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Éditeurs
L'Arbre Vengeur
-
Comment parvenir à tout rater
Mark Twain
- L'Arbre Vengeur
- L'arbuste Vehement
- 1 March 2024
- 9782379412400
Dans la merveilleuse traduction du "Prince des humoristes", Gabriel de Lautrec, voici presque dix contes du précurseur de l'humour américain, celui qui a inventé un ton, un style, donné ses lettres de noblesse à la langue populaire, Mark Twain, génie pince sans rire qui nous fait rire plus de cent ans après sa mort.
"Enfiler des détails incongrus et absurdes sans but, et ne pas avoir l'air de s'apercevoir que ce sont des absurdités, telle est la base de l'art américain", écrivait-il, telle est sa base surtout lui qui enchaîne avec une vivacité primesautière les histoires les plus burlesques sur le ton le plus sérieux. La vie est exaspérante, c'est une bonne raison d'en rire. L'échec est bien plus garanti que le succès, autant s'en gausser, pour se hausser... -
Le jardin enfumé
Gilbert Keith Chesterton
- L'Arbre Vengeur
- Exhumerante
- 22 November 2024
- 9782379414077
On peut se fier à Borges quand il déclare que Chesterton est le premier écrivain de notre temps, et on doit le croire lorsqu'il loue son génie de l'invention, sa virtuosité, son imagination visuelle.
Ce Grand Voyant de l'Invisible qui se rit des convenances et des règles aime brouiller les pistes comme dans les trois nouvelles de ce recueil, qui combinent ambiance merveilleuse et registre policier.
Indémodable, le voilà dans notre siècle plus actuel que jamais. Ces trois joyaux dénichés dans sa collection de chefs-d'oeuvre le prouveront aux chanceux qui vont enfin le découvrir et le confirmeront à ceux qui connaissent depuis longtemps son importance dans la littérature anglaise. -
La chose dans la cave
David H. Keller
- L'Arbre Vengeur
- L'arbuste Vehement
- 2 February 2024
- 9782379412387
Mais bon sang puisque le gosse vous dit qu'il y a quelque chose dans la cave ! Et le maréchal-ferrant que cette fille fricote avec le diable et qu'il faut la fuir ! Écouterez-vous enfin ce brave homme qui se tue à vous répéter que sa femme est morte à ses côtés quand personne ne le croit ? Et il ne vous paraît pas étrange que cette belle villa italienne change de propriétaire aussi souvent ?
On vous aura prévenu : David H.Keller n'écrivait pas pour faire fortune ou gagner la gloire. Non, le Dr Keller prenait sur son temps précieux afin de rédiger des horribles nouvelles, certain de leur vertu curative. Si vous aussi pensez que se remuer les sangs est bon pour la santé, servez-vous donc un peu de l'élixir horrifique de ce bon docteur. -
Quatre brillantes nouvelles de jeunesse du plus anglais des écrivains américains de l'entre-deux-siècles. Chacun de ces impertinents textes rappelle les rêves d'une génération de yankees fascinés par le Vieux Monde et signale les premiers émois du jeune esthète rêvant à l'Europe fabuleuse. Les personnages, faussement mièvres et sucrés, Eugène Pickering, Miss Church ou Caroline Spencer, sont aussi représentatifs du roman «féminin» de l'Amérique des années 1850, dont le succès influença le futur et très secret auteur du Tour d'écrou. Mais ils portent déjà en germe toute l'ambiguïté jamesienne, ce matériau singulier sur lequel il va bâtir son oeuvre.
Quatre textes subtils qui sont une merveilleuse introduction à un immense écrivain que beaucoup n'ont jamais lu... Une occasion en or ! -
Comment écrire la plus belle histoire du monde
Rudyard Kipling
- L'Arbre Vengeur
- L'arbuste Vehement
- 3 February 2023
- 9782379412103
Dans ce recueil nous avons souhaité réunir, à côté de la sublime et très drôle nouvelle La plus belle histoire du monde, quelques textes témoignant du génie comique et insolent du grand Kipling, paradoxalement trop méconnu des Français. Utilisant le registre du fantastique, il se penche notamment sur les ressorts de l'inspiration littéraire qui trouve souvent ses sources dans les détails les plus prosaïques que l'artiste seul peut transcender : il faut parfois un ensemble de coïncidences et de contingences pour que naisse une oeuvre d'art. Et le recours au merveilleux est parfois nécessaire si l'on veut toucher au sublime. C'est le sens de la première longue nouvelle qui ouvre le livre, un chef-d'oeuvre qui mêle étrangeté, humour et réflexion sur la création, un miracle littéraire en somme.
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Un employé de banque décide de quitter son époque pour vivre au XVIIIème siècle. Des stars de cinéma se réfugient loin des regards dans un village français. Dieu, fatigué des excès de sa Création, se réfugie sur une planète hostile à toute forme de vie. Une exposition de peinture d'un genre nouveau veut en finir avec l'art. Une vente aux enchères exceptionnelle met à prix la Liberté, le Temps, l'Esprit. C'est comme si nous les connaissions, ces figures qui réalisent ce que nous rêvons de faire. Ce retraité excédé par l'informatique, qui envoie tout promener, cette jeune femme invitant son père dans un restaurant étrange pour lui faire avaler l'annonce de sa vie, ce professeur de philosophie reclus des mois après le confinement, refusant toujours de sortir.
Entre espoir et folie douce. -
Les asperges et l'immortalité de l'âme
Achille Campanile
- L'Arbre Vengeur
- Selva Selvaggia
- 12 May 2023
- 9782379412172
Le talent d'Achille pour composer des plats aussi savoureux qu'inattendus n'est plus à prouver aux Italiens qui le placent haut dans le panthéon des auteurs importants du XXe siècle. Celui de Campanile reste encore ignoré des Français qui méritent enfin d'apprécier l'humour sans limites de cet écrivain aussi à l'aise dans les saynètes surréalistes que dans l'analyse psychologique des ridicules de ses contemporains. Car il n'épargne personne et surtout pas lui-même.
Amoureux de l'Italie, prenez de la hauteur et place à sa table : vous y trouverez, en souriant, tout ce qui fait le sel et le poivre d'un peuple qui sait faire une histoire d'un rien et de ses petits riens une épopée. C'est allègrement perfide, c'est finement délirant.
Un plat national ! -
Les lecteurs de Franz Bartelt connaissent sa prédilection pour les personnages bavards adeptes de théories, de divagations, parfois mais pas toujours à jeun.
En quinze monologues, il propose autant de figures qui font de la mauvaise foi, de la mauvaise humeur ou de la mauvaise haleine un art majeur. Du critique de théâtre persuadé que sa plume est « une arme de destruction massive » qui aurait mérité une bonne guerre, à l'adepte de la politique de la chaise vide, en passant par un surdoué magnifiquement abruti, voilà une galerie qui permet à l'auteur du Jardin du bossu de donner toute la mesure de son inspiration puisée au café du coin ou pas tellement plus loin. Et si encore ce n'était que drôle... -
"Il y a quelque temps que j'ai pris l'habitude, chaque jour, de me jeter par la fenêtre. Sur le coup, cela peut faire penser à un acte désespéré. Mais comme il se répète... Car je m'entraîne régulièrement. Je suis plein d'espoir de m'améliorer. Aux disciplines olympiques du saut en hauteur et du saut en longueur, j'ajoute le saut en profondeur." Avec Alain Fleischer le plus improbable est toujours possible. Dans ce recueil il a rassemblé des nouvelles où l'absurde devient la norme, où le langage se fait bizarre et paraît échapper à ses locuteurs. Très inspiré par l'imaginaire des grands écrivains de l'Est, Alain Fleischer y ajoute une fantaisie et une drôlerie qui ne sont qu'à lui.
C'est l'auteur fétiche de L'Arbre vengeur qui a attendu vingt ans pour s'offrir la joie de l'éditer. -
Difficile de synthétiser un livre aussi génialement torrentiel.
L'auteur y impose un ton unique, un rythme obsédant, laissant s'étendre un paysage à la Kafka : des employés, des fonctionnaires scrupuleux voient leur quotidien déraper et verser dans une logique qui les dépasse. Ce sont des vies ternes derrière lesquelles perce la folie, ou son avant-goût, ses conditions de possibilité. Les personnages, qui sont doubles ou cherchent leur moitié, se raccrochent parfois à une identité, une origine, mais elles ne sont jamais aussi simples qu'il y paraît.
Les nouvelles tentent follement de leur ouvrir un espace où se retrouver. Des abîmes s'ouvrent et se referment comme des petites bouches et non comme de grands gouffres romantiques.
Drames, fables et fragments d'autobiographie se succèdent -
On connaît mal les contes de Pierre Louÿs qui sont pourtant des joyaux d'intelligence, d'érudition et d'ironie. Celui qui donne son nom au recueil nous présente les déambulations d'une femme de l'antiquité revenue à la vie après des millénaires de sommeil.
L'homme qui l'accueille va passer avec elle une nuit de plaisirs ponctués d'échanges érudits sur les progrès de l'humanité en matière de volupté : rien ne la convainc d'une réelle découverte dans ce domaine. Rien, sauf...
Une histoire désormais incorrecte en ces temps d'objurgations sanitaires.
Dans les autres contes, les femmes mises en scène, souvent jeunes ou très jeunes, découvrent avec stupéfaction ou joie les tourments que la vie peut réserver et de quelle façon l'amour et la mort sont liés.
C'est d'une finesse sans égal !
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Le « prince des humoristes » a fait du calembour énorme et désarmant sa marque de fabrique. Les saynètes réunies ici, choisies dans ses meilleurs recueils, témoignent d'une manière de procéder qui lui est propre car c'est la plupart du temps un bon mot (souvent tiré par les cheveux) qui va conditionner l'action et la dicter. « Ici le verbe se fait chair ou objet, comme le précise Michel Laclos. Que faut-il pour fabriquer un escalier qui servira à s'évader d'une geôle ? C'est simple : des escargots de Bourgogne qui, sur ordre, se mettent « en colimaçon » ! Les huîtres peuvent bâiller par contagion, les pianos se briser si l'on évoque, par leur truchement, l'âme d'un toutou défunt (puisqu'ils sont « à queue » !)... Tout est possible dans le monde de Cami, puisque Cami le veut et que les mots n'ont rien à refuser à un homme qui en fait un usage si joyeux. » Avec Cami, c'est l'irruption d'un second degré qui ne respecte pas grand chose et s'autorise tout : se moquer des morts, des enfants, des institutions, de la religion, des bons sentiments, de la patrie, tout y passe allègrement... ! On pourrait presque voir en lui - comme Allais - un cousin issu de Saint Germain du surréalisme dont certains membres furent des inconditionnels.
Un choix est nécessairement injuste, mais que ces quelques saynètes permettent à d'innocents lecteurs de jouir de l'insolite talent d'un humoriste qui osait tout, c'est parfois à cela qu'on les reconnaît aussi.
« Entre le masque de la tragédie, le masque de la comédie et celui de la grossesse, il faut choisir le moindre : c'est ce que Cami a parfaitement compris en écrivant ses magnifiques contes à dormir debout qu'on peut opposer aux contes à dormir couché, les contes du Lundi par exemple avec lesquels on endort encore aujourd'hui les malheureux enfants dans les maisons bien pensantes. » - Jacques PRÉVERT.
« Cami est le plus grand humoriste "in the world". Ses livres sont des chefs-d'oeuvre d'humour subtil, où le pathétique, la bouffonnerie, le sublime et le grotesque alternent avec une merveilleuse virtuosité » - Charlie CHAPLIN. -
Ivan Péault débarque avec fracas en littérature avec ce premier recueil de treize nouvelles qui signale un talent évident, une dilection pour les situations tangentes et un goût pour la provocation parfaitement contrôlée. On en jugera avec celle ouvrant le livre qui nous fait partager le quotidien d'un charmant couple de petits vieux qui ont promis que rien ne les séparerait sinon la mort qu'ils rejoindraient ensemble : une magnifique intention qui va se heurter à la furieuse et inavouable envie de vivre de l'un des deux quand l'autre se voit attaqué par un cancer malvenu... Avec des titres comme Autobio d'un Bic ou Gastroman, on comprend qu'Ivan Péault aime mettre les pieds dans le plat et que sa viande se mange froide, bien froide.
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Les hypothèses de l'échec ; O.Henry, nous voilà ! d'Antoine Blondin
O.henry, Antoine Blondin
- L'Arbre Vengeur
- Exhumerante
- 18 March 2021
- 9782379411182
Huit nouvelles sur l'imposture qui mettent en scène des New Yorkais pathétiques ou malins. Une manière en huit variations de découvrir l'étonnante palette comique de cet humoriste qui fit la jonction entre Twain et les comiques du New Yorker, doué d'un sens du récit qui en fait un modèle pour une ribambelle d'écrivains américains. Son univers amusant l'a malheureusement coupé d'une partie d'un lectorat, surtout en France, qui n'a vu en lui qu'un humoriste là où il y avait bien du Tchékhov (en moins slave).
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Cela aurait pu être un roman découpé en séquences autour du thème obsessionnel des doubles vies et des mondes cachés, mais les nouvelles ont pris leur autonomie, tolérant à peine le voisinage avec d'autres qui ont néanmoins en commun cette absurdité excitante qui est la marque de fabrique de Sammy Sapin. L'éclectisme de ses lectures, qui vont de Terry Pratchett à Hardellet, se déploie dans un univers où le quotidien vient télescoper l'insensé, où la raison démissionne au profit d'une irréalité qui n'hésite pas à flirter avec la drôlerie. Insolentes comme nous les aimons, ces nouvelles témoignent d'un art du mélange qui offre une succession de plaisirs différents, comme si leur auteur refusait d'être prisonnier d'une littérature de genre : fantastique, post-apocalyptique, pulp, angoisse, « sous-genres » allègrement malmenés. Sammy Sapin se plaît à tenter l'impossible réconciliation entre des univers qui ne sont même pas fâchés tant ils s'ignorent, la littérature dite blanche aec la noire qui vire au violet, et sans jamais virer au pastiche ou à la prétention intellectualisante.
Dernière particularité du recueil : il est envahi de références, de décors et de personnages issus du monde médical, ce qui n'est pas sans contribuer à l'ambiance, aseptisée mais proche de la folie, propre et fortement sensuelle. Comme si nous pénétrions dans les cauchemars inavouables de médecins et d'infirmiers secoués par la violence de leur milieu.
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Sphex : fantaisies malsaines
Bruce Bégout
- L'Arbre Vengeur
- L'arbuste Vehement
- 16 September 2021
- 9782379411298
Les insectes sont plus inventifs que cruels : le sphex paralyse ses proies pour qu'elles servent de nourriture à ses larves. C'est sous le signe de cet insecte sans pitié que Bégout a choisi de placer ses nouvelles cruelles. Reprenant une forme qui fit la gloire de Villiers, Lorrain, Barbey ou Borel mais avec l'éclairage violent de notre modernité, il nous invite à un étrange voyage dans son imaginaire. Au coeur d'un monde devenu précaire, dans ces décors dévastés que nous ne voyons plus, il invente des histoires glaçantes, des situations extrêmes ou des portraits terribles qui vont brouiller le quotidien qui les a faits naître. Moments où tout bascule dans le ridicule, la terreur ou simplement le bizarre, ces trentesept nouvelles vont vous emmener très loin: à côté de chez vous...
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«On pourrait mettre ces nouvelles sous le sceau des contes cruels . Il s'agit de sublimer, dans une histoire parlante, toute la violence à l'oeuvre au coeur du "corps et âme" humain.
Pour approcher la beauté , la poésie, j'évite le soi-disant "réalisme" qui les masque ou les tronque la plupart du temps. J'ai pour soin de créer ce "climat" dont parle Gracq lorsqu'il relève que c'est lui qui demeure à l'esprit quand on a tout oublié d'un livre. Cela ne va pas sans un soin formel qui confine à une sorte de héraldisme. Car la vérité intemporelle à laquelle j'aspire est celle des symboliques profondes. Les secrets du désir, de la folie, de l'amour, de la naissance, de la vengeance, du hasard et de la mort, sont élucidés par les couleurs et par les sons de l'expression qui les révèle.
Ici, des figures féminines (Ashima, Cinnamone Antioche, Felice Mage, Marielle Marinelli, Christa Lux, Gwendoline Graziamore, Morgiane, Elisabeth Krook, Annabella Duende) sont autant d'incarnations de la liberté. Autant de fugitives ou de justicières qui tracent, de Hawaï à Paris, de Biarritz à New-York, un chemin escarpé du désir qu'elles inspirent à leur bon vouloir. Autant de preuves qu'on peut rencontrer des filles de rêve partout, même dans les cauchemars.» Quinze ans séparent ce nouveau recueil de Mathieu Terence du précédent et premier, Les Filles de l'ombre, quinze années pour réunir les destins emblématiques de femmes fatales douées du sens de l'éternité sans cesser d'être absolument contemporaines. Figures tutélaires, elles nous renvoient aux mystères, aux inquiétudes, aux tourments originels, elles s'incarnent pour disparaître, elles excitent l'imagination pour la compromettre, elles fascinent avant de s'évaporer, laissant flotter un parfum entêtant.
L'art de la nouvelle réclame un sens du rythme que Mathieu Terence cultive et qu'il illustre avec ces rares nouvelles qui sont chacune un déclaration d'amour aux femmes. Il y a chez lui du Barbey d'Aurevilly, c'est dire.
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La tempete de neige - et autres nouvelles de belkine
Pouchkine/Pisetta
- L'Arbre Vengeur
- 7 March 2025
- 9782379414183