Impertinence et Courtoisie est un mélange de courtes fictions dont découle une kyrielle d'émotions. Un panachage de notes graves ou légères, de tonalités douces ou incisives. Chacune des nouvelles qui composent ce recueil dévoile une ambiance particulière, tantôt grinçante, tantôt croustillante. Le lecteur sera tour à tour intrigué par une rencontre fortuite - qui respecte bien sûr les bonnes distances ! -, une curieuse « der de der », un prénom trop lourd à porter ou encore par l'exécution d'un projet machiavélique.
Des écarts de style, des accroches plurielles, une écriture rythmée et ciselée, voici ce que l'on découvre au fil des textes d'Anne-Marie Huckel. Une lecture avec un petit goût sucré-salé...
Vous pensiez avoir tout lu sur l'adultère ? Eh bien, détrompez-vous ! Et surtout, prenez garde, car si les personnages de ces nouvelles se mentent sans relâche, il se pourrait bien que l'auteure ne soit pas, elle non plus, tout à fait honnête avec vous...
Que trouve-t-on dans ces nouvelles ? Des grains de sel, de sable et de folie, des obsessions lubriques et des personnages guidés par leurs désirs ou rongés de regrets. Tous ne survivront pas et les rescapés qui n'auront pas su s'accrocher au bonheur seront condamnés à errer dans ces pages, d'une nouvelle à l'autre, sans jamais trouver leur véritable raison d'être.
Sept façons d'envisager l'adultère à travers différents regards comme celui d'un enfant témoin de l'échec de la relation de ses parents, d'un défunt observant la réussite de son épouse toujours en vie, d'un fou follement épris de son infirmière, ou d'un jeune navigateur qui par une nuit tranquille et tiède fait la rencontre d'étranges créatures marines...
Alice et Antoine ne se connaissent pas, ils ne seront d'ailleurs jamais amenés à se rencontrer. Ils partagent pourtant un même questionnement identitaire et sont confrontés à des souvenirs doux-amers. Ils emprunteront des chemins différents pour comprendre leur histoire et mener leur vie comme ils l'entendent.
Piano forte, Comme un air de Rumba et Calendo sont les trois nouvelles qui composent ce recueil.
Piano Forte Elle s'appelle Alice Milévic... Mais veut-elle encore porter ce nom donné par Nina, la femme qui l'a élevée, aimée et profondément marquée par ses goûts ? Pourra-t-elle se libérer de l'angoisse, de l'abandon et des incertitudes de l'existence ?
Comme un air de Rumba Antoine Marchal est un jeune cinéaste prometteur. Ou plutôt, il l'était. Face à l'échec de son second film, un profond mal-être s'empare de lui. En proie à la nostalgie, ses pas le conduisent dans le quartier de son enfance, à la recherche d'un passé refoulé et d'une femme qu'il a aimée...
Calendo Paul s'est pris de passion pour la musique. Seul, dans l'arrière-boutique de ses parents, il s'est fabriqué un piano en carton...
Tatiana Termacic met en scène un ministre déchu, un couple dysfonctionnel pétri de bonnes intentions, une artiste jusqu'auboutiste, un réfugié et un criminel de guerre aux certitudes fracassées, un adolescent transi de culpabilité, une présidente en exil, un poète constipé, dans des lieux aussi variés qu'un hammam, un lit, une cellule de prison, un train et même un trou noir.
La rencontre avec ces personnages titille les papilles, donne des envies de recettes inattendues. À travers l'appétit de vie de ses protagonistes, Carnet de recettes conteuses raconte des amours trahies ou à bâtir, des quêtes de pouvoir et de mémoire à en faire perdre la tête. Des histoires où le futur proche côtoie le passé et le réel croise la fiction qui donnent autant envie de lire que de se mettre aux fourneaux.
Avec de brefs récits, comme autant de fragments de vie, Bruno Guiguet évoque le destin parfois cruel qui se mêle au quotidien ; les histoires passionnelles et déconcertantes entre hommes et femmes ; les relations ambigües qui rapprochent ou qui séparent. Avec un regard lucide et sans compromis, l'auteur prend des instantanés de nos vies entre fuites, rendez-vous manqués ou amours tyranniques.
Est-il un gallinacé ?
Si la question vous paraît aussi absurde que la réponse semble évidente, sachez que vous êtes peut-être dans l'erreur et que vous devriez lire Cercles. Dans ce recueil de poèmes, nouvelles et autres textes, Cédric Cagnat applique son point de vue unique à l'anecdotique et au banal pour faire surgir à la lumière l'absurdité du réel, moteur de nos existences.
En suivant, par petites touches, la vie tortueuse de Suzy, d'un chien amoureux, d'un astronaute aphteux, d'un règlement de copropriété et de bien d'autres personnages hors de l'espace et du temps, hors de toute raison, c'est la part la plus étrange de nous-mêmes que ce recueil éveille. Pour notre plus grand plaisir.
Attention ! si vous tombez dans l'ombre, votre double -?monstrueux ou pas?- vous guettera et vous découvrirez, en sept nouvelles singulières, que notre « je » est drôlement pluriel. *?Frère et soeur jumeaux sont des chanteurs lyriques mais leurs envolées les entraînent vers un destin tragiquement prosaïque... *?Un homme innocent derrière les barreaux s'évade dans l'Absolu. Déçu par l'homme, il préfère se brûler au soleil. En attendant, il prépare des recettes gastronomiques et pourquoi pas cannibalesques...*?Une comédie tragi-comique dans un décor « disneylandesque » où des personnages « ubuesques » se battent contre tous les « ismes »... *?L'attachement réciproque de deux amis sera dévasté par un tsunami... *?Une route rectiligne et au bout un phare, et une femme sortie d'un fleuve sauvage dont les eaux seront dangereuses... *?Au Vietnam, un jeune homme, fou de musique et de femmes, s'achète des enceintes...*?Un homme riche essaie de peindre l'ombre. Celle-ci voisine de l'Enfer se vengera. Mais comment ?... Les personnages de ces nouvelles seront votre ombre, votre double étrangement cocasse. Tragique, non ?
Vous trouverez-là, dans treize courtes histoires, beaucoup d'humour, d'amour, de poésie et d'humanité. Rêveries fantastiques, témoignages poignants, aventures écologiques, fictions héroïques, fables sociales ou contes érotiques... Des histoires, simplement !
- Incomplètes, dites-vous ?
Alors, il ne vous reste qu'à les lire pour, au gré de votre fantaisie, leur donner l'explication, la suite ou la fin que vous voudrez...
Et l'aventure continue ! La ville de Fontaine porte toujours cet immense projet de rendre ses concitoyens acteurs d'une valeur forte : vivre ensemble. Contre toutes les formes de racisme ou d'esclusion. Pour un futur plus humain. Cette annéée, pour la dexième fois consécutive, la ville a fait appel à tous les habitants de Fontaine, jeunes et moins jeunes, et leur a proposé d'écrire un texte court sur cette valeur. Avec une seule instruction : intégrer dans le texte la phrase "et l'on en rit encore". le succès de cette édition ne s'est pas démenti, avec encore plus d'acteurs, encore plus d'écrivains, encore plus de textes, et un impact encore plus fort sur de jeunes auteurs. Je suis fier et heureux d'éditer cet ouvrage. Nous sommes conscients d'être une goutte dans l'océan, mais nous sommes aussi conscients que c'est chacune de ces gouttes que nous sommes qui fait l'océan. L'espérance d'aujourd'hui est d'agrandir le cercle des acteurs : peut-être à la communauté d'agglomération, et de trouver d'autres volontaires pour porter activement le concours de nouvelles "Vivre ensemble 2009". Parce que notre action à tous s'inscrit dans la durée...
Avec cette cinquième édition de Vivre ensemble, nous avons battu deux records : celui du nombre d'auteurs, avec 129 participants, et celui du plus jeune écrivain, avec des textes écrits par une classe de CM2 !
Ce concours de nouvelles est un rendez-vous incontournable pour les habitants de Fontaine. Chaque année, des Fontainois et Fontainoises de tout âge prennent la plume pour chuchoter, dire, crier leurs rêves et leurs souffrances, l'amour et l'intolérance... bref, pour nous parler du vivre ensemble.
Derrière leurs mots apparaît le « vivre ensemble » comme chacun d'eux le ressent au fond du coeur. Et le lecteur, à la manière d'un sociologue, découvre au fil des textes la vie ordinaire, mais parfois insoupçonnée, de ces lycéens et travailleurs, enfants et parents, Noirs, Blancs, Beurs.
À l'image de l'écriture, les sentiments d'appartenance culturelle, religieuse, sociale ou géographique sont multiples et revêtent bien des formes. Pourtant, ils se retrouvent souvent autour des mêmes questions : le rejet et l'exclusion, l'aspiration au bonheur.
À travers cette pluralité de textes et de vies se dessine une unité, un vécu partagé : le quotidien des Fontainois. En ces temps d'individualisme et d'isolement, nous ressentons tous, grâce à ce recueil, la joie d'appartenir à notre commune, la fierté de se sentir fontainois.
Jacques Vialat, éditeur fontainois
Élodie du Joli Temps Il s'appelle Bertrand et il est amoureux d'Élodie. C'est un jeune homme « de bonne famille », comme on dit au Joli Temps. Il vit dans une petite ville endormie au creux de sa campagne. Mais en 35 432, Bertrand ne s'appelle pas Bertrand. Citoyen de l'un des cinq mille mondes de l'humanité, il a choisi de visiter la planète ancestrale calcinée sous la fournaise de son étoile. Pourtant, ce qu'il découvre en arrivant n'est pas un monde mort, c'est la Terre reconstituée, un rêve bleu et blanc, fragile, qui tourne, tourne... comme Élodie si belle et si légère dans les bras de Bertrand. Le voyageur du 355e siècle est plongé dans une fiction pour touristes en mal de racines, Élodie est une image. Ou peut-être pas ?
Gardienne Pour Angéline, le bureau de Père doit rester tel que Père l'a laissé en mourant. C'est un lieu où la vieille pendule ne sait compter que jusqu'à douze et recommencer, un lieu où s'entrechoquent les ressassements, un lieu dans le temps suspendu. Mais on ne suspend pas le temps...
Selma Depuis des siècles, on connaît Selma, la grande comédienne, la prodigieuse, l'intemporelle Selma. Mais de Selma doublure en Selma doublure, elle ne meurt jamais. Quel étrange individu tire les ficelles de cette éternité factice ?
Vous souvenez-vous de (vous pouvez chantonner) : « la meilleure façon de marcher c'est encore la nôtre... » ? L'auteur aurait beaucoup aimé vous présenter La meilleure façon de conter mais ce titre était, peut-être, un peu présomptueux. Alors, ce nouveau recueil de nouvelles s'intitule plus sobrement Mes nouvelles façons d'conter. Dans ce nouvel opus, aussi souriant pour ne pas dire loufoque que son précédent ouvrage, l'auteur revisite pour vous quelques recoins de l'Histoire et en invente (on ne se refait pas !) quelques autres. Parmi de nombreux nouveaux personnages, vous retrouverez Georges, François et Néorus (sa planète imaginaire) dans de nouvelles aventures où l'humour et l'humain le disputent au sourire et au rêve.
Recueil de nouvelles - métissé de roman épistolaire - Lettres de Shandili explore un univers indien à la fois consciencieusement scruté et réinventé. Mais ses enjeux littéraires vont au-delà : disant beaucoup tout en laissant toujours l'essentiel dans le pâle éclat du non-dit, les textes du recueil constituent en eux-mêmes et dans le tissu de correspondances qu'ils entretiennent, un paysage spirituel.
En regard, les poèmes du Devîsadangei, attribués au poète tamoul Aridam, sont un prolongement ou un préalable à ce paysage. Parce qu'une traduction se donne par essence comme perpétuellement par défaut, ces textes à la légèreté presque fruste veulent témoigner de la difficulté de tout langage à appréhender le spirituel.
Dans ce recueil intense, on rencontre tous les types de Femmes : les vieilles, les belles, les meurtrières, les ados, les rockeuses, les psys, les folles, les timides, les sportives, les trompées ou les fatales.
De l'intrigue policière au conte fantastique, en passant par le roman psychologique, ces nouvelles, qui questionnent la notion de Liberté, abordent tour à tour les thèmes moraux, sociaux et sociétaux.
C'est drôle, parfois violent, ou très moderne. Ça se passe dans des piscines olympiques, des forêts de chasseurs normands, des boites de nuit ou des châteaux cossus.
Toutes rassemblées ici, ces femmes donnent à voir un portrait en creux de notre époque, et racontent le long chemin parcouru jusqu'à nous.
Après avoir visité les plus belles attractions de Paris, ville de lumières et de mouvements, Hugo et Mathieu se mettent en quête de lieux plus tranquilles et mystérieux. C'est au Père-Lachaise que Mathieu se rendra afin de déambuler le long des allées ombragées, au milieu des caveaux usés par le temps. Mais quelque part entre les pierres tombales et les racines d'arbres, un grognement aigu, comme un rire de hyène, résonne brusquement. Entre deux tombes, le jeune garçon découvre alors un os rongé puis aperçoit, en un éclair, une bestiole poilue et véloce. Dès le lendemain, escorté par son frère, ils retournent explorer le cimetière. C'est Prosper, un marbrier, qui les mettra sur la piste d'une très vieille légende irlandaise.
Hantés par le regret, poussés là où aucun homme ne va, contraints de suivre une voie peuplée de rires moqueurs et d'êtres innommables, les héros de ces nouvelles n'auront qu'un but : comprendre l'incompréhensible. Ils iront chercher, tapis dans les ombres, les secrets d'un autre monde. Un monde inhérent au nôtre mais auquel on accède en payant le prix fort.
Le Créateur a fixé au Malin des limites absolues : celui-ci ne peut ni créer, ni détruire. C'est donc dans les détails que réside son pouvoir. Pouvoir qui consiste, pour l'essentiel, à saboter l'oeuvre divine.
S'il se croit en position de force, il agit à visage découvert. Mais il préfère rester dans l'ombre, s'appuyant sur ses alliés ordinaires, les hommes, si faciles à manipuler et à duper que parfois, spontanément, ils le dépassent.
Il arrive pourtant que ceux-ci se rebellent. Alors le Malin, ayant perdu la face, n'a plus qu'à déplorer les limites de son pouvoir.
Quoi de commun entre des toilettes japonaises, un voyage en avion, une paire de chaussures bateau, un chalutier, Cyrano de Bergerac et un album photo ? À première vue, pas grand-chose... Et pourtant, ils vont tous être à l'origine de phénomènes un peu bizarres, voire carrément étranges. Autant d'éléments du quotidien et d'objets a priori ordinaires qui vont placer les protagonistes de ces huit récits dans des situations pour le moins inattendues. Et surtout inexplicables...
Les différentes histoires issues de l'imagination fertile de Jacques Déguignet ont en commun un goût pour l'étrange. Elles nous détournent de notre monde réel pour nous plonger dans un univers mystérieux, aux limites du fantastique et du rêve.
Et si chaque fois que vous chaussiez vos chaussures bateau, vous vous retrouviez les pieds dans le sable, avec vue sur la mer ?
