La suite tant attendue du Dieu Vagabond, conte initiatique psychédélique, halluciné, surréaliste ! Zoé, cadre supérieure d'une grosse entreprise italienne, « control freak » plus cartésienne que Descartes lui-même, ne comprend pas quelle mouche a piqué son vieux père qui, d'après ses journaux intimes, est parti en voyage avec un certain Eustis, un prétendu satyre déchu de la cour errante de Dionysos, le Dieu de l'ivresse... Le paternel n'a pas perdu la boule ; Eustis existe bel et bien et il est perdu dans le monde des mortels, plus précisément dans un bois glacial où il s'ennuie à mourir en attendant que ses chers amis, endormis dans le fond d'un lac, se relève d'une ultime cuite. Mais une surprise toute particulière va le sortir de sa torpeur : Séléné, la Déesse de la Lune, lui envoie son avorton qu'elle a eu avec Pan, un petit satyre aux boucles blondes, pour qu'Eustis l'aide à trouver sur Terre sa place dans le cosmos, sa « spécialité » de Dieu. Eustis n'en croit pas ses oreilles : Pan et Séléné se sont offerts du bon temps et c'est lui qui doit en subir les conséquences ? ! Pas question de jouer le baby-sitter de Dieu pour les siècles à venir. Seule solution pour se débarrasser de cet enfant indésiré : se rendre à l'Olympe et demander à un Dieu de rang supérieur de le relever de cette tâche. Le problème, c'est que sa tête a été mise à prix pour avoir volé de l'ambroisie à Arès et avoir permis à un mortel d'en goûter, entre autres larcins...
Fin des années 80. Un quinquagénaire qui porte sur son visage brun les stigmates d'une vie sans concession, gare sa vieille coccinelle sur le bord d'une route poussiéreuse. Il pousse la porte d'un bar miteux et commande une cachaça. On entend à peine ce qu'il dit : Ivo, mécanicien de métier, fumeur invétéré et alcoolique, souffre d'un cancer de la gorge. Mais son plus grand vice, c'est la route : sa vie durant, il n'a jamais pu se poser, toujours en perpétuel mouvement. Que quitte-il ? Où va-t-il ? Cette fois, plus que toutes les autres, seul Ivo le sait. Pedro, un jeune Carioca, beau garçon taiseux, apprend la mort d'Ivo et se lance alors sur la trace de son dernier périple, sur les routes du Nordeste. Allant d'indice en indice, l'amour et l'amitié s'invitent bientôt au voyage. Pedro embarque dans sa voiture des compagnons improvisés, pour quelques kilomètres, parfois quelques jours : la jolie Vania qui a fui sa famille, Valdo, un surfeur à la recherche de son fils, ou encore Gabriel et Kadu, jeunes chercheurs scientifiques à l'âme poétique. Mais qui est Ivo pour Pedro ? Et qui est Pedro pour Ivo ? Le savent-ils eux-mêmes ?
Nouvelle édition enrichie !
Dans une Angleterre uchronique issue de la Guerre Froide, Winston est un employe' ordinaire. Surveille' a` chaque instant par des came'ras, des espions, des voisins, il travaille a` la re'e'criture de l'Histoire. Il sent confuse'ment que quelque chose ne va pas dans le monde tel qu'il le connai^t. Qu'il doit bien exister du sens, quelque part. Un secret. C'est alors qu'il rencontre Julia...
Sous la plume de Xavier Coste, l'intemporelle dystopie Orwellienne, plus glac¸ante que jamais.
L'enfance est le règne de l'imagination... Mais pas toujours un conte de fée. Pour Vera, malgré les monstres et les sorcières sortis tout droit de la tête de sa mère, le happy end tarde à venir. Elle se souvient... Les visites chez la chaman pour l'exorciser d'un mystérieux mal qui aurait pris possession d'elle ; sa mère clouée au lit plusieurs jours d'affilée, prétendant qu'un démon la harcèle en tambourinant sur ses nerfs ; le silence imposé à la maison, les jours suivants, pour ne pas réveiller le monstre ; les rendez-vous chez le psychiatre au cours desquels le diagnostic se dessine, année après année... Et puis, face à cette mère abusive, suspicieuse et paranoïaque, traumatisée par son propre père et qui a perdu foi en les hommes, un mari dépassé qui s'efface du foyer à mesure que la maladie mentale de sa femme s'installe. Un livre magnifique, une écriture graphique forte : des broderies vintage et un dessin enfantin inspirés par les arpilleristas chiliennes, et des décors qui rappellent les décorations de la céramique espagnole.
Un chef d'oeuvre de la littérature japonaise plein de paradoxes : à la fois beau et cruel, sombre et lumineux, doux et amer !
« Le mont Kudo était encore voilé par les brumes matinales de ce début de printemps. La main serrée dans celle de sa grand-mère, Hana franchissait les dernières marches de pierre menant au temple Jison. L'étreinte de la main autour de la sienne lui rappelait que, maintenant qu'elle allait être admise comme bru dans une nouvelle famille, elle cesserait d'appartenir à celle où elle avait vécu les vingt années de son existence. » À travers le récit des amours, des passions et des drames vécus par trois femmes de générations différentes, Les dames de Kimoto dresse un tableau subtil et saisissant de la condition féminine au Japon depuis la fin du XIXe siècle.
Les Dames de Kimoto est donc un récit doux, délicat même, tout en retenue mais sans jamais en perdre en intensité pour autant.
Mademoiselle bouquine.
Les dames de Kimoto est la promesse tenue d'une lecture avisée sur la condition des femmes.
Le carnet de Jessica.
René n'est à sa place nulle part. Ni dans l'appartement qu'il partage seul avec sa mère, femme absente, aux manières froides ; ni avec les autres enfants de son école ; ni dans cette ville canadienne trop grande.
Hypersensible, sauvage, il est sujet aux évanouissements durant lesquels il voyage dans des mondes fantasmagoriques. Au cours de l'un d'eux, il part à la recherche de son lapin qui s'est enfui.
René bascule alors dans un monde peuplé de créatures aussi terrifiantes que bienveillantes.
Sorcière sensuelle et cannibale en souffrance, ogre mangeur de lumière, créatures sans mémoire ou géant au coeur simple côtoient René, qui lui-même se métamorphose au gré des rencontres. Il devient Renée, fleur, chatte, arbre... Et revisite les mythes fondateurs des Premières Nations, peuples autochtones canadiens.
Mais, où s'arrête le rêve ? Et qui rêve véritablement ?
René, petit garçon à la recherche de son lapin ? René, homme au crépuscule de sa vie, à la recherche de ses blessures enfouies ?
Ou encore Judith, sa fille, à qui René révélera la terrible histoire de son enfance volée et de sa véritable identité par l'intermédiaire du rêve ?
On dit que le bonheur est une vocation. Celle d'Hector Bibrowski, né dans un cirque à la fin du XIXe avec des poils recouvrant tout son visage, ne le rend pas heureux mais il ne l'a pas choisie. Comme son père avant lui, il fera la tournée des villes européennes en compagnie d'avaleurs de sabre de soeurs siamoises d'hommes-troncs et autres bêtes de foire. Mais tout le monde n'a d'yeux que pour « l'homme à la tête de lion » qui, derrière son aspect sauvage, est passionné de littérature et capable de converser comme le plus instruit des gentlemen. Bientôt, l'opportunité d'intégrer le plus grand cirque des États-Unis l'emmène dans la vertigineuse New York, où s'élèvent les gratte-ciels et les ambitions démesurées des hommes. Dans ce monde qui a perdu toute échelle humaine et qui connaît les premiers balbutiements du cinéma l'homme-lion restera-t-il le roi du spectacle ?
Il y a un endroit, de l'autre côté de l'océan, où les hommes partent et d'où ils reviennent après quelques semaines avec des sacs remplis d'or. Sur le Vieux Continent déchiré par les guerres, Joana a tout perdu. Elle vend alors ses dernières possessions et s'embarque pour ce Nouveau Monde plein de promesses, décidée à intégrer une expédition d'orpailleurs. Mais sur place, elle déchante vite : dans ces grands espaces froids et hostiles encore inexplorés, c'est la loi du plus fort qui règne et personne ne veut d'une femme dans son équipe. Qu'à cela ne tienne, elle ira seule. Bien vite, elle prend pourtant pour compagne de voyage une chienne qu'elle a libérée d'un maître cruel, avant d'être rejointe également par Opa et Tala, deux femmes Natives fuyant Matwei, un chercheur d'or prêt à toutes les violences pour assouvir sa cupidité.Elles s'engagent alors ensemble dans une course contre la montre : il faut rentrer avant que l'hiver n'ait recouvert de son manteau mortel ce territoire des loups tout en évitant les hommes qui haïssent les femmes.
Japon, fin des années 1960. Nagisa, jeune citadine tokyoïte aux manières policées et pudiques, débarque avec son paquetage sur Hegura, petite île de pêcheurs reculée.Là, elle est adoptée par Isoé, la cheffe de la communauté des «Ama» qui gouverne l'île. Les Ama, ces «femmes de la mer» brutes, fortes et sauvages qui plongent en apnée, nues, pour pêcher des coquillages...
Atlantic City 1976. Graham Parson, ex-star du baseball, a tout perdu. Aujourd'hui, il gagne sa vie en tournant dans des films X sans grande conviction. Lors d'un tournage, il fait la rencontre d'un vieillard aux pouvoirs étranges qui lui propose un pacte : s'il tue quatre personnes pour son compte, il retrouvera sa gloire passée, réintégrera la ligue nationale de baseball et pourra revoir sa femme et son fils. Graham accepte, sans réaliser l'impact qu'aura cette décision. Fuyant le lieu du tournage, il vole une voiture et embarque deux acteurs bodybuildés fans de lui dans son périple. Les trois hommes vont se lancer dans une fuite trash à travers l'Amérique des années 1970. Son désespoir le poussera-t-il jusqu'au meurtre ?
Lisbonne, Portugal, en pleine dictature salazariste, fin juillet 1938. Dans une ville enveloppée d'un « suaire de chaleur », un journaliste vieillissant, le doutor Pereira, veuf, obèse, cardiaque et tourmenté, rédige chaque jour depuis plus de trente ans la page culturelle du quotidien très conservateur, le Lisboa. Dans cette vie endormie, déboule un certain Francesco Monteiro Rossi... et, de façon tout à fait inattendue, Pereira l'engage. Mais le jeune pigiste, au lieu d'écrire les sages nécrologies que Pereira lui a commandées, lui remet des éloges aussi sulfureux qu'impubliables de Lorca et autres Maïakovski, ennemis avérés du régime fasciste. Et là encore, au lieu de congédier ce dangereux collaborateur, le doutor Pereira le garde, se prend peu à peu d'amitié pour lui, puis pour sa mystérieuse et belle compagne, qui se révèle être une fervente combattante révolutionnaire, au service des républicains espagnols. Devenue une oeuvre emblématique de la résistance au totalitarisme et à la censure, Pereira prétend raconte la prise de conscience d'un homme confronté à la dictature. Ou quand un homme décide de se battre la plume au poing !
Janvier 1945. Hitler se retire avec les principaux dignitaires nazis dans sa résidence située dans les Alpes bavaroises, « le Nid », d'où il lancera ses deux dernières offensives qui échoueront et annonceront la défaite du Reich. Malade, souffrant de toutes sortes de maux et de sautes d'humeur, hantés par des cauchemars monstrueux, consommant drogues et médicaments, il est déjà un chef fini mais disposant encore d'un pouvoir de mort et de destruction immense. Ses invités, entre terreur et adoration, gravitent autour de lui et se perdent dans des soirées décadentes pour mieux nier la réalité qui se dessine sous leurs yeux. Entre les hallucinations du Führer, la démission des généraux et l'amusement forcé des invités, ce sera aux montagnes teintées d'un rouge sang de révéler le sort qui les attend.
L'un, aspirant écrivain, grand et maigre, est dévoré par une multitude d'angoisses existentielles et, surtout, celle de la page blanche. L'autre, est un robuste épicurien, jamais en panne d'inspiration pour concocter un plat réconfortant pour ceux qu'il aime. Et, comme les contraires s'attirent, Pimo et Rex sont les meilleurs amis du monde. Et des collègues de travail : dans la vie, ils sont chevaliers, ce qui consiste globalement à dévaler des bois magiques sur leurs fidèles destriers à la recherche d'une quête... eh bien chevaleresque : libérer une muse réfractaire, emprisonnée par un mage noir qui s'essaye sans succès à la peinture abstraite, ou encore affronter un terrifiant suprabibliothécaire, prêt à tout pour récupérer un livre emprunté et jamais rendu... Mais, assez parlé boulot : Rex se marie avec Léo et compte bien oublier le temps de ce week-end de festivités monstres sorcellerie et autres soucis du quotidien ! Sauf que, les forces du mal ne prennent pas de jours de repos elles...
Chaque matin, avant l'aube, Dee va au travail. Son boulot ? Déchiffrer un code caché dans un journal et le radiodiffuser depuis le toit de son immeuble. Chaque jour, à la même heure. Un travail payé cash. L'intermédiaire ? Douteux. Le commanditaire ? Aussi. Les conséquences si échec de la transmission ? Malheureuses. Que se passera-t-il le jour où il n'y aura pas de code à transmettre ?Dans cette histoire co-créée par l'auteur Matt Fraction (Sex Criminals, Casanova- des Best-sellers duNew York Times) et l'illustratrice Elsa Charretier(Star Wars, Infinite Loop), mise en couleur par Matt Hollingsworth,Novembersuit trois femmes dont les trajectoires vont se croiser, dans unundergroundnoir et criminel. Alors que le feu et la fureur se déchaînent dans leur ville pendant un jour et une nuit, elles découvrent que leurs destins sont liés par un homme mystérieux qui semble tirer les ficelles.Une nuit. Une ville. Trois femmes.November.
Le 1er mai 1891, malgré les interdictions patronales, les ouvriers grévistes ont décidé de défiler dans la cité textile de Fourmies (Nord), pour réclamer la journée de huit heures. La veille, affolés, les industriels des filatures ont sommé le maire de la ville, Auguste Bernier - lui-même directeur d'une usine - d'exiger du préfet l'envoi de la troupe.
Deux régiments d'infanterie de ligne, les 84e et 145e, cantonnés tout près à Avesnes-sur-Helpe et à Maubeuge, se mettent en position sur la place centrale de Fourmies, bordée par l'église, la mairie et la maison d'arrêt.
En fin de journée, une foule revendicative déboule sur la place, un officier ordonne aux soldats de tirer... Neuf personnes meurent. Elles deviendront les martyrs de la cause socialiste naissante.
En virtuose, Alex W. Inker, entraîne le lecteur au plus près des personnages, le plongeant en apnée au coeur des événements aux côtés de :
Maria, la jeune et belle ouvrière aux cheveux de feu, Kléber, le jeune porte-drapeau amoureux de Louise, Louise, l'ouvrière gouailleuse, Émile, le gamin innocent pêcheur de grenouilles, Gavroche bravache et frondeur, Un soldat, l'idéaliste qui ne tirera pas et n'épaulera même pas son fusil Lebel, Un vieux soldat, le salaud qui achèvera les blessés à la baïonnette.
Dee la junkie éclopée, Kay la flic déchue rongée par la culpabilité, et Emma-Rose la belle survoltée tombée au mauvais endroit au mauvais moment, se retrouvent dans ce dernier acte prises en étau par une conspiration invisible orchestrée par des flics pourris et des gangsters de la pire espèce. À mesure que la nuit avance, le piège se referme sur elles... Dans cette histoire co-créée par l'auteur Matt Fraction (Sex, Criminals, Casanova, - des best-sellers du New York Times) et l'illustratrice Elsa Charretier (Star Wars, Infinite Loop), mise en couleur par Matt Hollingsworth, November suit trois femmes dont les trajectoires vont se croiser dans un underground noir et criminel. Alors que le feu et la fureur se déchaînent dans leur ville pendant un jour et une nuit, elles découvrent que leurs destins sont liés par un homme mystérieux qui semble tirer les ficelles. Une nuit. Une ville. Trois femmes. November.
Dans la campagne drômoise, au sud du massif du Vercors, un jeune homme rend visite à son père qu'il n'a pas vu depuis longtemps. À quelques kilomètres du but, sa vieille 4L tombe en panne, il a juste le temps de rejoindre Le Claps, un petit village rural où un vacancier lui propose de le déposer en chemin.
En s'engageant dans une petite route sinueuse à flanc de montagne, ils se retrouvent bientôt bloqués derrière un autocar. Et, au comble de malchance, ils se trouvent coincés par un éboulement de terrain... impossible de faire demi-tour, la route est bien trop étroite.
Les passagers du bus, une demi-douzaine de personnes, choisissent alors de rejoindre à pied le village le plus proche. Le jeune homme et le touriste se joignent à eux. Arrivés à un embranchement, ils sont pris en charge dans un énorme pick-up par deux hommes taciturnes et armés (des chasseurs ?).
La nuit tombe, ils proposent à la petite troupe de passer la nuit chez eux...
Lorsque Yan Lianke s'empare du célèbre slogan de la Révolution culturelle, c'est pour piétiner au passage les tabous les plus sacrés de l'armée, de la révolution, de la sexualité et de la bienséance politique. Ou comment « Servir le peuple » devient, pour l'ordonnance d'un colonel de l'Armée Populaire de libération, soldat modèle au régiment, l'injonction d'accéder à tous les désirs de la belle épouse de celui-ci. Tous ! Le mari s'étant absenté pour deux mois, commence une remise en cause vertigineuse des doctrines qui ont bercé le jeune subalterne depuis toujours. Au service de l'épouse du colonel, l'ordonnance devient amant - et c'est à qui se montrera le plus « contre-révolutionnaire » en commettant sacrilège sur sacrilège !
Jeune artiste... aïe ! Précaire... sans blague ! Peu adapté au «monde du travail»... ben tiens ! Vous connaissez le topo par coeur ? Pas autant que Timothée qui, depuis sa sortie d'école d'art, maîtrise sur le bout des doigts les démarches administratives labyrinthiques de Pôle Emploi ou de la CAF. De guerre lasse - et parce qu'il faut bien manger - il signe un contrat d'assistant pédagogique dans un lycée professionnel en Moselle. Le choc culturel est dur : catapulté figure d'autorité il se confronte à des adolescents eux-mêmes peu motivés à l'idée de travailler et encore moins par ses ateliers artistiques. Tiraillé entre l'envie de glander comme eux et de les aider, Timothée débute sa quête pour essayer de trouver tant bien que mal un sens au « travail » et redevenir peu à peu au contact des élèves un artiste «à plein temps».
Prenez un gamin des rues de Colo`n, Prenez un dandy jazz de Harlem, Prenez le roi des nuits parisiennes, Prenez la muse d'un poète, Prenez un boxeur prodige, champion du monde, Noyez le tout dans un magnum de Mumm Cordon rouge, Vous obtiendrez le cocktail le plus énigmatique des années 30, Panama Al Brown, Un cocktail noir comme l'encre, Aux saveurs trop amères pour un monde ou` noir et blanc se diluent mal...
Bangalore n'a pas le charme désuet de Calcutta ni la folie épicée de Bombay, ou encore la grandeur historique de New Delhi. Mais dans les rues de Bangalore, on trouve de tout : des fruits et des légumes, du thé et des cigarettes, des cireurs de chaussures et parfois même des coiffeurs. La télévision s'y regarde au travers des vitrines des restaurants et le linge sale s'y lave en famille. Certains y dorment, d'autres y fument, boivent ou urinent contre les murs. Des serviteurs y promènent des chiens obèses et les jupes des filles raccourcissent, tandis que le corps des mères s'épaissit.
Enfin, à Bangalore, on trouve aussi un dessinateur français, qui traîne dans les rues et tente de dessiner ce qui le séduit dans cette Babylone moderne.
Ce n'est pas de tout repos pour l'inspectrice Jessie et son fidèle adjoint, Sid, de faire respecter la loi à Bizarville, une ville anglaise pas comme les autres où phénomènes paranormaux et comportements étranges des habitants rythment les journées. Mais pas question de baisser les bras.
Entre une tasse de thé et un jeu de mots croisés, le duo de choc a un paquet d'énigmes à résoudre : la disparition inexpliquée du gourou d'une secte de chenilles, un manoir hanté par le fantôme d'une vieille tante acariâtre, des lettres anonymes super agaçantes envoyées à une star du showbiz...
Suivez les (més)aventures tordantes de Jessie et de Sid à Bizarville, une bourgade qui n'a pas fini de vous surprendre...
Belle Serena vient d'épouser George Pemberton, riche exploitant forestier. Leur projet ? Exploiter jusqu'au dernier arpent le bois des Smoky Mountains. Ce sont les années 30, la crise a jeté sur les routes des hordes d'ouvriers et leurs familles. L'aubaine est trop bonne pour ces deux monstres, qui se vivent comme seuls au monde. Ils vont imposer leur loi, impitoyable, à des bu^cherons traités comme des esclaves. Cheveux courts, allure altière, la minérale Serena parcourt sans relâche ses terres à cheval, un aigle perché sur le bras. Elle inspire aux bu^cherons médusés autant la peur que la fascination. Et dans son sillage, le récit prend des allures de thriller sauvage et impitoyable... Serena consumera-t-elle les arbres et les hommes jusqu'au dernier ?
Peter Pan en pays Queer... Portrait acide d'une jeunesse chinoise. Ébouriffant !
Qui es-tu, Tian Fushi ? Un artiste incompris de l'industrie du manga, un citoyen dépravé de la Chine pornographique, un jeune gay égaré dans un monde ultraviolent, un garçon perdu de Peter Pan ? Comment vas-tu rassembler les morceaux fragmentés de toi pour découvrir qui tu es vraiment ?
Queer : étrange, qui ne rentre pas dans les cases ; c'est assurément le cas de ce roman graphique. Portrait acide d'une jeunesse chinoise en recherche d'amour et de sens, Chinese Queer et une quête identitaire moderne intime et saisissante.