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Que feriez-vous si vous offriez par mégarde un billet de loterie gagnant à votre beau-frère ? Comment réagiriez-vous si vous découvriez un mot d'amour sur la tombe de votre conjoint ?
Au fil de ces nouvelles noires, Guillaume Lefebvre explore les déviations de la nature humaine, tel que le faisait La Bruyère en son temps. Mais cette fois, les protagonistes sont sadiques, acariâtres, manipulateurs, naïfs ou présomptueux. Ne dites pas que vous ne connaissez pas au moins une personne qui leur ressemble. Notre quotidien est la meilleure source d'inspiration.
En lisant ce recueil, vous vous laisserez charmer par l'univers pittoresque de la baie de Somme. Les personnages peuvent, eux aussi, être attachants, mais attention à la dernière marche, la chute sera surprenante.
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« Dès que j'ai croisé Since, il ne m'a pas fait bonne impression. Il est grand et je déteste les grands. Surtout depuis que je sais que je ne grandirai plus. À quatorze ans, j'ai la taille d'un gosse de huit ans. Un truc héréditaire, incurable. Une maladie qui fait rire les autres et me bouffe l'existence. Une saloperie dont je me serais bien passé... » Souvent, tout commence par une rencontre. Belle ou mauvaise, nul ne le sait au prime abord. Mais ces premiers instants vont tisser la trame de ces faits divers noirs, surréalistes, voire même poétiques.
Surprenant ? Je vous laisse juge.
Mais pour cela, laissez-vous embarquer pour des voyages brefs et intenses en compagnie de personnages à votre image. Enfin, presque. Car derrière les masques se cachent bon nombre de fêlures, de doutes, d'envies qui font que ces héros se métamorphosent vite en bourreaux. Alors, tentés par l'aventure ?
Vous n'en sortirez pas indemnes.
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Les Dames de ma vie est un ensemble de neuf nouvelles érotiques dont le fil rouge est le narrateur, un homme qui se croyait sans histoires. Ses obligations professionnelles impliquent qu'il doit travailler et résider à Paris, ville qu'il ne connaît pas vraiment. Commencent alors pour lui de nouvelles aventures qui l'entraîneront dans un tourbillon de plaisirs qu'il n'imaginait pas pouvoir vivre, voire désirer. Les Dames de la vie de ce gentil garçon, tout du moins ce qu'il pensait être, vont s'employer à lui montrer de quoi il est capable, jusqu'à la soumission consentie et même recherchée. Ces femmes puissantes lui font goûter à bien des choses, le poussent à aller loin dans l'acceptation de soi, l'amènent à aimer être à genoux, à adorer être leur victime volontaire plutôt que le meneur.
Chacune de ces rencontres apportera une réponse à ses interrogations quant à ce qu'il souhaite vraiment et le poussera à agir pour se réaliser et se sentir libre de jouir comme il l'entend. La dernière Dame de sa vie sera la touche finale à cette quête d'un absolu qu'il atteindra enfin.
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À travers quelques portraits de musiciens, ce recueil de nouvelles raconte des histoires singulières où la musique entraîne des réactions imprévisibles, dues à des accoutumances, des addictions, des perturbations mentales, des névroses, façonnant un destin qui avance comme la mécanique bien huilée d'une symphonie. Rien n'est jamais simple dans l'univers des rythmes et des fréquences qui font parfois chavirer des personnages banals vers une dramaturgie cruelle...
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- Vous en pensez quoi, vous ?
- De quoi-donc ?
- Ben, de tout ça !
- Tout ça, quoi ?
- Mais de ces situations pittoresques de la vie courante, ces p'tits délires sur nos maladresses, nos humeurs...
- Je trouve ça drôle, joyeusement arrogant, parfois même émouvant... En tout cas tellement « Nous » avec nos tracasseries, nos tendres défaillances, nos travers incorrigibles. Vous êtes un facétieux...
- C'est censé être un compliment ?
- À vous de voir. L'humour n'est pas chose facile mais il est souvent curatif dans notre monde cabossé. J'avoue m'être ici amusé, merci.
- J'en suis ravi ! À votre tour maintenant de croquer vos semblables, en commençant par vous-mêmes, tiens ! Souriez, jetez-vous dans le bain et vous serez à la page...
Après nous avoir invités au voyage et à l'aventure à travers ses romans, contes et nouvelles tous publics, l'auteur ici joue à saute-mouton comme un enfant, pour nous présenter le burlesque des situations de la vie courante. Chacun peut s'y reconnaître, s'y retrouver avec espièglerie et émotions. Chat-balai avait ouvert la voie de façon poétique. Les p'tits délires nous entraînent aujourd'hui, avec encore plus d'humour et de malice, dans cette balade récréative où les tableaux s'enchaînent et se marient, cruellement drôles et joyeusement déjantées. -
Le quotidien, parfois, nous joue des tours.
En témoignent ces nouvelles insolites dans lesquelles on croise des personnages surpris par la vie. La tonalité « réaliste fantastique » de l'écriture s'inscrit dans une tradition d'inspiration latino-américaine. Ces textes illustrent bien l'idée que Julio Cortázar se faisait du récit bref : un jeu magique. Il ne tient au lecteur, pour s'en convaincre, que de pousser la porte. À ses risques et périls...
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« Un jeune homme ayant construit sa vie dans l'honnêteté et la noblesse des sentiments se retrouve seul face à un ultimatum affectif... un choix s'impose à lui ».
Parce qu'il y a des mots qui, mal employés, blessent à vie ;
Parce qu'il devient plus facile de s'excuser plutôt que d'être juste ;
Parce qu'il y a des pensées irréfléchies qu'on devrait parfois garder pour soi ;
Parce que la bêtise a cela de supérieur à l'intelligence qu'elle n'a pas de limites ;
Parce que j'aimerais plus de profondeur dans le silence et moins de superficiel dans les mots ;
Parce que victime de ces adages, sans doute comme beaucoup d'entre nous, je me suis imposé - d'écrire - La mutité des sentiments.
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Suivez le guide. Je vous invite à parcourir les contrées américaines.
Oh, ce n'est pas un voyage classique. Nous allons sortir des sentiers battus, explorer les bas-fonds, aborder des sujets épineux. L'Amérique veut nous montrer des sites majeurs, reflet de sa réussite. Votre guide, lui, aborde tous les thèmes. Je vous présente d'autres paysages. Des lieux de crime. Des scènes où des attentats ont été commis. Ne vous méprenez pas. Vous ne risquez rien. Vous êtes prévenus.
Si vous vouliez contempler les chutes du Niagara, ou le Grand Canyon, il faut changer de file. Mon collègue propose ce style de circuit, moins aventureux. Vous êtes restés ? C'est que vous avez bon goût. Enfin, vous avez le goût du risque, j'entends. Je vous souhaite d'échapper aux cinglés dont le cerveau est lessivé par les drogues, aux machos qui ont reçu une éducation ultra-nationaliste, aux prédateurs qui ne sont pas tous des bêtes, et même aux esprits vengeurs.
Cette société corrompue par nos déviances et notre volonté de maîtriser le monde, c'est évidemment la nôtre. Celle de demain, si nous ne réagissons pas maintenant. Alors ouvrez les yeux. Tenez à distance les alligators, ne prenez personne en auto-stop, ne laissez pas vos enfants chercher dans les substances illicites un paradis artificiel. Défendez vos valeurs, et non vos intérêts. Sinon les spectres de vos ancêtres reviendront vous hanter.
Rassurez-vous. J'ai de l'humour. On va se marrer.
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Pendant ma vie se sont déroulées : la guerre d'Espagne, la Deuxième Guerre Mondiale (fronts européen et asiatique), la Guerre de Corée. Je n'oublie pas celles qui ont marqué la fin des empires coloniaux. Je n'oublie pas celles qui sont la conséquence du refus par certaines nations de reconnaître le vote de l'assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies du 29 novembre 1947, ni bien d'autres.
La Deuxième Guerre Mondiale a eu, me semble-t-il, la particularité de ne pas avoir été seulement une guerre de conquête et de dominations. Elle a été celle suscitée par un homme - UN homme - qui a su en rallier suffisamment autour de lui pour imposer à une nation d'abord, puis à presque toute l'Europe, une idéologie cauchemardesque qui allait plonger le monde dans le conflit armé le plus meurtrier de l'histoire.
Cela est bien connu. Il faut cependant rappeler que cet ouragan de fer et de feu qui montait à l'horizon avait été porté à l'avance à la connaissance de tous. La réédition de « Mein Kampf » fait apparaître à l'évidence que son auteur, dans les premières lignes de ce livre maudit, le disait clairement. L'Anschluss de l'Autriche en avril 1938 en était l'illustration ; l'annexion des Sudètes et la pantalonnade de Munich en septembre 1938, la confirmation. Nous avons eu sous les yeux, constamment, l'expression claire et distincte de ce que notre ennemi préparait.
Nous avons « préféré la honte à la guerre et nous avons eu la guerre et la honte ».
Ce petit livre veut raconter très modestement une histoire montrant à quoi tout cela a abouti.
Montrant comment les volontés individuelles ont un rôle à jouer dans l'histoire du monde.
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Il était une fois un seigneur qui ne vivait que pour les chasses qu'il menait dans sa forêt, et les fêtes qu'il organisait. Petit-René, abandonné au pied du château et recueilli par l'une des cuisinières, n'était qu'un enfant lorsque la vie du Domaine bascula. Malgré lui, il fut mêlé aux événements... Une histoire pour petits et grands, où le jeune héros devra affronter la fureur de son seigneur et les dangers de la forêt. Mais où il nouera une relation inattendue et exceptionnelle...
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Dans les années 1950, on ne se déplace guère qu'à vélo. On ne va donc guère plus loin que chez les voisins. Cette vie en vase clos favorise l'éclosion puis la fermentation de mythes confus. Dans les celliers de ce village du Saumurois où « le p'tit vin pour la soif » est gouleyant, on suppose, on suppute, on soupçonne jusqu'à ce qu'émergent des certitudes qui, ensuite, vibrionnent les cervelles.
Les aphorismes édictés par la sagesse populaire constituent les seuls théorèmes de vie de cette microsociété. Ils policent (à la serpe...) des tempéraments déjà façonnés par l'âpreté des sols. Métayers et modestes propriétaires côtoient le cantonnier, le curé, le garde-champêtre, le tueur de cochons, le châtelain...
Chaque nouvelle de ce recueil a été arrachée à leur auteur revenu dans son village natal pour la sépulture d'un proche. Chaque nom gravé sur une stèle du petit cimetière lui a jeté à la face une poignée de vibrants souvenirs. Plus question pour lui de céder à la naturelle inclinaison de laisser le temps accabler le passé de ses irrespectueux coups de gomme.
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Livia, la fille d'un fonctionnaire romain établi à Pompéi, est fiancée à un jeune centurion en garnison à Carthage. La vie lui paraît joyeuse et heureuse dans une ville prospère et bien ordonnée. Mais alors que la sécurité que lui offre son père, ainsi que les projets d'alliances qui semblent lui assurer un avenir de femme comblée, l'occasion d'un voyage maritime vers la proche Sicile va lui faire découvrir la réalité d'un danger qu'elle ne soupçonnait pas, plus fort que les hommes.
Ce danger pourrait-il suivre ses pas et finalement la rattraper, ou l'épargner ?
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Clément, onze ans, passe un mois de vacances en limousin chez sa grand-mère. Une vieille voisine à réputation de sorcière qui rôde autour de lui et des silences étranges régnant sur la colline lui font comprendre que quelque chose d'anormal se trame. Sans se douter qu'il est en prise avec son destin, il va, avec son amie d'enfance Ondine, être au contact de forces primordiales qui sont aux sources des religions.
Cette nouvelle préfigure la trilogie des veines dans le granite.
« Dans le pré voisin je remarque ce cercle de moutons qui entoure une personne debout. Je reconnais la Marie-Claude, qui dans une attitude solennelle pose ses mains sur chacune des têtes, comme un souverain avec ses fidèles. Les bêtes sont patientes et dociles autour d'elle, attendant leur tour. Elles vont poser leur front sous la paume de la vieillarde et ensuite laissent leur place, le tout dans un grand silence processionnel. J'ai l'impression d'assister en secret à une cérémonie païenne. Cette vision est surprenante et irréelle, mais la brume enveloppe le spectacle et je me demande si je n'ai pas rêvé. Soudain j'entends un raclement de gorge tout près, quelque part dans les nappes du brouillard. Je referme vite ma fenêtre cette fois. »
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Isabelle reçoit au réveil un texto lui annonçant le décès de sa mère. Il va lui falloir quitter son bureau avec baie vitrée pour se rendre à l'enterrement. Elle va retrouver son frère, il faudra parler de la maison à vendre, des objets à se partager, se souvenir de ce qui fut, mais ce retour aux sources sera aussi pour elle la découverte d'un passé enfoui.
Madame Michu aime les voyages organisés mais là, décidément, non, ce n'est pas possible, c'est un scandale. Elle va tout raconter à Odette sa voisine...
Badou perd un peu la mémoire, beaucoup la tête, elle ne se souvient plus très bien, elle ne se souvient plus du tout, pourtant des souvenirs vont resurgir mais pour quelle vérité, quelle réalité ?
Les nouvelles d'EN CORPS PRÉSENT ne condamnent pas les êtres mais ne cachent rien de leurs troubles. Chacun vit sa vie comme il le peut. Ces histoires viennent explorer nos séismes personnels, quotidiens. De faible amplitude ou véritables tsunamis, ils font vaciller les existences qui ne seront jamais tout à fait pareilles ensuite.
Parfois on rit, souvent on sourit, de ce sourire un peu ironique et pourtant indulgent. On contemple ces corps présents dans leurs simples tempêtes.
« Ces nouvelles décrivent avec délicatesse l'intensité de vies solitaires, fragiles, qui souvent indiffèrent. Le style coloré, parfois saccadé, toujours esthétique et chaleureux, apporte l'humanité qui manque à tous ces héros perdus, abandonnés. La plongée dans l'absurde ou dans la réalité mesquine de vies banales est d'une force saisissante, elle rassérène, envoûte, comme si elle avait le pouvoir discret de nous rendre meilleurs, plus attentifs, plus généreux... »
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François Jacpierre, député depuis 2007, a dit qu'il ne solliciterait jamais un troisième mandat. Pourtant, ce dimanche 7 mai 2017, à l'issue des élections présidentielles, son parti lui demande de se représenter, non dans sa circonscription d'élection mais à Elbeuf, ville qui l'a vu naître et grandir.
Avant de donner sa réponse, François parcoure une semaine durant les lieux de son enfance, de son adolescence, de sa jeunesse.
Cette semaine nous conduit au dimanche 18 juin 2017 pour découvrir sa réponse. L'occasion de confier son histoire, celle de la vie quotidienne d'une famille nombreuse des années 50 dans un quartier populaire, celle des silences et des non-dits, celle des rires et des pleurs, celle de la vie et de la mort, celle des copains, des amours, des premiers engagements.
Candidat ou non, est-ce le plus important ?
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Trois nouvelles, le même univers champêtre.
- Sacré tempérament que celui d'Isadora ! Joyeuse, indépendante et passionnée, la petite fille se raconte.
- Quelle émotion pour Alban et Robin de découvrir à quel terrible destin a échappé Marcotte, bébé marcassin ! Et quel bonheur de le voir grandir à la ferme avec Casimir, son frère de lait !
- Que va devenir l'Ayguevive ? La rencontre étonnante et inoubliable entre deux amies et un lutin permettra-t-elle de sauver leur ruisseau de l'assèchement annoncé ?
Lectorat : 8/11 ans
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Nouvelles ardennaises thanatotractrices
Thierry Dufrenne
- Ex Aequo
- Atlanteis
- 11 June 2018
- 9782378734008
Un arbre vengeur, les dernières minutes de vie d'un as de l'aviation, une dédicace catastrophique, un crime inavoué, le pacte méphistophélique d'une aïeule, des mains guérisseuses, un crâne qui bouge et une fillette terrorisée... La vallée de la Meuse ou de la Semoy, univille, le Sedanais et l'Argonne sont les décors où l'auteur a boulonné ces étranges récits, comme des légendes contemporaines.
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Quatre nouvelles, quatre proses, pour illustrer le court en littérature. Des textes qui se composent et des êtres qui se décomposent : crus ou cuits. Mais toujours en petits morceaux ! Dans ce recueil de "fables tragiques", on excuse volontiers les assassins tant les victimes sont odieuses. Véronique Cohu démontre ici que le chemin le plus court est le meilleur, quoiqu'on en dise !
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Après quelques romans inspirés du bord de mer dont les tempêtes nettoient l'âme de personnages attachants et ténébreux, l'auteur nous livre ici une nouvelle marquée par le désarroi d'une femme soudainement amoureuse au crépuscule de sa vie. A-t-elle encore droit à l'amour, aux caresses d'un homme, peut-elle encore rêver, plaire, s'amuser sous les regards réprobateurs de la normalité ? Mais qui est cet homme surgi de nulle part ? Est-ce un mirage ou le mauvais reflet d'un miroir déformant ?
Comme à son habitude, l'auteur se joue des ambiguïtés, des paradoxes et du refus de mal vieillir.