Ceci est l'histoire de deux lycéens.
Nick, le rugbyman au sourire solaire.
Charlie, le musicien au coeur solitaire.
Parce qu'ils évoluent dans des cercles différents, parce qu'ils n'ont pas le même caractère, leur amitié n'était pas gagnée.
Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux.
Même s'il sait que Nick aime les filles. Même s'il sait qu'il n'a aucune chance.
Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence...
Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, est une fan absolue des fantômes, vampires et autres morts-vivants. Elle se voit d'ailleurs comme un petit loupgarou : d'après elle, dans ce monde, il est plus facile d'être un monstre que d'être une femme. Un jour de Saint Valentin, au retour de l'école, Karen apprend la mort de sa belle voisine, Anka Silverberg, une survivante de l'Holocauste. Elle décide alors de mener l'enquête et va vite découvrir qu'entre le passé d'Anka au coeur de l'Allemagne nazie, son quartier en pleine ébullition et les drames qui, tapis dans l'ombre de son quotidien, la guettent, les monstres bons ou « pourris » sont des êtres comme les autres, complexes, torturés, fascinants. Conçu comme le journal intime d'une artiste surdouée, c'est un livre époustouflant.
Voici l'histoire de deux lycéens.
Deux amis qui ont appris à se connaître, à s'apprécier.
Puis un baiser a tout fait basculer.
Un baiser et Nick a paniqué.
Il aime Charlie.
Il veut être avec lui. Mais est-il prêt à affronter le regard des autres ?
Cette question, il ne peut la résoudre seul.
Heureusement, Charlie est à ses côtés.
Et, ensemble, main dans la main, ils vont avancer.
En 2003, la philosophe Susan Bordo affirmait que nous vivons dans un «empire des images» et, ces dernières années, cette expression est devenue de plus en plus vraie. Un appareil photo ou un iPhone à la main, nous alimentons sans cesse les réseaux sociaux et nous nous noyons dans un flot d'images. Nous communiquons par l'image, nous datons les événements par le biais d'images, nous racontons notre vie et nous connaissons celle des autres par des images et nous avons même des réunions Zoom avec une autre image.
Aujourd'hui, peaufiner la façon dont chacun se présente dans une photo occupe une partie considérable de notre quotidien. La beauté de cette image en est devenue un élément central ; cela est vrai en particulier pour les femmes qui doivent maintenant l'entretenir tout au long de leur vie, bien plus longtemps qu'auparavant.
En affichant toutes les photos publiques d'elle-même chaque femme est devenue, d'une certaine manière, une célébrité et chaque jour nous sommes accablés par des milliards de photographies et de selfies de femmes magnifiques, dont la beauté est à la fois célébrée, idéalisée et appropriée par le capitalisme qui en a fait une marchandise.
Dans les pages de Dans le palais des miroirs, Liv Strömquist analyse l'idéal contemporain de beauté féminine développant sa réflexion en cinq différents volets qui explorent tour à tour ce sujet sous un angle différent. Liv Strömquist y décortique les raisons du succès de l'influenceuse Kylie Jenner, évoque le mythe biblique de Jacob, Rachel et Léa ou les déboires de l'impératrice Sissi, s'attarde sur fameuse dernière séance de photos de Marilyn Monroe ou analyse le personnage de la belle-mère de Blanche-Neige.
Autant de thèmes choisis pour nous parler du désir mimétique qui nous pousse à nous imiter les uns les autres, du lien étroit entre apparence et amour, de la façon de photographier aujourd'hui les femmes, du changement du rapport entre âge et beauté et de comment l'image de soi peut devenir un encombrant fardeau.
Fidèle à son style, toujours tranchante, ironique et drôle, Liv Strömquist appuie ses propos sur les faits et gestes d'une foule de personnages historiques, acteurs et stars de la télé tout autant que sur la pensée de philosophes, historiens et sociologues tels Simone Weil, Zygmunt Baumann, Byung Chul Han, Eva Illouz, René Girard, Susan Sontag ou Richard Seymour.
Ceci est l'histoire de deux lycéens. Amis, puis petits amis, ils apprennent ensemble à affronter le regard des autres. Depuis que Nick a fait son coming out auprès de sa mère, Charlie et lui tentent de plus en plus de s'affirmer en tant que couple. Mais entre les cours et les examens, ils peinent à trouver le temps de se voir. Heureusement, le voyage scolaire arrive à grands pas! Et quoi de mieux qu'une excursion à Paris pour se retrouver entre amoureux ?
Charlie était persuadé que Nick ne partagerait jamais ses sentiments. Pourtant, les voilà officiellement en couple, et Charlie se sent de plus en plus prêt à dire « je t'aime ». Nick partage ses sentiments, mais il a plein de choses en tête, notamment faire son coming-out à son père et les possibles troubles alimentaires de Charlie. Alors que l'été devient automne et que la rentrée approche, Charlie et Nick vont en apprendre beaucoup sur l'amour, le vrai, et tout ce qu'il implique.Heartstopper est un livre qui aborde des sujets forts tel que l'amour, l'amitié, la loyauté, et les maladies mentales. Il réunit les tranches de vie de Charlie et Nick pour créer quelque chose de plus grand, qui peut parler à toutes et tous.
Pour rembourser son prêt étudiant, Kate n'a guère le choix : elle doit quitter sa Nouvelle-Écosse natale pour aller travailler à l'autre bout du Canada, dans l'ouest lointain, là où l'on extrait le pétrole des sables bitumineux. Souvent isolée, naviguant de site en site, la jeune femme découvre un monde marqué par le harcèlement quotidien et le sexisme de nombreux collègues masculins. Sans se départir de son empathie ni de son humour, soutenue par des allié.e.s de confiance, Kate s'interroge sur la violence de son univers professionnel, qu'il s'agisse des relations humaines ou de l'exploitation forcenée des ressources naturelles. A-t-elle mis les pieds dans un univers parallèle, ou cette violence n'est-elle que le reflet de notre société ?
Après que deux de ses pneus ont crevé en pleine nuit sur une route de campagne, Glen frappe à la porte d'une maison isolée pour demander secours. Il est accueilli par un homme, Arthur, qui vit là avec sa femme Cyndi, plus jeune que lui. Le couple offre l'hospitalité à Glen, Arthur monopolise la conversation et se livre à d'étranges confessions tout au long de la soirée, avant de faire à Glen une proposition qui finit d'imposer le malaise. C'est le début d'une intrigue infernale, pleine de chausse-trappes et de rebondissements, où se mêlent escroquerie, manipulation mentale, services secrets et conspiration politique. Par son utilisation virtuose de la couleur et des superpositions, Conor Stechschulte articule avec brio dimensions temporelles et points de vue et amène le lecteur à s'interroger en permanence sur le niveau de réalité du récit. Une atmosphère hypnotique et troublante, digne d'un film de David Lynch.
Scénario d'Antonio Altarriba. Couleurs de Lola Moral
Non, tout n'a pas encore été dit, écrit, montré sur Auschwitz...
Dans Maus, Art Spiegelman avait mis en images des scènes de la vie quotidienne dans les camps, osant ainsi quelque chose de nouveau. C'est également ce qu'a réalisé Dietmar Reinhard : Mon objectif était le suivant : mon roman graphique devait montrer ce qu'était Auschwitz, sous tous ses aspects.
En adéquation avec le vocabulaire froid de la bureaucratie nazie, Dietmar Reinhard dessine ses personnages de manière dépouillée, d'un trait fin et régulier. Chaque détail est très précis : les insignes à tête de mort sur les uniformes, les fissures dans les murs, les noeuds dans les barbelés. Sur les visages, chaque ride, même la plus subtile, est visible. Les couleurs pâles traduisent le monde glacial qu'était Auschwitz, même en été.
Le texte, à l'image du dessin, est ciselé, sobre... sans concession.L'auteur (dessinateur et scénariste) Premier roman graphique de Dietmar Reinhard, il réalise ici le scénario, le dessin et les couleurs. Il a d'abord travaillé aux Pays-Bas et en Allemagne pour des agences de publicité et en tant qu'illustrateur indépendant dans le domaine éditorial. Son travail se concentre sur l'illustration conceptuelle, le portrait et une certaine forme de caricature, notamment des grands dirigeants internationaux. Il a travaillé pour des publications telles que Stern, Zeit Magazin, Transatlantik, etc. Il vit aujourd'hui à Francfort.
Il a reçu plusieurs prix pour ses illustrations (New York, 2013, 2014 ; classé parmi les 100 meilleurs illustrateurs en 2012 et 2016, etc.).
Journaliste et biographe, Olivier Mannoni a dirigé la publication des oeuvres complètes de Günter Grass et de Manès Sperber. Avec plus de 250 ouvrages au compteur en 40 ans de parcours, il est à la fois un bourreau de travail, un passionné, et un des meilleurs traducteurs littéraires actuels. Tombé tout jeune amoureux de la langue allemande, il a été amené à travailler sur des textes hétéroclites, mais restera dans l'histoire pour avoir osé se confronter avec Mein Kampf. Il vient de sortir Traduire Hitler, un brillant essai publié aux éditions Héloïse d'Ormesson.
Le chef-d'oeuvre de John Steinbeck, adapté en roman graphique par Rébecca Dautremer.
États-Unis, 1937 : John Steinbeck publie un court roman qui deviendra un chef-d'oeuvre de la littérature, mondiale. Des Souris et des Hommes, c'est l'histoire de George et Lennie, deux saisonniers qui voyagent à travers la Californie, rêvant d'une vie meilleure. Une histoire magnifique, qui nous raconte l'amitié, l'espoir mais aussi la cruauté des hommes, et qui a profondément ému des millions de lecteurs.
France, 2020 : Rébecca Dautremer adapte ce grand classique dans un incroyable roman graphique. Pour cette deuxième collaboration avec les éditions Tishina, après Soie il y a quelques années, elle renouvelle brillamment son univers et sa palette, et pousse plus loin que jamais son talent. Un dialogue intense entre le texte intégral de Steinbeck et l'univers artistique de la plus célèbre des illustratrices françaises.
Nouvelle édition augmentée du best-seller de Zerocalcare : Kobane Calling. Dans cette édition figureront les planches d'Imbroglio et des planches inédites expliquant les évolutions de la situation au Rojava.
C'est quoi, cet amour dont tout le monde parle ?
Viola n'a pas encore trouvé la réponse, mais cette question l'obsède. Et si elle ne le rencontrait jamais, cet amour avec un grand A que lui vantent ses copines, qu'elle voit chez les autres et qu'elle désire depuis toujours ?
Pour l'adolescente, tout bascule lors d'un séjour en Italie qu'elle ne pourra jamais oublier. En vacances avec ses parents, Viola se découvre. À la plage avec ses amis, Viola fait des rencontres. En secret, Viola tombre amoureuse.
Mais un amour d'été est-il voué à durer pour toujours ?
Le Printemps prochain décrit le quotidien de la tante de l'autrice, Liu Yun, dans la campagne chinoise. Le récit s'ouvre sur le mariage arrangé de cette tante, à l'âge de vingt ans, avec un homme taciturne, un mariage qui va rapidement l'enfermer dans sa maison et dans son rôle d'épouse. Cantonnée aux tâches ménagères, elle se consacre à ces corvées qui s'accumulent. Attentionnée, elle prend soin de sa famille, tout particulièrement pendant la Fête du Printemps, le seul moment qui lui apporte un peu de joie, car tout le monde vient alors passer les fêtes chez elle. Liu Yun raconte l'incessant labeur de sa tante, qui trime pendant que la plupart des autres membres de la famille font la fête... Elle cuisine, lave, range, file la laine alors que les hommes fument en regardant la télé. Ce qui ne l'empêche pas de se poser des questions sur cette vie empêchée.
L'autrice pose son regard sur une femme dévouée, pour ne pas dire exploitée, avec des touches de couleurs délicates, brossant un portrait sensible et intime. Ce beau récit contemplatif est le premier ouvrage d'une autrice à suivre.
Drame dans les montagnes du Kurdistan iranien.
Le Kurdistan iranien se situe au Nord-Ouest du pays, le long de la frontière avec l'Irak. C'est une région montagneuse très pauvre et connue pour être un haut lieu du trafic de cigarettes, d'alcool ou de vêtements. Les villageois y sont exploités par des bandes mafieuses pour faire de la contrebande entre les deux pays, à travers les montagnes. Ils empruntent des chemins mortellement dangereux, passant par les sommets de plus de 4 000 mètres des monts Zagros, en portant des marchandises. Ces contrebandiers sont appelés des « kolbars », et chaque année, plusieurs dizaines d'entre eux trouvent la mort, victimes des gardes-frontière iraniens, des mines antipersonnel, d'avalanches ou des rigoureux hivers de cette région.
Dans Les oiseaux de papier, Jalal, dit l'Ingénieur, est recruté pour participer à l'une de ces expéditions en compagnie d'hommes de son village. Une petite troupe est constituée et entreprend le dangereux périple. Un drame se noue alors entre les membres de l'expédition qui meurent un à un.
Cette première fiction de Mana Neyestani est un drame humain saisissant, plein de suspense, qui raconte aussi une histoire de crime d'honneur et le terrible quotidien des habitants de ces régions obligés de prendre des risques insensés pour assurer leur pitance.
Le décès de son père contraint Yoichi Yamashita à retourner dans sa ville natale après de longues années. Lors d'une veillée funèbre arrosée, son enfance refait surface : cet après-midi de printemps passé à jouer sur le plancher du salon de coiffure de son père, l'incendie qui a ravagé la ville et sa maison familiale, le divorce de ses parents... Au fil des confidences et des souvenirs partagés par ses proches, Yoichi redécouvre celui qu'il a toujours vu comme un père absent et froid.
Vendue à un scribe alors qu'elle vient tout juste de quitter l'enfance, puis éduquée par celui-ci, une très jeune femme voit son mari assassiné sous ses yeux par des voleurs. Elle parvient pourtant à leur échapper et trouve refuge sur une improbable épave de bateau échoué en plein désert, en compagnie d'un enfant nommé Habibi. Ensemble, dans des décors souvent nimbés de magie, ils vont grandir et vivre leur vie au sein de cet étrange endroit, en s'efforçant autant que possible de se protéger de la violence et de la dureté du monde, au rythme des contes, histoires, mythes et légendes racontés par la jeune femme...Un récit onirique, érudit et sensuel, à l'atmosphère orientale digne des Mille et Une Nuits. Craig Thompson livre un travail graphique d'une impressionnante sophistication, marqué du sceau du merveilleux.
Joana vient de décrocher une place d'apprentie à WitchCo., l'institut magique londonien qu'elle a toujours rêvé d'intégrer.
Mais la réalité n'est pas aussi idyllique que Joana l'imaginait : sa formation est exigeante et elle se sent parfois en décalage. Même quand elle finit par s'intégrer et faire des rencontres, la fatigue, la tristesse et les doutes ne la quittent pas.
D'où lui vient cette angoisse qu'elle ne saurait expliquer ? Aidée par ses proches, Joana va devoir apprendre à dominer ses « dragons intérieurs ».
Entre potions magiques et émotions ensorcelantes !
1984, le chef-d'oeuvre de George Orwell, fait partie des plus grands textes du XXe siècle. Les lecteurs de tous âges connaissent Big Brother et Winston Smith, car plus qu'un roman politique et dystopique, 1984 a nourri notre imaginaire sans jamais perdre de son actualité. L'atmosphère envoûtante et le dessin aux teintes fantastiques de l'illustrateur brésilien Fido Nesti, alliés à la modernité de la traduction de Josée Kamoun, nous offrent aujourd'hui une magnifique édition de 1984, la première version graphique du texte mythique d'Orwell.
Il s'agit d'un des événements éditoriaux les plus importants de l'année à travers le monde.
« Une version graphique somptueuse de ce chef-d'oeuvre d'Orwell. » François Busnel
La loi très restrictive de Floride interdit à tout individu condamné pour délit sexuel de vivre à moins de 1000 pieds d'un endroit où étudient ou jouent des enfants. C'est ce qui fait de Contrition Village un terrible ghetto de pédocriminels, violeurs et harceleurs. Et, forcément, quand une mort bizarre par immolation frappe l'un de ses résidents, l'enquête ne peut prendre qu'un tour de plus en plus noir à mesure qu'elle s'enfonce dans les ténèbres d'une Amérique hantée par le péché.
Amour magique, amour toxique.Jeune fille issue de la noblesse, Cléa est promise à un bel avenir aux côtés du fils du comte de l'Eau, Berthier. Mais alors qu'elle s'apprête à l'épouser, elle fait une rencontre des plus inattendues : celle de Pierrot, un magicien des rues ! Ce saltimbanque va faire chavirer son coeur. Charmant, galant, et un brin intrigant, il lui offre le vent de liberté qui manque à sa vie. En le suivant dans son antre caché au coeur de la forêt, c'est tout un monde merveilleux qui s'ouvre devant elle ! Mais les vertiges de l'amour seront de courte durée et déjà les premières larmes coulent sur les joues de Cléa. Bientôt la passion cédera la place à la confusion. Mais qui est vraiment Pierrot ? Pendant ce temps, Berthier désemparé, se lance à la recherche de sa fiancée sans se douter un instant que cette quête pourrait le mener au seuil de la folie.
Après le très émouvant Lettres perdues en 2021, Jim Bishop nous offre un roman graphique bouleversant d'une grande maturité. Véritable conte philosophique, avec un univers onirique et magique qui s'inspire autant de l'animation japonaise que du manga L'Atelier des Sorciers, Mon ami Pierrot raconte les dangers de la passion et la fin de l'innocence. Une oeuvre subtile qui nous hante longtemps après la dernière page !
D'abord populaire sur les réseaux sociaux dès 2014, autant auprès des jeunes et des moins jeunes, l'auteur en fait une BD dès 2015 : Dans cette série de livres, IMPERATOR et son charmant partenaire OUPS forment ensemble un couple de personnages animaliers avec le style graphique typique de la culture chinoises. IMPERATOR (le chat Empereur), le maître de maison, froid, arrogant et dominateur, parle souvent mots d'or et dégoûts, mais prendre soin de OUPS (un carlin trapu), son petit disciple, adorable, un peu gourmand et fidèle à tout. Sur les réseaux sociaux, cette comédie arrogante et humoristique apporte sans fin joie à plus de 10 millions de fans à travers le monde.
Préface de Viviane Alary
Dans son Nebraska natal, Rusty, victime des petites frappes de son école, s'évade en collectionnant les figurines de super héros. Lorsque Chalky White arrive dans son école, les deux enfants très proches se lient d'amitié. La première partie d'un récit choral vertigineux qui retrace la vie de multiples personnages émouvants et pathétiques...