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Poésie
-
Et la terre se transmet comme la langue : et autres poèmes
Mahmoud Darwich
- Actes Sud
- Babel
- 5 March 2025
- 9782330202484
Marhmoud Darwich est unanimement considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains. Au coeur de son oeuvre, une réflexion puissante sur l'identité palestinienne : Que signifie faire partie d'un peuple forcé à l'exil ? Et comment écrire un pays qui ne figure pas sur les cartes du monde ?
Emprunts d'une douce mélancolie, ces textes portent la voix d'un enfant de Galilée qui a, plusieurs fois, échappé à une mort certaine. Ils semblent être des témoins, quelques pierres au bord d'un chemin qui rappellent le destin d'hommes et de femmes sacrifiés dans l'étau de l'histoire. -
"Je vous souhaite d'être follement aimée", écrivait André Breton. Dans ce recueil de poèmes qui constituent autant de microfictions incandescentes, publiées au fil des années sur Instagram, Nicolas Mathieu dessine les visages de cet amour fou et donne à voir un monde de coïncidences, d'analogies et de banalités transformées en trésors : les villes entrevues, la mer, les rencontres et les commencements, le désespoir et les joies, le bonheur intenable, les saisons, les matins au lit et les dîners avortés, les gueules de bois, l'attente, la désertion, l'enfance et la fin qui viendra. Chaque page raconte nos détresses et nos émerveillements, l'épreuve des corps, l'amour pour un père, une femme, un enfant : les fragments de ce monde qui résiste encore à l'absence et à l'oubli.
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Une anthologie bilingue de l'oeuvre poétique de Mahmoud Darwich, l'un des plus grands poètes arabes contemporains devenu le porte-parole de tout un peuple, qui s'est éteint le 9 août 2008.
A ma langue de l'emporter sur le siècle adverse,
sur ma lignée,
sur moi, sur mon père,
sur une fin qui ne finit pas.
Voici ma langue et mon miracle,
la baguette de ma féerie,
les jardins de ma Babylone, mon obélisque,
ma première identité,
mon métal poli,
le sacré de l'Arabe au désert
qui adore ce qui coule des rimes,
étoiles sur sa cape,
et adore ce qu'il dit.
Cette anthologie bilingue retrace l'itinéraire poétique de Mahmoud Darwich depuis le début des années 1990. Elle regroupe des poèmes extraits de six recueils dont chacun a été considéré à sa sortie comme une oeuvre majeure, un important jalon dans l'histoire de la poésie arabe contemporaine : Onze astres, Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ?, Le Lit de l'étrangère, Murale, Ne t'excuse pas et Comme des fleurs d'amandier ou plus loin. En pleine possession de ses moyens techniques, mêlant l'individuel et le collectif, le lyrique et l'épique, le quotidien et l'éternel, le poète y réussit le pari de toute sa vie : opposer la fragilité humaine à la violence du monde et élever la tragédie de son peuple au rang d'une métaphore universelle.
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L'Europe, l'ancienne, celle d'un Vieux Monde bouleversé par la révolution industrielle, et l'Union européenne, belle utopie née sur les cendres de deux grandes guerres, sont l'alpha et l'oméga de cette épopée sociopolitique et humaniste en vers libres relatant un siècle et demi de constructions, d'affrontements, d'espoirs, de défaites et d'enthousiasmes. Un long poème en forme d'appel à la réalisation d'une Europe des différences, de la solidarité et de la liberté.
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Des poèmes engagés voyagent dans les interstices de l'oeuvre romanesque de Laurent Gaudé, dénonçant le sort que les hommes font aux opprimés - hier esclaves assujettis au commerce triangulaire des pays riches, aujourd'hui migrants économiques et réfugiés en quête d'une introuvable terre d'accueil.
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Après "Les Métamorphoses", "Les Héroïdes", "Les Tristes" et "Les Pontiques", Danièle Robert propose, dans une nouvelle traduction, une sélection de poèmes d'Ovide d'inspiration érotique ou élégiaque, soit les recueils "Amours", "Soins du visage féminin", "L'Art d'aimer" et "Remèdes à l'amour".
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Au fil de ces poèmes composés dans les années 1970, on retrouve les thèmes de prédilection d'un jeune Paul Auster qui n'était pas encore romancier. Grâce à la traduction limpide de Danièle Robert, poète elle-même, lire ces vers revient à découvrir les bourgeons qui ont fleuri ensuite dans l'oeuvre que l'on connaît.
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Les Sonnets de Shakespeare ont donné lieu à de vives controverses sur leur signification autobiographique et sur la nature des relations entre le poète, le jeune aristocrate aimé et une femme brune perverse. Au-delà de ces hypothèses, la présentation de l'oeuvre par Robert Ellrodt met en évidence l'intensité dramatique et l'originalité singulière de poèmes qui vont à l'encontre des conventions littéraires et sociales de la Renaissance.
Dans cette édition bilingue, la traduction préserve la richesse des images et vise à faire entendre les harmonies du vers shakespearien sans recourir à la rime, qui trop souvent conduit au pastiche.
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Quatrains ; ballades
Hafez, Omar Khayyâm, Vincent-Mansour Monteil
- Actes Sud
- Babel
- 1 April 2004
- 9782742747443
Omar Khayyâm, mathématicien et poète persan mort en 1132, a laissé un grand nombre de robâ'iyât (quatrains), dont on a toujours admiré en Orient la construction rigoureuse et le ton sceptique. Les deux paraphrases anglaises de Fitzgerald (1859 et 1868) les ont fait connaître en Europe, mais il restait à leur rendre justice par une version française rimée et rythmée. C'est le pari que réussit ici Vincent-Mansour Monteil qui en a choisi cent soixante-douze.
Les Quatrains sont suivis de neuf ghazal (ballades) de Hâfez de Shirâz, mort en 1389, dont Goethe, dès 1819, dans son Divan d'Occident et d'Orient, a célébré l'immense génie poétique.
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En l'an 8 de notre ère, Ovide doit s'exiler sur ordre de l'empereur Auguste. Il ne reviendra jamais à Rome : il mourra à Tomes à l'âge de soixante ans. Durant près de dix ans, il écrira aux siens, à l'empereur, et ses lettres sont parmi les oeuvres les plus poignantes que la littérature ait produites : d'abord «Tristia (Les Tristes)» puis «Epistulæ ex Ponto (Les Pontiques)». Cris de douleur, d'amour, de révolte, ces poèmes épistolaires parlent aujourd'hui à tous les êtres qui ont connu ou connaissent l'exil - qu'il soit directement imposé par le pouvoir ou rendu nécessaire pour préserver sa vie.
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De tous les poètes arabes qui ont chanté l'amour parfait et impossible, Majnûn, homme de chair et de sang ou lui-même personnage de légende, est l'un des plus grands.
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En 1943, François-René Daillie rencontre Maurice Betz, l'un des grands traducteurs de Rilke, et entreprend lui-même ses premières traductions du poète. C'est en 1948 qu'il s'engage dans la traduction des Elégies...
Voici donc le résultat de cinquante années de travail et de perfectionnements. Les dix Élégies n'ont jamais, à notre avis, atteint cette force poétique en version française. C'est à une lecture réellement nouvelle de ce chef-d'oeuvre que nous convie ce livre.
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Parmi une myriade de grands auteurs dont l'oeuvre compose le patrimoine culturel de l'Iran, Omar Khayyâm est l'un des plus populaires, en tout cas le poète persan le plus lu à travers le monde. Cette large audience, le sage de Nichâpour la doit d'abord au poète irlando-britannique Edward Fitzgerald, qui le premier, en 1859, en adaptant ingénieusement les Robâiyât en vers anglais, fut à l'origine de sa consécration en dehors de son pays natal. Elle tient ensuite au caractère toujours actuel et vivace des quatrains, dont maints aspects trouvent des échos dans la sensibilité de l'homme moderne.
Cette édition, débarrassée de l'usuel cortège de vers apocryphes qui défigurent l'oeuvre du poète, offre, d'après les manuscrits les plus anciens, une traduction neuve et originale en quatrains, qui transpose le rythme du texte original des Robâiyât. Une belle façon de redécouvrir et d'apprécier le rationalisme teinté de pessimisme de Khayyâm, son «indifférence à la foi et au doute» et ses vibrants appels au carpe diem.
Traduit du persan par Hassan Rezvanian.
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Des frontières et des jours
Sophie Nauleau
- Actes Sud
- Poesie Actes Sud
- 22 February 2023
- 9782330174637
Pour le 25e Printemps des poètes - du 11 au 27 mars 2023 - dont le thème est "Les frontières", ces limites à constamment repousser. Une balade à travers des citations de poètes - Michel Butor : "Traverser les frontières m'aide à voir." Le visuel de couverture du livre est une photo de JR : "The Ballerina in Containers", Le Havre.
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Immobilisée depuis plusieurs mois en raison d'une blessure à la colonne vertébrale, Brigitte Fontaine écrit. Elle convoque les «dieux» de la poésie, ceux de son panthéon personnel, sur lequel règne Arthur Rimbaud, qu'elle vénère depuis toujours. Elle s'adresse à Arthur dans un poème fleuve, qui reprend l'ordonnancement d'une composition musicale ; Prélude, Adagio et gloria, Leçon de ténèbres et Fugue.
Fontaine en appelle à la suprématie de la poésie sur la grisaille des vies ordinaires, dans un style échevelé, et baroque. Elle prouve, si besoin est, qu'elle est d'abord et avant tout un poète.
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"L'homme aux longs cheveux bouclés", né vers 757, mort à Bagdad vers 815, contemporain de Charlemagne, est considéré comme l'un des plus grands poètes arabes de son temps.
Courtisan, il est obligé pour vivre de louer les grands, les mécènes ; c'est aussi le roi de la satire, nul n'est à l'abri de ses traits vengeurs. Il compose des vers sur la mort de ses amis, gémit sur la vieillesse qui approche. Mais la grande affaire d'Abû Nuwâs, ce qui a établi sa renommée, c'est la poésie érotique et bachique. Tous les plaisirs l'enchantent, ceux des palais royaux comme ceux de la vie de bohème, et son désir s'embrase pour filles et garçons.
A travers son oeuvre, c'est son caractère qui transparaît, celui d'un jouisseur, d'un libertin, d'un chantre de la joie de vivre.
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Tombeau pour New-York ; prologue à l'histoire des rois des tâ'ifa ; ceci est mon nom
Adonis
- Actes Sud
- La Petite Bibliotheque De Sindbad
- 25 March 1999
- 9782742722105
Tombeau pour New York et les deux poèmes qui l'accompagnent surgissent de la relation de l'homme au monde.
Avec leur alternance de " psaumes " au souffle puissant et de courts poèmes en demi-teintes, les Chants de Mihyar le Damascène font presque figure de classiques par rapport aux interrogations heurtées, aux énoncés lancés dans un désordre apparent, aux rythmes rapides révélateurs d'urgence, constituant la trame des trois textes du présent recueil. Il est vrai qu'ici les cloisonnements disparaissent, laissant place à la primauté du verbe.
"Toute chose vient à la terre à travers le chas du mot: insecte, dieu, poète." Disparaissent également les frontières de l'histoire et de la géographie. Lorsque le poète parle de la "résurrection de l'Indien d'Amérique en Palestine", il suggère que, loin d'esquiver la réalité, voire l'actualité, la poésie les épure dans son creuset et leur donne la transcendance.
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Diffuse dans l'oeuvre immense d'Ibn 'Arabî, c'est sans doute dans "Le chant de l'ardent désir" que la poésie, profonde et raffinée à la fois, trouve sa forme cristalline la plus pure. Issue, lors d'une retraite spirituelle à La Mecque, d'une rencontre temporelle avec celle qui en sera l'inspiratrice, l'expression poétique ici tend d'emblée vers l'intemporel. Grâce à la transfiguration, la présence divine est immédiatement saisie dans la présence de la Bien-Aimée, alors que la poésie se déploie à travers des images, où miraculeusement, se concilient le visionnaire et le visuel. C'est cette vision où la passion, mue par la beauté, déchire et apaise en même temps, que cette première traduction en français restitue, en rendant à la poésie d'Ibn 'Arabî sa vertu d'être, comme toute poésie du sublime, un acte unique.
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Chant de la Grande Dixence ; le valais au gosier de grive
Maurice Chappaz
- Actes Sud
- Babel
- 1 January 1999
- 9782742704897
Un hymne au Valais de son enfance par le grand auteur romand.