Français Le vrai sang (CD d'un durée de 63 min, accompagné d'un livret de 64 pages.)

Valère Novarina

Traduit du FRANCAIS

About

Le modèle secret est peut-être Faust - non celui de Goethe - mais un Faust forain vu enfant à Thonon dans les années cinquante, joué entre deux airs de Bourvil par Gugusse, le « célèbre clown de la Loterie Pierrot ». Faust-Gugusse prétendait que toute notre vie avait lieu « en temps de carnaval », puisque le finale en était un « adieu à la chair » ; Mme Albertine, sa comparse dans le public, lui lançait, en trois mots, de prendre ça comme un don, une offrande : et elle lui proposait toutes les quatre minutes de jouer sa vie aux dés... J'essaye de reconstituer l'ordre des scènes de cette pièce vue enfant ... Le Vrai sang est un drame forain, un théâtre de carnaval, en ce sens que les acteurs, d'un même mouvement... incarnent et quittent la chair, sortent d'homme, deviennent des figures qui passent sur les murs, des traces peintes d'animaux, des empreintes, des signaux humains épars, lancés, disséminés : des anthropoglyphes.»


Categories : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Authors

    Valère Novarina

  • Publisher

    Héros-Limite

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Publication date

    13/03/2007

  • Collection

    Timbres

  • EAN

    9782940358120

  • Availablity

    Available

  • Nombre de pages

    64 Pages

  • Height

    14.1 cm

  • Width

    12.5 cm

  • Thickness

    0.9 cm

  • Item weight

    92 g

  • Diffuseur

    Belles Lettres - Textes

  • Support principal

    Livre + CD Audio

Infos supplémentaires : Broché  

Valère Novarina

Valère Novarina, écrivain, peintre et metteur en scène, est né le 4 mai 1947 à Chêne-Bougeries (Genève). Sa première pièce, L'Atelier volant, date de 1971. Elle est mise en scène par Jean-Pierre Sarrazac en 1974. L'auteur est résolument tourné vers un théâtre de recherche et d'expérimentation. Dans les années soixante-dix, il écrira successivement, Falstafe, Le Babil des classes dangereuses, La lutte des morts. «Nous sommes conviés au grand théâtre de la langue: un théâtre d'opération où le corps de la langue maternelle est furieusement éventré, jusqu'à exhiber ses origines et ses dessous. Jubilation toute rabelaisienne qui a pour effet de modifier la morphologie, de changer les racines, d'introduire des barbarismes, bref de faire surgir une langue neuve, inédite, inouïe, dans la tradition ouverte par James Joyce.» Son théâtre est alors très peu joué et ses textes jugés illisibles, impubliables. Le Drame de la vie marque sa rencontre, en 1984, avec les éditions P.O.L qui le publient. L'auteur adapte ce livre pour le théâtre, réunit des acteurs et prend en charge la mise en scène de la pièce. Le théâtre français, médusé, assiste au surgissement de cette multitude de personnages, voit jaillir sur le plateau la parole de Novarina. Ces voix, l'acteur André Marcon les incarnera totalement, tout d'abord dans Le Monologue d'Adramelech, puis Le Discours aux animaux. Travail intense sur le souffle, la respiration; pousser au plus loin les aptitudes de la mémoire pour qu'enfin le corps intégralement se délie et puisse faire «danser le texte». Cette vision du jeu de l'acteur, de l'espace, de la scène, Valère Novarina la développera dans des livres manifeste: La Lettre aux acteurs (1971), Pour Louis de Funès (1988). Parallèlement à son travail d'écrivain, il dessine, deux jours durant dans une tour à La Rochelle, les «2587» figures de son théâtre. Valère Novarina peint les décors de toutes les pièces qu'il montera, gestuelle significative ou «tracé d'écriture» délimitant le mouvement de l'acteur. Voir Valère Novarina - Théâtre du verbe, textes réunis par Alain Berset, éditions José Corti, 2000. Pour de plus amples informations, visitez le site de Valère Novarina et ceux des éditions P.O.L et des éditions Gallimard.

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