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Romans & Nouvelles
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Jenny Fields ne veut pas d'homme dans sa vie mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d'écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n'est jamais loin. Un livre culte, à l'imagination débridée, facétieuse satire de notre monde.
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Ce livre se compose d'une succession de dialogues entre Philip, romancier américain fixé pour un temps à Londres, et diverses femmes : sa maîtresse, son épouse et d'autres personnages féminins moins réels, parfois même rêvés. Dans ces conversations souvent lapidaires, résonne l'écho lancinant des obsessions de Roth - le sexe, l'adultère, la fidélité, l'antisémitisme et la littérature -, le vrai sujet étant l'exploration des recoins obscurs des vies et des âmes, des confins fl ous entre le réel et l'imaginaire. Tromperie est un authentique roman d'amour, pétillant de verve et d'esprit, débordant d'émotion et d'érotisme, qui confi rme l'inlassable inventivité de l'auteur.
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Ils auraient pu mener une vie tranquille. Mais comment vivre comme tout le monde quand on a Winslow Berry pour père ? Quand on passe sa vie à courir d'hôtel en hôtel, de Vienne à New York, armé d'un ours et du petit Freud pour tout bagage ? Dans le regard de John, l'un des cinq enfants, les aventures de la famille Berry, prennent des airs de conte de fée loufoque...
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«Nous ne croyons pas à l'Enfer, nous sommes incapables de l'imaginer, et pourtant il existe, on peut s'y retrouver brusquement au-delà de toute expression. Telle est la leçon de ce petit livre magnifique et terrible. Récit d'une dépression grave, avec son cortège d'angoisses, d'insomnies, de rafales dévastatrices, de tentations de suicide, il nous montre pour la premièer fois ce qu'est réellement cette tempête des ténèbres intérieure qui peut frapper n'importe qui à chaque instant, mais peut-être plus particulièrement certains écrivains, ou artistes. Hemingway, Virginia Woolf, Romain Gary, Primo Levi, Van Gogh : la liste de ces proies désignées de l'ombre serait longue. Enfer, donc, comme celui de Dante, douleur sans autre issue que celle de l'autodestruction, état de transe incommunicable que ne soupçonnent pas les autres, pas même les psychiatres. Pourtant, la guérison est possible, on peut en tirer une connaissance nouvelle. Avec précision et courage, le grand romancier qu'est William Styron plaide ici à la fois pour une meilleure compréhension de notre prochain abîmé dans l'horreur, et contre le goût du néant qui nous guette tous.» Philippe Sollers.
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Nouvelle édition en 2017
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Connaissez-vous Oswald Hendryks Cornelius ? Ce grand voyageur, amateur d'araignées et d'opéra italien, collectionneur de cannes, souffrant d'une phobie des microbes, et surtout séducteur invétéré ?Voici quelques pages du Journal de cet étonnant personnage : lors d'un voyage en Égypte, à la suite de nombreuses péripéties, Oswald est invité à séjourner dans un somptueux château au beau milieu du désert du Sinaï. Et qui dit château, dit princesse à séduire... mais à quel prix !
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« Plus tard je devais penser à l'Amérique comme à une immense Cité de la Nuit étalant sa kermesse criarde de Times Square à Hollywood Boulevard - appel de juke-boxes, gémissements du rock-n-roll : l'Amérique nocturne dont les villes-noires se fondent dans la forme inévitable de la solitude.
Souvenir de Pershing Square et de ses palmiers apathiques. Central Park et ses ombres frénétiques. Cinémas aux heures moroses du matin. Rues éventrées de Chicago... ».
Premier roman de John Rechy, en grande partie autobiographique, Cité de la Nuit est devenu un best-seller international en dévoilant la face interdite d'une jeunesse américaine en détresse au tournant des années soixante.
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Nuit de Noël 1957. Un jeune pilote de la Royal Air Force s'égare au-dessus de la mer du Nord, sans carburant ni radio.Son seul espoir : un berger, cet avion chargé de guider les appareils en détresse. Ce n'est qu'une fois hors de danger que le jeune pilote comprend qu'il a vécu une bien étrange aventure
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Un matin de Virginie ; trois histoires de jeunesse
William Styron
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 25 October 1994
- 9782070736485
Toujours présent en filigrane dans ses oeuvres, William Styron l'est ici au premier degré. Un matin de Virginie se compose de trois longues histoires reliées par la chaîne de la mémoire. Paul à vingt ans dans les Marines, Paul à dix et treize ans dans le village de son enfance ne sont autres que l'auteur, dont l'omniprésence donne à chaque étape de la chronique l'authenticité d'une tranche de vie. Par la tendresse et la révolte, l'angoisse et le doute qui les marquent, ces réminiscences et ces confidences font écho aux sombres méditations qui émaillent les oeuvres antérieures. Une fois encore, Styron affirme sa stature de moraliste et d'idéaliste, et proclame sa fidélité aux causes qu'il n'a cessé de défendre : le respect de la dignité humaine, le refus de la violence et du racisme. Vibrante de ferveur et d'émotion, à la fois familière et soutenue, la prose s'allie à l'architecture de l'oeuvre pour en souligner la dimension intimiste et l'originalité.
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«Onze heures du matin. Le soleil au travail dans le ciel. Les hommes se fatiguent, dit Julie. Peut-être devriez-vous leur accorder une pause. Thomas donna le signal de la pause en agitant le bras de haut en bas. Les hommes se laissèrent choir sur le bas-côté de la route. Le câble se détendit sur la chaussée. Cette grandiose expédition, dit le Père Mort, cette valse sur un parquet inconnu, cette petite troupe de frères. Vous n'êtes pas un frère, lui rappela Julie. Attention de ne pas vous laisser emporter par la valse. Penser qu'ils m'aiment tant, dit le Père Mort, m'aiment au point de haler, haler, haler, haler sans trêve, tout au long des longues journées et des longues nuits et par des conditions météorologiques bien loin d'être optimales.» D'un bout à l'autre du livre, on assiste au transport du cadavre du père, un père gigantesque, mort qui plus est, mais qui parle encore et vit par morceaux, donnant des ordres à son entourage furieux...
Le Père Mort constitue la tentative la plus élaborée de Barthelme pour mêler des genres littéraires réputés incompatibles : le conte rejoint l'épopée, la psychanalyse se lit comme une «féerie» de l'écriture... La littérature est bien l'art du «transport».