Ami voit son quotidien bouleversé par le divorce de ses parents.
Pour l'aider à traverser cette étape délicate de sa vie, sa grand-mère va lui apprendre, avec l'aide du tricot et du crochet, que défaire ne veut pas dire tout arrêter. Petit à petit, Ami et son père reprennent le fil de leur vie.
Et si après la lecture, vous voulez vous lancer, retrouvez un tuto tricot et crochet en fin d'ouvrage.
Journalistes, footballeurs professionnels, supporters, arbitres, leurs compagnes, tous vivent au rythme des résultats des matches de football tout au long de la saison.
Jean Duplantier, animateur radio de l'émission Prolongations , nous entraîne dans les coulisses du football et nous fait partager la passion qui les réunit tous.
Ingénieur nazi dans le camp de concentration de Dora en Allemagne, menant ses recherches à la fabrication des fusées V2, le premier missile balistique de l'Histoire, Wernher von Braun et les principaux ingénieurs ayant participé au projet V2 sont récupérés à la fin de la guerre par les forces américaines dans le cadre de l'opération Paperclip. Von Braun est placé à la tête d'une équipe constituée principalement d'ingénieurs allemands. Au début des années 1950, l'équipe de von Braun est installée à Huntsville où elle développe les premiers missiles balistiques de l'armée de terre américaine. Lorsque la course à l'espace est lancée à la fin des années 1950, c'est la fusée Juno I, développée par ses équipes, qui place en orbite le premier satellite artificiel américain Explorer 1. Spécialiste reconnu des lanceurs, il devient responsable du centre de vol spatial Marshall créé par l'agence spatiale américaine (la Nasa) pour développer la famille de fusées Saturn. Il joue un rôle pivot dans le développement du lanceur Saturn V qui permet le lancement des missions lunaires du programme Apollo...
Un fils porte un regard sur la relation qu'il a avec son père ; sur cet homme dont il espère la reconnaissance ; sur lui-même, devenu père à son tour.
Le regard d'un père est le travail le plus personnel de l'auteur, un récit où l'émotion contenue au fil des années se libère avec pudeur et sincérité.
Né à Naples en 1894, Antonio Caffiero a très tôt manifesté un goût marqué pour les histoires qu'elles soient réelles ou imaginaires.
Ses aventures, Antonio les vit ou les imagine sur fond de plusieurs conflits - guerre italo - grecque, 1ère guerre mondiale, guerre gréco - turque, démembrement de l'empire ottoman, guerre d'Abyssinie, Deuxième Guerre mondiale - qu'il traverse avec un détachement qui s'accentue au fil des années.
Rythmé par une voix off qui n'est autre que celle de son arrière-petite-fille, l'autrice Michèle Standjofski, le récit prend toute son ampleur grâce au graphisme réalisé aux crayons de couleur.
« Victime de sexisme et de féminicide, la femme africaine est exposée à tous les maux pouvant aller jusqu'à la mort. La discrimination entre l'homme et la femme se fait ressentir par le poids des coutumes, des traditions et de la religion. La société lui a appris qu'elle devait se taire, se soumettre et supporter ».
Dans cet ouvrage l'auteur met en images quelques unes des histoires qui lui sont arrivées.
Avec des récits courts et moins courts, vrais, vécus. Tous mentionnent des femmes et des jeunes filles, rencontrées dans des situations parfois tragiques, quelquefois terribles, mais certaines fois gaies et optimistes. Il y évoque l'excision, des femmes banquières, le fantôme de Bocassa, le DR MUKWEGE - Prix Nobel de la Paix 2018 aussi, l'Homme qui répare les femmes. Il raconte unevséance de dessins dans une école musulmane rasée avec cette jeune fille passionnée, il parle des enfants-soldats et de leurs petites soeurs dans les camps. On y voit également une maman attendre son mari depuis deux jours sous 50°...
On voyage en Afrique, tantôt à Djibouti, au Tchad, en Centrafrique, au Congo, tantôt sur l'Oubangui ou le lac Kivu... Chaque récit est précédé d'un texte d'un écrivain africain contemporain, car l'Afrique peut être d'une rare violence, oui, mais elle nous offre aussi la possibilité du rêve et de la poésie. »
Marie-Noëlle, Denise, Asyath, Odile, Lizana, Emina ou encore Augustine et d'autres, toutes femmes réfugiées en France, se retrouvent à l'association Femmes en Luth à Valence et se sont confiées sur les raisons qui les ont contraintes à quitter leurs pays, souvent pour leur survie, laissant parfois leurs proches et leurs biens derrière elles. Portant le poids d'une culpabilité qui ne les quittera pas, elles évoquent les violences subies, les tortures au travers de leurs témoignages, affichent leur courage et transmettent malgré tout un message de paix. Elles chantent, dansent, peignent et sourient ! Seul homme présent dans l'association, Vincent Djinda les a accompagnées durant une année.
Manon Séchan consulte une psychologue car elle subit des violences de la part de son compagnon. La réalité est difficile à admettre et il est encore plus difficile d'en parler. Mais la thérapie et l'aide de la famille et des amis vont permettre à la jeune femme de tourner la page et de reconstruire une histoire.
Petit à petit, Manon va retrouver confiance en elle et dans les autres.
La vie amoureuse a quelque chose d'intime mais la grossesse tout le monde s'en mêle ! Si bien qu'il est impossible de couver en paix. Lorsque Louise et Clément ont annoncé qu'ils attendaient un bébé, ils ne s'imaginaient pas faire autant d'effet ! Famille, soignants, inconnus, collègues et copains ont tous eu leur mot à dire et on n'en a raté aucun !
Alors que nous nous interrogeons de plus en plus sur la qualité de ce que nous mangeons, Christine Flament part à la rencontre de ces paysans qui nous nourrissent. Comment travaillent-ils, utilisent-ils des pesticides, de l'engrais chimique ? Quel mode d'élevage pratiquent-ils ? Ce sont les réponses qu'elle essaie d'obtenir. Enquête en milieu rural !
Le Yémen est connu pour être le fer de lance du terrorisme d'Al-Qaïda et des enlèvements de touristes étrangers. Mais c'est aussi le pays qui a été le berceau de la reine de Saba, qui a tellement apaisé Pasolini et l'a amené à tourner ses films historiques sur cette terre. La journaliste Laura Silvia Battaglia nous raconte le Yémen à la première personne, à travers la vie de petites communautés locales, dans de petits gestes quotidiens qui vont au-delà des préjugés et des barrières.
L'histoire des déchets, du Moyen-Age à nos jours, traitée en 15 chapitres.
Au travers de sept histoires indépendantes, mais liées entre elles par diverses interactions et formant un tout, les "Contes noirs" se proposent d'offrir une vision froide et sombre d'une cité de banlieue, hantée plus qu'elle n'est habitée par sa jeunesse. Chacun des sept contes est basé sur des faits réels, ayant pour cadre la cité des Tilleuls, au Blanc-Mesnil (93), et permet d'aborder un thème différent : la rédemption, la politique, la place des femmes, la spirale de la violence, le poids de la religion...
D'un point de vue stylistique, les Contes noirs s'attachent à aborder l'aspect social à l'échelle d'individus lambdas, en proie à la difficulté de leur quotidien. Pour ce faire, l'écriture embrasse le pas de la jeunesse désoeuvrée qu'elle décrit, utilisant son langage tout en la littératurant. Des jeux de mots et des contraintes textuels viennent apporter un éclairage particulier aux dessins et à l'action.
Le titre « Les Contes noirs du chien de la casse » est une référence ironique aux « Contes rouges du chat perché », de Marcel Aymé, ouvrage dans lequel l'auteur dépeignait le quotidien de deux fillettes à la campagne, se liguant parfois contre les adultes.
Les Contes noirs se veulent une vision désabusée, moderne et urbaine de la jeunesse de banlieue, qui a perdu l'innocence qui pouvait exister dans les histoires de Marcel Aymé.
À l'occasion d'un reportage dessiné au sein des collections scientifiques de l'Université de Rennes 1, A. Dan, auteur de bande dessinée ayant lui-même une formation scientifique, nous fait découvrir les différentes salles consacrées aux squelettes des grands animaux, aux herbiers et planches anatomiques, aux insectes comme les innombrables espèces de papillons, aux cristaux et tant d'autres trésors accumulés depuis de très nombreuses années par des chercheurs, collectionneurs de sciences.
Les parents de Robin Walter revendent leur maison famililale dans laquelle il a vécu une trentaine d'années. Maria, leur femme de ménage, véritable seconde maman de Robin, va donc devoir les quitter. Pour Robin, c'est l'occasion de l'interroger sur le passé de cette femme remarquable, et peut-être même d'en faire une bande dessinée. A l'histoire de Maria se retrouve en filigrane celle de la dictature portugaise et de l'immigration qui en a découlé durant les années 70.
L'autrice a travaillé 6 mois avec l'ONG franco-équatorienne Une Option de Plus basée à Quito qui appuie un réseau de 14 associations équatoriennes qui agissent dans le domaine social (aide aux enfants, femmes victimes de violences, personnes en situation de handicap, etc.).
Durant ces 6 mois, Isatis réalise une bande dessinée documentaire sur 6 des associations de ce réseau. L'expérience très enrichissante lui donne envie de dessiner des histoires, de restituer des paroles et des regards venus des quatre coins d'Equateur.
Depuis l'arrière des pick-up sautillant sur les routes boueuses de la Costa, sur des toits à Quito, ou cheminant pieds nus dans des fleuves amazoniens. L'album tente de dresser des portraits des habitants de cet endroit du monde, et de décrire des initiatives solidaires, humaines.
Nous mangeons pour nous alimenter, pour grandir, entretenir notre corps et lui fournir l'énergie dont il a besoin pour vivre. Mais manger, c'est bien plus que cela, c'est aussi ce qui nous relie au reste du monde, aux animaux, aux plantes, à la terre et à l'eau, au cycle des saisons et bien sûr aux être humains.
Correspondance dessinée de plusieurs années entre les deux artistes. Leurs échanges abordent des questions intimes, de société, de la guerre et de leur rôle d'artistes dans ce monde.
Un garçon de 21 ans remettant en question ses conditions de vie en Afrique subsaharienne, son éducation, son pays...
C'est sur ces notes que débute ce recueil graphique de courtes histoires sensibles, entremêlant déambulations et pensées intérieures présentées sous forme de témoignages. Abordant les questions de repères, de divisions, et de pouvoir, jusqu'à tenter d'effleurer l'essence de cette terre hors du temps, cette bande dessinée vient nous rappeler comme l'on dit dans la tradition Mossi, que "C'est la terre qui est finalement propriétaire de l'homme".
Il y a vingt ans, un jeune Danois parcourait le Tibet à vélo, quand il fut surpris par un orage qui l'obligea à trouver refuge dans un monastère. Là, il découvrit la passion hors norme du peuple tibétain pour le football. Au cours de ce même périple, il prit conscience de la cruauté avec laquelle les autorités chinoises traitaient les Tibétains. C'est alors que lui vint l'idée de créer une équipe nationale tibétaine de football afin d'attirer l'attention sur le sort tragique du peuple tibétain et de faire connaître sa culture unique au reste du monde - tout en laissant de côté les tensions géopolitiques. Ce livre nous raconte comment l'équipe de football du Tibet a vu le jour. Mais aussi, et surtout, comment un rêve peut devenir réalité à force de persévérance et de détermination. Avec une préface de Sa Sainteté le Dalaï Lama.
En plein coeur de la cité, une jeune femme écrit son amour d'adolescente pour un jeune homme à la dérive.
A travers son récit, elle évoque le caractère initiatique de cette expérience chaotique entre drogue et amour.
Livre de témoignage, Zeste se veut aussi une chronique sociale.
Au travers de ses souvenirs, Céline Wagner y peint certaines facettes du quotidien de quelques jeunes des cités : le désoeuvrement, l'influence de l'environnement et des fréquentations, l'amour, la drogue, la présence policière.
Céline Wagner nous livre par ailleurs une histoire entièrement peinte en couleur directe, où les références culturelles relatives aux maîtres de la peinture ne manquent pas.
Suite de pensées intimes de l'auteure mises en images par Barroux sous forme de gaufriers de quatre cases sans cadre, aux couleurs vives, colorées et éclatantes exprimant le côté vivant et lumineux du quotidien : les rires, les absurdités, la profondeur, la pudeur, l'impudeur, les coquineries, la poésie. Chaque pensée se termine par un "J'aime..."
Jeune Bédouine, Yasmina se laisse séduire par un officier Français, lequel l'oubliera au profit de sa carrière. La jeune femme, mariée de force, est répudiée par son mari quand il découvre qu'elle n'est plus vierge. Cultures et traditions se confrontent dans un combat inégal. D'après la nouvelle d'Isabelle Eberhardt.
« Tout fout le camp dans notre belle cité ! », pensent Paul et Jean, et tout le pays avec eux. Serait-ce la faute des hommes-pigeons squatteurs de toits ? Ou bien celle des hommes-chiens, tel Jean, qui sera enfermé à la fourrière avant d'être adopté comme animal domestique, pour finir star du petit écran, invité sur tous les plateaux télé ?
Conditionnement, lavage de cerveau, la société du spectacle est ici décryptée de manière corrosive. Critique sociale humoristique à la Terry Gilliam (Brazil) ou Chomet (Les triplettes de Belleville), au dessin proche de Vanoli ou De Crécy, A bas les hommes pigeons est une caricature exacerbée de la société et des médias.