Dans le village de Porspaul, sur la côte bretonne, dans un univers empreint de légendes et de magie, des personnages attachants s'activent au gré des vicissitudes de la vie et des événements extraordinaires qui surviennent. Quatre nouvelles se déroulent dans ce petit village breton, quatre sujets graves qui sont traités avec humour et fantaisie.
La mer le long des golfes clairs nous raconte que, trop pollués, les océans ont disparu.
Au village sans prétention relate la désertification du village qui perd ses commerces, ses administrations, ses habitants.
Le temps va, tout s'en va décrit des habitants, tous surbookés, qui ne prennent plus le temps de vivre au village. Alors, le temps va s'arrêter.
Allez venez Milord : c'est la crise financière et économique à Porspaul et sans doute ailleurs aussi.
Des jeux de mots, du rire et un message d'espoir, parce qu'à Porspaul, tout doit finir en chansons.
Les histoires de ce recueil, glanées au fil des ans, racontent un quotidien vécu par des femmes et refoulé au plus profond d'elles-mêmes, car «?ce n'est pas convenable?». Elles parlent d'une société où les relations familiales et sociales au sens large pèsent de tout leur poids sur l'existence des femmes et des hommes.
À travers cette série de personnages féminins, l'auteure a voulu faire apparaître une façon de vivre. Ces femmes ont tous les âges, elles sont célibataires, femmes au foyer, veuves ou divorcées, mais toutes sont prises dans un étau entre des aspirations vagues et un quotidien souvent tracé d'avance, où règne une violence ordinaire et où seule une soumission totale permet de survivre. Il n'y a pas d'échappatoire possible.
Toutes les formes de violences coexistent?: menaces, violences verbales et physiques, peur de rester vieille fille, peur de la stérilité, peur de l'Autre. Ces femmes essaient d'influer sur leur devenir et leur seul moyen de se protéger est le recours au mensonge, à la dissimulation, à des voies détournées, voire à la magie, car on ne peut pas vivre en dehors du clan familial.
Qu'il s'agisse d'une tentative de thérapie d'un jeune homme dangereusement troublé, de l'émergence d'une amitié à trois ou du glissement hors de soi d'un éthologue solitaire, ces trois nouvelles tentent de traiter du cheminement, malade, extrême ou pas, pour mettre à nu surtout les désirs qui ne peuvent qu'en surgir. En usant de l'excès ou de l'étirement sur la durée, se déploient des récits privilégiant l'intimité, à deux, à trois, voire en solo. Une certaine traque de l'être s'y relaie toujours, la folie étant au rendez-vous parfois. Même si l'échec s'affirme, ce sera toujours via l'expérience, le temps de la vivre, celui d'y apparaître soi-même au bout, jusqu'au bout.
Après une carrière dans le monde de la communication publicitaire, Arthur LOU, au tout début de l'automne de sa vie, décide de voyager dans un nouveau monde, son monde un peu virtuel et imaginaire, son monde, peut-être malgré lui, inaccessible.
Ses premières pensées nous plongent dans une profonde tendresse, mais aussi. une certaine tristesse. Il nous emmène pour un voyage merveilleux dans son histoire d'une nuit sans fin, une nuit de pleine lune, à travers ses souffrances et ses déceptions, tout au long de son rêve inachevé.
Mes trop bonnes nouvelles rassemble sept nouvelles parfois un peu autobiographiques, mais surtout bien déjantées, dont la quasi éponyme « Métro Bonne nouvelle ».
Ah l'Anjou?! Denée, les Jubeaux, la Loire, les Coteaux du Layon...
Être balayeur au musée du Louvre, mais aller respirer dans la salle d'à côté pour ne plus voir cette poufiasse de Joconde...
« Ma spécialité ici est de faire des bonbons à la menthe pour fellation et cunnilingus. - Merde alors?! Pour fellation et cunni...?? - Ah vous ne connaissez pas ces compléments à l'amour?! » Hubert Charmant avait fait de brillantes études au Parc des Princes et avait eu pour condisciples André Pousse, Milo Carrara et Robert Chapatte.
« Surtout après qu'il ait entendu son père jurer à son propos le regardant dessiner : « Par tous les saints, arrête de t'entêter », ce qui surprit la mère qui était plate comme une limande et n'avait jamais allaité petit Paul... »
« La vie, ma vie, pourquoi ai-je ce parcours plutôt qu'un autre ?
Comment en suis-je arrivé là ?
Et pourquoi moi ?
Qui force le destin ? Qui le laisse faire ?
Ce destin, cette vie, je ne peux les maîtriser.
La vie tourne, telle une route en lacets, avec ses joies, ses peines, Et ses souvenirs d'enfance, avec ses personnages principaux.
Ce livre est un voyage vers diverses destinations :
Toulouse, Rocamadour, l'Irlande, Glasgow, Sans oublier une jolie rencontre sur la Place Rouge (Qui est le fruit de mon imagination). »
C'est vers une autre époque un peu révolue que Didier Vimard nous entraîne, au rythme de ses dix nouvelles sorties du «?Cantou?» du Périgord. On y sent l'odeur des vaches, de la bonne soupe de haricots, on y entend l'accent du midi moins le quart, on s'y chauffe à la lumière du Sud-Ouest, si particulière...
L'humour, la truculence, la peinture si vraie de cette société provinciale du siècle dernier, autant bourgeoise que paysanne, nous séduit, nous met en joie. Derrière les coups de griffes, la tendresse est toujours à fleur de mots et nous invite à quelques réflexions sur le comportement de notre humanité.
Attablez-vous à l'auberge des Defringeas, avec les maquignons en fin de foire aux bestiaux. Vous y entendrez l'homme à la langue bien pendue débiter tous les racontars de Périgueux et de ses environs.
Lise est de ces belles personnes discrètes et précieuses qui traversent la vie des autres sans bruit.
Elle est là, vous la croisez, la saluez, la côtoyez, lui parlez parfois. Sans vraiment la connaître, vous êtes de ceux qui l'apprécient pour son travail, sa bienveillance, sa façon d'être tout simplement. Un jour elle disparaît de votre vie. Vous pensez à elle un moment, puis le quotidien prend le dessus. Alors vous l'oubliez, comme elle vous oubliera peut-être aussi.
Dans ce recueil de courtes nouvelles, Lise veille, se glisse peu à peu entre les lignes et au fil des pages, s'installe pour prendre sa véritable place.
De l'Intérieur aurait pu être un roman autobiographique, tout simplement. Cependant il est plus que cela. Long monologue de pensées intérieures et de toutes les émotions qui font sens, c'est un ouvrage qui exprime la jouissance de réfléchir sur le siècle et le plaisir de poétiser sur sa propre déraison.
Il s'inspire de la méthode de l'écriture automatique des surréalistes comme André Breton.
C'est aussi une traversée des interrogations de notre époque. Le texte mélange, humour, aphorismes, visions et constructions de belles idées, celles qui, parfois, gratifient l'existence.
