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Et la terre se transmet comme la langue : et autres poèmes
Mahmoud Darwich
- Actes Sud
- Babel
- 5 March 2025
- 9782330202484
Marhmoud Darwich est unanimement considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains. Au coeur de son oeuvre, une réflexion puissante sur l'identité palestinienne : Que signifie faire partie d'un peuple forcé à l'exil ? Et comment écrire un pays qui ne figure pas sur les cartes du monde ?
Emprunts d'une douce mélancolie, ces textes portent la voix d'un enfant de Galilée qui a, plusieurs fois, échappé à une mort certaine. Ils semblent être des témoins, quelques pierres au bord d'un chemin qui rappellent le destin d'hommes et de femmes sacrifiés dans l'étau de l'histoire. -
"Je vous souhaite d'être follement aimée", écrivait André Breton. Dans ce recueil de poèmes qui constituent autant de microfictions incandescentes, publiées au fil des années sur Instagram, Nicolas Mathieu dessine les visages de cet amour fou et donne à voir un monde de coïncidences, d'analogies et de banalités transformées en trésors : les villes entrevues, la mer, les rencontres et les commencements, le désespoir et les joies, le bonheur intenable, les saisons, les matins au lit et les dîners avortés, les gueules de bois, l'attente, la désertion, l'enfance et la fin qui viendra. Chaque page raconte nos détresses et nos émerveillements, l'épreuve des corps, l'amour pour un père, une femme, un enfant : les fragments de ce monde qui résiste encore à l'absence et à l'oubli.
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Isolée dans un lieu secret, l'équipe internationale de l'opération Socrate scrute le ciel et cherche à décrypter les messages invisibles que des terroristes y envoient. Quand l'un de ses membres se donne la mort pour des raisons obscures, ce ciel de toutes les voix et de toutes les nations s'assombrit davantage : se pourrait-il que la beauté du monde enfante elle-même les démons de sa destruction, que l'Annonciation du Tintoret serve de motif à une tapisserie de l'horreur ?
Dans une géographie du sang d'une épouvante totale, un audacieux art poétique de la violence prend forme, où s'agrègent les mensonges des dieux et les maux des fils d'aujourd'hui.
Le cycle dramaturgique Le Sang des promesses est un quatuor publié par Leméac / Actes Sud-Papiers et composé de Littoral (1999 ; rééd. 2009 ; Babel n° 1017), Incendies (2003 ; rééd. 2009 ; Babel n° 1027), Forêts (2006 ; rééd. 2009 ; Babel n° 1103), Ciels (2009). Il a été présenté dans son intégralité au festival d'Avignon 2009.
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L'Europe, l'ancienne, celle d'un Vieux Monde bouleversé par la révolution industrielle, et l'Union européenne, belle utopie née sur les cendres de deux grandes guerres, sont l'alpha et l'oméga de cette épopée sociopolitique et humaniste en vers libres relatant un siècle et demi de constructions, d'affrontements, d'espoirs, de défaites et d'enthousiasmes. Un long poème en forme d'appel à la réalisation d'une Europe des différences, de la solidarité et de la liberté.
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Une anthologie bilingue de l'oeuvre poétique de Mahmoud Darwich, l'un des plus grands poètes arabes contemporains devenu le porte-parole de tout un peuple, qui s'est éteint le 9 août 2008.
A ma langue de l'emporter sur le siècle adverse,
sur ma lignée,
sur moi, sur mon père,
sur une fin qui ne finit pas.
Voici ma langue et mon miracle,
la baguette de ma féerie,
les jardins de ma Babylone, mon obélisque,
ma première identité,
mon métal poli,
le sacré de l'Arabe au désert
qui adore ce qui coule des rimes,
étoiles sur sa cape,
et adore ce qu'il dit.
Cette anthologie bilingue retrace l'itinéraire poétique de Mahmoud Darwich depuis le début des années 1990. Elle regroupe des poèmes extraits de six recueils dont chacun a été considéré à sa sortie comme une oeuvre majeure, un important jalon dans l'histoire de la poésie arabe contemporaine : Onze astres, Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ?, Le Lit de l'étrangère, Murale, Ne t'excuse pas et Comme des fleurs d'amandier ou plus loin. En pleine possession de ses moyens techniques, mêlant l'individuel et le collectif, le lyrique et l'épique, le quotidien et l'éternel, le poète y réussit le pari de toute sa vie : opposer la fragilité humaine à la violence du monde et élever la tragédie de son peuple au rang d'une métaphore universelle.
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Des poèmes engagés voyagent dans les interstices de l'oeuvre romanesque de Laurent Gaudé, dénonçant le sort que les hommes font aux opprimés - hier esclaves assujettis au commerce triangulaire des pays riches, aujourd'hui migrants économiques et réfugiés en quête d'une introuvable terre d'accueil.
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Après "Les Métamorphoses", "Les Héroïdes", "Les Tristes" et "Les Pontiques", Danièle Robert propose, dans une nouvelle traduction, une sélection de poèmes d'Ovide d'inspiration érotique ou élégiaque, soit les recueils "Amours", "Soins du visage féminin", "L'Art d'aimer" et "Remèdes à l'amour".
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Dans ce recueil, quarante-sept courts poèmes aux thèmes variés s'interrogent, dans leur forme, sur la frontière ténue entre prose et poésie, tandis que trois compositions plus amples rendent hommage à des poètes proches de l'auteur : l'Égyptien Amal Dunqul, le Grec Yannis Ritsos, et le Syrien kurde Salim Barakat.
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Au fil de ces poèmes composés dans les années 1970, on retrouve les thèmes de prédilection d'un jeune Paul Auster qui n'était pas encore romancier. Grâce à la traduction limpide de Danièle Robert, poète elle-même, lire ces vers revient à découvrir les bourgeons qui ont fleuri ensuite dans l'oeuvre que l'on connaît.
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Les Sonnets de Shakespeare ont donné lieu à de vives controverses sur leur signification autobiographique et sur la nature des relations entre le poète, le jeune aristocrate aimé et une femme brune perverse. Au-delà de ces hypothèses, la présentation de l'oeuvre par Robert Ellrodt met en évidence l'intensité dramatique et l'originalité singulière de poèmes qui vont à l'encontre des conventions littéraires et sociales de la Renaissance.
Dans cette édition bilingue, la traduction préserve la richesse des images et vise à faire entendre les harmonies du vers shakespearien sans recourir à la rime, qui trop souvent conduit au pastiche.
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Sonnets d'amour et d'exil
Joachim Du Bellay
- Actes Sud
- Les Ateliers D'actes Sud
- 18 August 2021
- 9782330149642
J'ai toujours estimé la poésie comme un somptueux banquet, où chacun est le bienvenu, et l'on n'y force personne de manger d'une viande ou boire d'un vin, s'il n'est à son goût, qui le sera (peut-être) à celui d'un autre, indique du Bellay. Ces quelques lignes, extraites de l'Avis au lecteur de "L'Olive", rappellent combien la lecture de poésie se prête au butinage. Ainsi, cette édition propose un parcours parmi les recueils les plus connus de du Bellay. Le choix d'une forme unique, le sonnet, et le projet de défense et d'illustration de la langue française auquel les textes répondent, lui confèrent sa cohérence et en font un support de choix pour l'étude de la poésie en Seconde. Les textes sont modernisés.
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Omar Khayyâm, mathématicien et poète persan mort en 1132, a laissé un grand nombre de robâ'iyât (quatrains), dont on a toujours admiré en Orient la construction rigoureuse et le ton sceptique. Les deux paraphrases anglaises de Fitzgerald (1859 et 1868) les ont fait connaître en Europe, mais il restait à leur rendre justice par une version française rimée et rythmée. C'est le pari que réussit ici Vincent-Mansour Monteil qui en a choisi cent soixante-douze.
Les Quatrains sont suivis de neuf ghazal (ballades) de Hâfez de Shirâz, mort en 1389, dont Goethe, dès 1819, dans son Divan d'Occident et d'Orient, a célébré l'immense génie poétique.
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Les plus grands classiques de Kery James, sélectionnés par le rappeur lui-même, réunis dans ce recueil à l'occasion de ses trente ans de carrière. Des textes forts, essentiels, qui prouvent que le rap et le slam occupent une place primordiale dans la poésie contemporaine. Un cahier imprimé en couleurs réunira une vingtaine de photographies inédites dont certaines issues d'archives familiales.
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Ce livre est publié en lien avec les 25 ans du Printemps des poètes, du 9 au 25 mars 2024, dont le thème est "La grâce".
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En l'an 8 de notre ère, Ovide doit s'exiler sur ordre de l'empereur Auguste. Il ne reviendra jamais à Rome : il mourra à Tomes à l'âge de soixante ans. Durant près de dix ans, il écrira aux siens, à l'empereur, et ses lettres sont parmi les oeuvres les plus poignantes que la littérature ait produites : d'abord «Tristia (Les Tristes)» puis «Epistulæ ex Ponto (Les Pontiques)». Cris de douleur, d'amour, de révolte, ces poèmes épistolaires parlent aujourd'hui à tous les êtres qui ont connu ou connaissent l'exil - qu'il soit directement imposé par le pouvoir ou rendu nécessaire pour préserver sa vie.
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Sans cesser de rappeler les éléments du désastre, ces poèmes cherchent la lueur de l'aube.
Ils convoquent les éléments, la matière, sa puissance. Il condamne l'homme et ses débordements, chante ses déambulations, celles qui le propulsent finalement vers l'état de résistance, celui du combattant qui tente de restaurer sa vie, sa liberté et l'existence des siens.
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De tous les poètes arabes qui ont chanté l'amour parfait et impossible, Majnûn, homme de chair et de sang ou lui-même personnage de légende, est l'un des plus grands.
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Parmi une myriade de grands auteurs dont l'oeuvre compose le patrimoine culturel de l'Iran, Omar Khayyâm est l'un des plus populaires, en tout cas le poète persan le plus lu à travers le monde. Cette large audience, le sage de Nichâpour la doit d'abord au poète irlando-britannique Edward Fitzgerald, qui le premier, en 1859, en adaptant ingénieusement les Robâiyât en vers anglais, fut à l'origine de sa consécration en dehors de son pays natal. Elle tient ensuite au caractère toujours actuel et vivace des quatrains, dont maints aspects trouvent des échos dans la sensibilité de l'homme moderne.
Cette édition, débarrassée de l'usuel cortège de vers apocryphes qui défigurent l'oeuvre du poète, offre, d'après les manuscrits les plus anciens, une traduction neuve et originale en quatrains, qui transpose le rythme du texte original des Robâiyât. Une belle façon de redécouvrir et d'apprécier le rationalisme teinté de pessimisme de Khayyâm, son «indifférence à la foi et au doute» et ses vibrants appels au carpe diem.
Traduit du persan par Hassan Rezvanian.
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En 1943, François-René Daillie rencontre Maurice Betz, l'un des grands traducteurs de Rilke, et entreprend lui-même ses premières traductions du poète. C'est en 1948 qu'il s'engage dans la traduction des Elégies...
Voici donc le résultat de cinquante années de travail et de perfectionnements. Les dix Élégies n'ont jamais, à notre avis, atteint cette force poétique en version française. C'est à une lecture réellement nouvelle de ce chef-d'oeuvre que nous convie ce livre.
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Le prince de hombourg, ultime oeuvre dramatique de kleist, a la densité d'un rêve prémonitoire, de ceux qui précèdent l'adieu au monde.
" maintenant, ô immortalité, tu es toute à moi !
Tu brilles à travers le bandeau de mes yeux avec l'éclat de mille soleils !
Des ailes poussent à mes deux épaules, mon esprit s'élance dans le calme des espaces éthérés ;
Et comme un bateau qui, ravi par le souffle du vent, voit s'engloutir le joyeux tumulte du port, ainsi pour moi toute la vie dans un crépuscule s'abîme :
A présent, je distingue encore des couleurs et des formes, et à présent tout n'est plus que brouillard sous moi.
".
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En 1859, Frédéric Mistral publie Mirèio (Mireille), oeuvre poétique universelle dont on célèbre en 2009 le 150e anniversaire de la première édition.
En 1922, Gustave Fayet, collectionneur, mécène et artiste, séjourne à Saint-Rémy de Provence, afin de préparer l'illustration de Mireille. Il travaille sur une édition de 1921 et sélectionne soigneusement les passages qu'il souhaite illustrer. Le parti pris est celui de la Provence et de son paysage car c'est elle son héroïne. Pour composer les 72 planches d'illustration, il choisit six passages par chant et, dans leur encadrement gris, il inscrit les extraits de texte correspondants en provençal et en français. Il travaille à l'encre de chine, au pinceau et au bambou. Certains dessins sont proches de Van Gogh: par exemple, la planche du chant 8e - qui illustre «sonore comme une aire où on dépique l'été» - rappelle La fontaine dans le jardin de l'hôpital à Saint Rémy, fait à l'encre. Van Gogh aime la Provence : il y voit parfois le Japon entre le ciel éclatant et un paysage de neige. Fayet voit aussi cela. Des dessins se rapprochent des grands maîtres de l'estampe japonaise, comme dans les enroulements de vagues en bord de mer du chant 12e. D'autres encore rappellent les illustrations de Goethe par Delacroix, notamment ces hautes flammes de la Saint-Jean du chant 7e. La nature vibre sous les traits de l'artiste, qui la ressent dans toute sa puissance, et, lui, vibre devant cette nature : «Mais quel pays ! Ces innombrables cyprès, ces eaux courantes, ces cultures, ces collines de St Rémy ! Ces horizons. Cette Provence est un enchantement ou mieux un emparadisement comme a dit Mistral.» On n'a jamais su si, à son retour, il a proposé son travail à un éditeur ou, même, à la famille Mistral. Certains de ses dessins ont été utilisés en 1923 par son ami Maurice Guierre, qui en édite des gravures sur bois pour illustrer son Clair Visage de la Provence publié en 1924. Une seule chose est certaine : Fayet a montré son travail, car il est mentionné à plusieurs reprises dans des articles qui lui ont été consacrés.
Quoi qu'il en soit réellement, la publication de ces planches et du texte intégral de Mireille, que Gustave Fayet n'a pu réaliser avant sa mort soudaine en 1925, constitue une rencontre unique de trois grands artistes - Mistral, Van Gogh et Fayet -, unis dans l'éblouissement de la lumière provençale.
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L'une des oeuvres majeures de la poésie anglaise dont l'influence s'est étendue jusqu'à Shelley, Browning et Coleridge, à Yeats et T.S. Eliot. "Poète métaphysique" par son dédain des faux-semblants et l'exigence de son esprit "rude et discordant" de saisir la totalité de l'être alliant sensualité, foi et connaissance. Robert Ellrodt, professeur à la Sorbonne est reconnu comme une autorité des études de littérature anglaise et l'un des meilleurs traducteurs de la poésie.
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Ce livre en prose poétique est probablement l'ouvrage le plus exigeant et le plus troublant écrit par le poète. Il a été unanimement salué comme un chef-d'oeuvre de la littérature contemporaine. Il y est question de grands thèmes tels que l'amour, la mort, l'exil, la nature, la poésie, comme un prolongement en prose de Murale.