre pour témoigner de l'accueil fait aux migrants en Italie. La Calabre est l'une des régions italiennes les plus touchées par le chômage mais également l'une des plus hospitalières pour les réfugiés.
Les auteurs ont rencontré les humanitaires, les autochtones et les réfugiés. Ils racontent les tragédies liées à ces situations dramatiques, les cauchemars bureaucratiques et les horreurs quotidiennes.
Ils témoignent aussi du succès de certaines politiques privilégiant un accueil digne et une volonté d'intégration de ces migrants. Une situation italienne qui fait écho à celle de la France.